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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 17:33

 

http://www.solidaires.org/IMG/doc/2011_-_10_-_10_-_15_octobre_Appels.doc

 

Le 15 octobre, indigné-es et rassemblé-es

 

Nous, organisations françaises, avons décidé de nous saisir de l’appel international des indignés à une journée de mobilisation le 15 octobre, pour que l’indignation s’exprime ici aussi de la façon la plus unie et la plus massive comme ce sera le cas en Espagne, en Italie, en Grèce, en Grande Bretagne, en Slovénie, en Islande et aussi en Tunisie, aux Etats-Unis.

 

Face à la crise du système financier et des banques, les gouvernements, l’Union européenne, les institutions internationales ont décidé de faire payer les populations. Ils mettent en œuvre des politiques d’austérité qui ont des conséquences dramatiques, ils organisent la paupérisation de couches de plus en plus larges de la population et mettent en cause la possibilité d’un avenir commun sur la planète.

 

Les indigné-es du monde entier continuent à montrer leur détermination à défendre leurs droits face à la finance. Ils exigent une démocratie réelle face aux politiques qui leur sont imposées sans tenir compte de leurs choix et de leur vie. Nous serons à leurs côtés.

 

AC, Aitec-Ipam, Attac France, DAL, Fondation Copernic, Marches européennes, Mémoire des luttes, Réseau féministe Ruptures, SUD PTT, Transform, Union Syndicale Solidaires

 

Soutenus par : FASE, Les Alternatifs, NPA, PCF, PG, Parti de la Gauche Européenne  

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:08

 

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/10/11/lettre-de-reponse-a-arnaud-montebourg

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/4174-reponse-de-jean-luc-melenchon-a-arnaud-montebourg

 

Lettre de réponse à Arnaud Montebourg

 

Posté par Jean-Luc Mélenchon Le 11 octobre 2011

 

Cher Arnaud Montebourg,

 

J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.

 

J’ai donc souhaité y répondre.

 

Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle !

 

En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté.

 

Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne.

 

Les trois questions que tu poses me paraissent essentielles. J’y réponds précisément et y ajoute une quatrième qui à mes yeux les conditionne toutes.

 

Premièrement, le contrôle politique du système financier

 

Je défends la mise sous contrôle social des banques afin de soumettre la finance à la loi de l’intérêt général. Le programme du Front de Gauche propose de combattre la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux. Nous imposerons également la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés à nos frontières. Nous interdirons la libre action des agences de notation et des hedge funds en Europe. Un pôle public financier sera créé pour contribuer à produire et partager autrement les richesses. Enfin, la Banque Centrale Européenne doit prêter aux Etats pour casser la spéculation et mettre le financement des biens publics à l’abri des appétits des investisseurs privés.

 

Deuxièmement, le protectionnisme européen, social et écologique

 

Je combats le dogme du libre-échange pour des raisons à la fois écologiques et sociales. Je veux réduire les transports de marchandises inutiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Et je récuse la réduction des normes sociales et environnementales par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux nationaux. Je prône une relocalisation écologique maximale de notre production agricole et industrielle. Pour cela, le Front de Gauche défend l’instauration d’un visa social et écologique qui permettra de bloquer les productions délocalisées pour des raisons de dumping social et fiscal. Il propose l’institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, avec, par exemple des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées et une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables. Nous instaurerons un droit de reprise des entreprises par leurs salariés en cas de délocalisation ou de fermeture. J’ajoute que le contrôle des mouvements de capitaux que nous instaurerons permettra aussi de taxer lourdement les investissements supports des délocalisations.

 

Troisièmement, la Sixième République et la lutte contre la corruption

 

Le Front de Gauche se prononce sans ambiguïté pour une Sixième République parlementaire. Nous voulons en finir avec ce régime qui dépolitise le débat public et organise le dessaisissement des citoyens. La méthode que le Front de Gauche avance pour rédiger cette nouvelle Constitution est celle qu’ont suivie avec succès les peuples qui ont fait avant nous le choix de la révolution citoyenne, la convocation d’une Assemblée Constituante dès le début du mandat. Mon ambition est donc d’être le dernier président de la Cinquième République.

 

Quant à la corruption, je la tiens pour un symptôme de la décomposition de notre République. Elle prospère en raison du fonctionnement oligarchique des institutions, qui mêlent étroitement possédants et cercles dirigeants de l’Etat. Elle est la conséquence de l’accumulation de richesse par quelques-uns. Ceux-là jouissent de ce fait d’un pouvoir d’influence indécent contraire à l’égalité des citoyens. Elle se nourrit de la colonisation de l’Etat par les intérêts particuliers, permise par la libéralisation des services publics et la confusion qu’elle entraîne entre public et privé. Elle est encouragée par le fonctionnement des institutions européennes, où les lobbies font la loi.

 

Nous combattrons la corruption sur tous ces fronts : mise au pas de l’oligarchie par la création d’un revenu maximum, instauration d’un régime parlementaire permettant le contrôle effectif de l’exécutif, abrogation des libéralisations de services publics, pôle public du médicament, nouveau traité européen conditionnant tout transfert de souveraineté à un contrôle démocratique de son usage.

 

Voici donc mes réponses aux trois points que tu évoques. Je serais incomplet si je n’en ajoutais un quatrième. Je crois que tu en seras d’accord puisque, comme nous, tu as voté non au Traité constitutionnel européen et à sa copie conforme le Traité de Lisbonne. Rien ne pourra être fait de ce que j’ai dit précédemment sans remise en cause du Traité européen de Lisbonne. Celui-ci interdit en effet toute entrave à la libre circulation des capitaux, promeut le libre-échange généralisé, fait échapper une part croissante de notre législation à la souveraineté populaire et officialise le pouvoir corrupteur des lobbies. C’est pourquoi nous organiserons un référendum pour proposer au peuple français une liste de dispositions sur lesquels la France désobéira sans attendre aux traités européens, prélude à une refondation de l’Union toute entière.

 

Reçois, cher Arnaud, mes félicitations pour le combat que tu as mené au sein de ces primaires et qui a permis de faire progresser tant d’idées que nous avons en commun.

 

Jean-Luc Mélenchon, Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 19:53

 

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2483

http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article121219

http://www.filoche.net/2011/10/12/je-suis-relaxe-dans-laffaire-guinot

 

Communiqué de Gérard Filoche

 

Relaxe !

 

jeudi 13 octobre 2011 par Gérard Filoche

 

Le tribunal correctionnel m’a relaxé ce jour dans l’affaire dite Guinot. C’est évidemment une victoire juridique et politique. Pas seulement pour moi, mais pour toute l’inspection du travail, qui, au-delà de ma modeste personne, était visée. Cela dit, ce procès n’aurait jamais du avoir lieu. On s’interroge encore sur la combinaison entre un patron délinquant de l’entreprise Guinot, le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle, qui a poussé à fond l’accusation, et le ministère de la justice qui a relayé avec un improbable « réquisitoire supplétif » cette affaire qui aurait dû être classée sans suite dés le premier jour.

 

L’avocat de Guinot, Maître Varaut a annoncé son intention de faire appel : ce patron de combat condamné un nombre incalculable de fois pour de nombreux délits s’acharne. Pourtant la salariée concernée depuis 2003 a gagné douze procédures sur douze et, elle a été réintégrée en 2010 par la Cour d’appel du tribunal administratif. C’est la Cour d’appel qui, par un jugement devenu définitif, a établi que la salariée avait été discriminée, et qui a cassé les décisions de ma hiérarchie (le Directeur Départemental du Travail et de l'Emploi de Paris Ricochon, le directeur général du travail Combrexelle) et rétabli les miennes comme étant juridiquement fondées. La salariée a dû subir sept ans de procédure à cause de la façon dont l’administration s’est montrée incompétente et de mauvaise foi, ne reconnaissant pas la validité de mes interventions et décisions. Guinot a été obligé de concéder une transaction très avantageuse pour les sept années d’injustice vécues par cette déléguée syndicale CGT, discriminée à son retour de congé maternité. De ce côté-là, justice est faite. Pas encore suffisamment réparée cependant, car les patrons de chez Guinot ne sont pas jugés comme il l’aurait fallu, alors qu’ils ont continué d’empêcher tout fonctionnement indépendant des institutions représentatives du personnel, toute action syndicale, et, entre autres, de ne pas payer les heures supplémentaires (ils font faire quarante et une heures à leurs salariés payées trente cinq heures sur le bulletin de paie…)

 

Le parquet a établi en 2008 un « réquisitoire supplétif » commutant l’invraisemblable plainte initiale du patron Guinot pour « chantage envers » le Comité d'Entreprise en « entrave au Comité d'Entreprise ». On se demande comment un tel réquisitoire aussi invraisemblable a pu surgir.

 

Ou bien on ne se le demande pas, si on lit la non moins invraisemblable lettre d’accusation rédigée par Jean Denis Combrexelle et envoyée au procureur : elle m’accuse d’avoir manqué a toute règle professionnelle, à toute déontologie, le matin du 24 juillet 2004 où j’étais pourtant venu, dans le strict cadre de mes missions, rétablir l’ordre public social dans une entreprise où une femme de retour de congé maternité était victime d’une troisième demande de licenciement monté de toute pièce, sur un complot démonté depuis, mise à pied sans salaire, discriminée et harcelée ! En fait, Combrexelle est désavoué, il a fait preuve d’incompétence en cassant mes décisions fondées, d’arbitraire politique en ne me défendant pas face à un patron délinquant, en m’accusant et en me refusant de m’accorder une légitime protection fonctionnelle.

 

Autant que le patron Guinot, Jean-Denis Combrexelle et le procureur qui a cru bon de le suivre, ont à s’interroger ce soir sur leur propre déontologie dans cette affaire qui me persécute depuis sept ans et me poursuit même en retraite.

 

J’ai une pensée pour tous mes collègues, en gagnant ce procès, j’ai le sentiment de les défendre encore dans leurs difficiles missions de faire respecter l’état de droit dans les entreprises. J’adresse un grand merci à chacun de celles et ceux qui m’ont soutenu, les quarante mille signatures de la pétition, les milliers de messages émouvants, à tous ceux qui ont eu la gentillesse et la solidarité de m’adresser des chèques de soutiens bienvenus et encourageants, aux huit témoins qui sont intervenus à l’audience du 6 juillet, à ceux qui se sont déplacés au tribunal et… à tous les militants de toute la gauche qui m’ont appuyé.

 

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 19:29

 

RÉUNION PUBLIQUE

MARDI 18 OCTOBRE 2011

DE 19 HEURES 30 À 21 HEURES

BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS

SALLE AMBROISE CROIZAT

3, rue du Château d’Eau 75010 Paris (Métro République)

 

A l’initiative des organisations syndicales du Ministère de la Culture et de

l’Intersyndicale CFDT  CFTC  CGT Archives de France

 

ARRÊTEZ LA CASSE DU MINISTÈRE DE LA CULTURE !

 

NON À LA MAISON DE L’HISTOIRE DE FRANCE !

 

La décision de Nicolas Sarkozy, annoncée le 12 septembre 2010 et mise en œuvre par Frédéric Mitterrand, de créer une Maison de l’histoire de France (MHF) et de l’installer aux Archives nationales de Paris intervient dans un contexte politique où les concepts d’identité nationale, de quête identitaire et mémorielle font l’objet d’instrumentalisations préoccupantes et dangereuses. Aussitôt ce projet connu, de très nombreuses voix se sont élevées pour en dénoncer l’objectif partisan.

 

NON À LA RÉPRESSION ANTI-SYNDICALE !

 

Un an après, la mobilisation ne faiblit pas et, corollaire de la résistance des personnels du ministère, la répression anti-syndicale s’abat sur trois responsables de l’intersyndicale des Archives : Eliane Carouge (CFDT), Béatrice Hérold (CFTC), Wladimir Susanj (CGT).

 

Sapant encore plus le ministère de la Culture et de la Communication, déjà très fragilisé par la Révision Générale des Politiques Publiques et par plusieurs années successives d’austérité budgétaire et de destruction de l’emploi, la MHF prévoit d’absorber neuf musées nationaux et s’en prend à un réseau indispensable au service public culturel. La MHF menace également les Archives nationales – outil précieux de la citoyenneté et de la démocratie, véritable mémoire collective du pays – qui ont besoin de tout leur espace et de tous leurs moyens pour fonctionner et répondre aux attentes du public.

 

La Maison de l’histoire de France : un projet réactionnaire, une tentative d’instrumentalisation de l’histoire ; un pseudo projet « muséographique » contre les musées, les missions de service public et les personnels ; une attaque sans précédent contre les Archives nationales ?

 

RÉUNION PUBLIQUE

MARDI 18 OCTOBRE 2011

DE 19 HEURES 30 À 21 HEURES

BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS

SALLE AMBROISE CROIZAT

3, rue du Château d’Eau 75010 Paris (Métro République)

 

Ont d’ores et déjà annoncé leur participation et prendront la parole :

 

Nicole BORVO COHEN-SEAT, sénatrice de Paris (PCF), présidente du groupe CRC

Francis PARNY, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France, en charge de la culture entre 2005-2010 (FdG)

Jack RALITE, ancien ministre, ancien sénateur de Seine-Saint-Denis (PCF)

Gaël QUIRANTE, direction du NPA

Arlette FARGE, historienne, directrice de recherche à l’EHESS

Nicolas OFFENSTADT, historien, maître de conférences, Université Paris 1

Jean-Marc CANON, secrétaire général de l’UGFF CGT

Didier ALAIME, secrétaire général de la CGT Culture

Eliane CAROUGE, représentante de la CFDT Archives

Béatrice HÉROLD, représentante de la CFTC Archives

Wladimir SUSANJ, secrétaire général de la CGT Archives

 

NON À LA MAISON DE L’HISTOIRE DE FRANCE !

LEVÉE IMMÉDIATE DE TOUTE SANCTION

CONTRE LES TROIS DES ARCHIVES !

 

Messages et soutiens de : Jean-Luc Mélenchon (FdG), Pierre Laurent (PCF), Philippe Poutou (NPA)

 

Pour tout contact :

Intersyndicale CFDT  CFTC  CGT Archives

56, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris

téléphone : 01 40 27 63 33   télécopie : 01 40 27 63 66

 

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 19:43

 

http://www.fr.news.yahoo.com/manifestations-en-gr%C3%A8ce-aide-probable-d%C3%A9but-novembre-124225034.html

 

Manifestations en Grèce, aide probable début novembre

 

ATHENES (Reuters) - Des manifestants bloquaient mardi l'accès à des ministères à Athènes et les fonctionnaires grecs observaient une journée de grève alors que les inspecteurs de la troïka ont évoqué le possible déblocage d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce, début novembre.

 

Le gouvernement grec doit obtenir un nouveau prêt de huit milliards d'euros afin de continuer à honorer ses dettes au-delà de la mi-novembre, les dirigeants de l'Union européenne, du FMI et de la Banque centrale européenne (BCE) redoutant une contagion de la crise.

 

Les inspecteurs ont estimé qu'une mise en oeuvre énergique des mesures d'austérité devrait suffire à atteindre les objectifs de déficit en 2012 mais que la Grèce va manquer ses objectifs pour 2011.

 

La décision finale n'interviendra qu'après la présentation de leur rapport complet devant les ministres des Finances de la zone euro et le Fonds monétaire international, sans doute début novembre.

 

"Une fois que l'Euro groupe et le conseil exécutif du FMI auront approuvé les conclusions du cinquième examen, la prochaine tranche de huit milliards d'euros sera disponible, sans doute début novembre", déclarent les inspecteurs dans un communiqué conjoint.

 

Le déblocage de cette dernière tranche d'aide ne devrait apporter un ballon d'oxygène que temporaire car les besoins financiers de la Grèce deviennent de plus en plus pressants à mesure que l'économie du pays s'enfonce dans une grave récession.

 

La dette publique, qui devrait atteindre cent soixante deux pour cent du Produit intérieur brut (PIB) cette année, a contraint les Européens à décider d'un second plan d'aide à la Grèce au mois de juillet.

 

L'UE et le FMI ont reproché à plusieurs reprises aux autorités grecques le retard dans l'application des mesures d'austérité promises, hausse des impôts, baisse des salaires de certains fonctionnaires et licenciements.

 

"FAUCHÉ ET VIRÉ"

 

Mardi, des fonctionnaires ont bloqué les accès à la Cour des comptes et au ministère de l'Intérieur en brandissant des banderoles: "Fauché et viré" ou "Non aux licenciements, non aux baisses de salaires".

 

Le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, qui a rencontré les inspecteurs de la troïka au cours des derniers jours, s'est voulu rassurant mardi en affirmant que la Grèce n'aurait pas à sortir de la zone euro.

 

"La Grèce est et restera toujours membre de la zone euro, un membre de l'euro", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Athènes.

 

Dans une intervention à la télévision lundi soir, Venizelos s'était dit confiant d'obtenir une nouvelle tranche de l'aide européenne tout en précisant que son pays allait devoir poursuivre dans la rigueur.

 

"La troïka examine tout. Les questions qu'elle pose sont celles que nous aurions dû nous poser depuis bien longtemps", a-t-il dit. Il a justifié la nécessité des mesures d'austérité pour éviter à la Grèce "l'expérience d'une catastrophe".

 

Si la crise de la dette grecque échappait à tout contrôle, les conséquences pourraient être imprévisibles et de nature à déstabiliser toute la zone euro.

 

Mais les efforts budgétaires exigés par les Européens et par le FMI provoquent un profond ressentiment parmi la population.

 

Certaines rues d'Athènes sont jonchées de détritus, les employés des service de la voirie s'étant mis en grève tandis que des débrayages ont été enregistrés à la principale raffinerie du pays, Hellenic Petroleum.

 

Venizelos doit informer les parlementaires du PASOK, la formation au pouvoir, sur la réduction du montant des retraites et sur les projets de suppression de plusieurs dizaines de milliers de postes dans la fonction publique.

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 19:27

 

http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP/LES-EXPERTS-DE-LA-PRIMAIRE

Les experts de la primaire

Dimanche 2 Octobre 2011

Par Loulou

Au foot, c’est simple, il y a ceux qui jouent le match, ceux qui arbitrent le match, ceux qui soutiennent (les « supporters ») ceux qui jouent le match, ceux qui commentent le match ceux qui parient sur le match. Pour la primaire socialiste, c’est pareil, mais presque seulement. Il y a bien ceux qui jouent le match (les candidats), ceux qui arbitrent (une commission ad hoc qui n’a pas l’air pour le moment de crouler sous le boulot), ceux qui soutiennent les joueurs, pardon, les candidats (en général, leurs potos du parti), ceux qui commentent le match (les journalistes, encore plus prolixes que pour le foot ; les cafés du commerce, nettement moins prolixes que pour le foot) et ceux qui parient sur le match (les sondeurs).

 

Avouons que nous n’avons pas une passion excessive pour les joueurs, pas du tout pour les arbitres, rien pour les supporters et moins encore, il faut le faire, pour les commentateurs (les journaleux surtout, qui nous gonflent un peu beaucoup). Quant aux sondeurs-parieurs, la question est réglée : on devrait interdire la publication des sondages électoraux. Mais il y a une autre catégorie qui n’apparait que rarement pour le foot : les analystes (le mot est peut-être un peu fort) du « sens » du match. Bref, la primaire a-t-elle un sens ?

 

Ce débat a notamment été illustré par deux articles parus dans Le Monde, l’un et l’autre écrits par d’éminents universitaires. Pour l’un, Rémi Lefebvre, la primaire est une régression politique, pour l’autre, Gérard Grunberg, il s’agit d’une avancée démocratique. Et tant qu’à faire, le débat a aussi une sorte d’arbitre, le chroniqueur-journaliste du Monde Gérard Courtois, qui donne plutôt raison à Grunberg.

 

On revient là dessus ? Pour Rémi Lefebvre, le remplacement du vote militant, réservé aux adhérents d’un parti par le vote « citoyen », où chacun peut voter moyennant une contribution symbolique et une signature qui n’engage pas à grand-chose sur les « valeurs de la gauche ». Si le vote militant n’a pas toutes les vertus (les tripatouillages, les allégeances y ont leur part), il en a au moins une : le militant d’un parti a fait un choix politique, il a participé, au moins par son vote, à l’élaboration d’un programme, il peut en conséquence, en principe, fonder son choix d’un candidat sur sa cohérence par rapport au programme qu’il a approuvé. Le vote « citoyen », lui, rend certes plus diffusent les allégeances, mais n’exclut pas les tripatouillages (les primaires made in USA n’en sont pas exemptes), et surtout privilégie l’aspect « concours de beauté » de l’exercice, déconnectant plus nettement la singularité personnelle du candidat des idées-programme qu’il défend, et où le citoyen non militant n’a pris aucune part, qui plus est influencé par les effets auto prédicteurs bien connus de sondages dont les méthodes prêtent particulièrement, dans le cas qui nous occupe, le flanc à la critique méthodologique On résume, là, mais le résumé est assez fidèle, on trouve.

 

Grunberg attaque Lefebvre sabre au clair. On résume encore. Lefebvre ne serait qu’un nostalgique de la conception de parti d’avant- garde, ayant le monopole de la raison politique (ce qu’évidemment Lefebvre ne dit pas). En réalité, écrit Grunberg, ce n’est pas après la primaire qu’en a Lefebvre, mais après le Parti Socialiste. Façon commode, selon nous, de ne pas répondre aux critiques sur la primaire elle-même émises par Lefebvre. Et Grunberg de conclure, ce qui est inattendu : le PS ayant échoué à être un parti de classe, n’est-il pas plus honnête d’en tirer les conséquences et d’oser « paraître ce qu’il est… transmet aux citoyens eux-mêmes une souveraineté et un monopole politique qu’il n’est pas en mesure d’exercer de manière satisfaisante ».

 

Le bon Gérard Courtois, qui en l’occurrence porte bien son nom, ne méconnait pas les défauts de la primaire, comme le fait Grunberg. Mais quand même, dit-il, le succès des débats télévisés entre les candidats (plusieurs millions de téléspectateurs apparemment assidus, ne décrochant pas) montre que l’exercice ne saurait être réduit à un concours de beauté. Admettons, disons un concours de beauté en robe du soir ou smoking, sans les maillots de bain.

 

Car la procédure de la primaire a, tous comptes faits, trois défauts majeurs. Elle s’adapte au système présidentiel, dont Sarkozy a dévoilé davantage encore que ses prédécesseurs, qui n’avaient pourtant pas toujours fait dans la dentelle les tares, et ne remet nullement en cause. Elle se présente comme la primaire de la gauche, alors que le Parti Socialiste, même en y ajoutant les scores du PRG, ne représente, électoralement, qu’une moitié, ou à peine plus, des voix de gauche. Elle instille, et Lefebvre a raison sur ce point, la transformation d’un parti de militants (même si plus ou moins vaillants) en un parti de supporters, à l’image des partis américains. Et cela, est-ce vraiment une "avancée démocratique" ?

 

Un autre point qui nous fait râler : Lefebvre et Grunberg signes leurs articles en se parant de leurs statuts académiques. C’est fréquent dans les tribunes de presse. Ce ne serait pas choquant si les articles en question étaient les vecteurs des recherches universitaires des auteurs. Dans le cas présent (encore une fois, cas fréquent par ailleurs), si on peut admettre que les travaux de Rémi Lefebvre ont à voir avec son article, c’est beaucoup moins le cas pour Gérard Grunberg, dont les liens avec le Parti socialiste sont connus. Son article est bien davantage motivé par ces liens que par son activité universitaire, fort respectable par ailleurs. D’une matière générale, mettre en avant des distinctions, académiques ou autres, pour signer des articles de commentaires d’actualité ou d’opinion, n’est-ce pas un abus de position dominante ?

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 16:40

 

Ne payons pas leur crise ! Luttons !

 Dans tous les pays, gouvernement et patronat mettent en oeuvre une succession de plans d’austérité qui répondent aux exigences des institutions capitalistes mondiales : Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Centrale Européenne, etc. Leur recette est simple : faire payer les peuples, exploiter toujours plus les travailleuses et les travailleurs, pour accroître le pouvoir et les profits d’une petite minorité (capitalistes, banquiers, industriels, …)

 Détruire les services publics et la protection sociale, bloquer les salaires et les pensions, augmenter la productivité des salariés, taxer la population laborieuse, installer la précarité dans tous les secteurs, attaquer les qualifications et les savoirs des travailleurs-euses… c’est une guerre sociale qui est menée contre les salarié-e-s, les chômeurs/ses, les retraité-e-s. Pour arriver à leurs fins, patronat et gouvernements s’attaquent à toutes les conquêtes démocratiques, aux libertés et droits syndicaux, conquis par les précédentes générations, anéantissent les législations sociales dans chaque pays, répriment celles et ceux qui résistent, stigmatisent les populations pauvres et immigrées.

 

Dans une telle situation, il faut jeter toutes nos forces dans la lutte !

 

La dette contractée par nos gouvernements successifs et l’endettement privé ont servi à faire tourner le système, à dissimuler un partage de plus en plus inégalitaire des richesses au profit des capitalistes, banquiers ou industriels, à accroître les bénéfices des actionnaires.

 

Il faut annuler les dettes publiques dont nous ne sommes pas responsables. La crise marque l’échec des politiques qui visent à confier au marché le sort de l’humanité. C’est le système lui-même qui est en crise, qu’il faut mettre en cause, auquel il faut opposer une alternative.

 

Il faut répartir autrement les richesses que nous produisons ; des mesures immédiates peuvent être prises ; nos mobilisations peuvent les imposer : modifier totalement les systèmes fiscaux, augmenter les salaires, pensions et indemnités, créer des emplois socialement utiles et stables, etc. Mais cela doit s’appuyer de mesures structurelles fortes : développer des services publics pour tous les secteurs qui sont un bien commun utile à la société, assurer la protection sociale de tous, promouvoir la formation et la culture, rendre effective l’égalité entre hommes et femmes, etc.

 Le système capitaliste connaît une crise structurelle, profonde. Une partie du mouvement syndical a accepté l’essentiel de son fonctionnement et de ses objectifs. Ce syndicalisme-là est devenu un rouage du système. Au contraire, beaucoup de collectifs syndicaux poursuivent l’action émancipatrice du syndicalisme : défendre les intérêts immédiats des travailleurs et des travailleuses, et construire une société qui ne repose plus sur la domination et l’exploitation de la majorité de la population. Ce syndicalisme, le nôtre, est internationaliste.

 

La crise fait monter la xénophobie, le racisme. Nous combattons ces deux fléaux par la construction de la solidarité internationale des travailleurs/ses !

Pour sauver leur système capitaliste et leurs profits, patrons et actionnaires sont organisés internationalement. Le mouvement syndical doit agir à travers les frontières pour imposer un autre système que celui qui exploite les travailleurs/ses, pille les ressources naturelles et les pays pauvres, organise la faim, la misère et la précarité, attaque partout les libertés démocratiques et les droits fondamentaux …

 

Nous construisons un réseau syndical alternatif en Europe, ouvert à toutes les forces qui veulent lutter contre le capitalisme et le libéralisme, pour les intérêts et les aspirations des salariés-es, pour l’émancipation de toutes et tous, pour le bien commun, pour la transformation de la société.

 

C’est à eux de payer leur crise. A nous de leur imposer par la lutte nos exigences sociales.

 

Ensemble, nous soutenons les mouvements de grève et les manifestations qui ont eu lieu ou se préparent dans de nombreux pays d’Europe, la journée internationale du samedi 15 octobre lancée par le mouvement des « indignés » et les manifestations contre le G20.

 

Réseau européen des syndicats alternatifs de base

 

 

 

 

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:05

 

http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/better/index.php?option=com_content&view=article&id=2422:alerte-a-la-censure--le-crif-na-pas-a-faire-sa-loi-&catid=82:gazapalestine&Itemid=107

http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=986

http://www.aloufok.net/spip.php?article5568

http://www.france-irak-actualite.com/article-alerte-a-la-censure-le-crif-n-a-pas-a-faire-sa-loi-86351334.html

 

Alerte à la censure : le CRIF n’a pas à faire sa loi !

 

Suite à la diffusion de l’émission « Un œil sur la Planète » diffusée par la chaîne France 2, le lundi 3 octobre 2011, le CRIF s’est lancé dans une campagne sournoise de diffamation à l’endroit des journalistes de la chaîne publique. Excédé par le traitement rigoureux de l’information et par la qualité du travail mené, le CRIF et l’ambassade israélienne ne supportent apparemment pas qu’une chaîne du service public ne reprenne pas la propagande israélienne. Les pressions dont l’objet France 2 depuis la diffusion de cette émission sont sidérantes : traitée de « petits nazillons », assaillie de messages menaçants, la direction de la chaîne s’est sentie obligée de répondre à ce qui s’apparente à une véritable convocation de la part du CRIF et de l’ambassadeur israélien.

 

Il est consternant de voir qu’en 2011 une organisation communautaire et une ambassade étrangère puissent faire pression sur un service public pour orienter le traitement médiatique d’un sujet. Ces tentatives d’intimidations sont inacceptables. Aujourd’hui en France, une chaîne du service public peut être soumise à des tentatives de censure sans que cela suscite l’indignation de la classe politique étrangement silencieuse sur cette atteinte monumentale au droit d’informer.

 

La liberté de la presse est aujourd’hui en danger. Il faut répondre à la diffamation, à la censure et à l’arrogance par le droit et la détermination. Nos associations condamnent ces pratiques et appellent les autorités publiques à ne pas souscrire à ce chantage insupportable. Elles appellent l’ensemble des citoyens à manifester leur indignation et à soutenir la direction de France 2 pour le travail remarquable qu’ont pu entreprendre les journalistes de l’émission « Un œil sur la planète ».

 

Paris, Lundi 10 Octobre 2011

 

Collectif des Musulmans de France (CMF), Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Association des Travailleurs Marocains en France (ATMF), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 20:07

 

http://www.fr.news.yahoo.com/accord-sur-la-lib%C3%A9ration-gilad-shalit-184426296.html

 

Accord sur la libération de Gilad Shalit

 

JERUSALEM (Reuters) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué mardi un conseil des ministres extraordinaire pour statuer sur un accord conclu avec le Hamas en vue de la remise en liberté de Gilad Shalit, militaire franco-israélien enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza, a-t-on appris de source proche des services de sécurité.

 

Un porte-parole de l'aile militaire du Hamas a confirmé l'accord. "Nous mettons la dernière main aux dispositions techniques pour achever l'accord dans les jours qui viennent", a déclaré à Reuters Abou Oubeïda.

 

"Une fenêtre d'opportunité a été ouverte en vue d'un accord historique", s'est réjoui le chef du gouvernement israélien, selon une chaîne de télévision.

 

De source proche des négociations, on précise que l'accord a été conclu dans le cadre d'une médiation égyptienne et qu'il prévoit l'élargissement en deux temps d'un millier de détenus palestiniens. Les quatre cent cinquante premiers seraient remis en liberté au même moment que Gilad Shalit et les cinq cent cinquante suivant le seraient par la suite.

 

Selon la deuxième chaîne de télévision israélienne, les deux parties se sont montrées plus conciliantes lors des dernières négociations secrètes.

 

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu refusait jusqu'ici de libérer des détenus ayant du sang israélien sur les mains.

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 17:07

 

http://www.fr.news.yahoo.com/200-d%C3%A9fil%C3%A9s-%C3%A0-travers-la-france-pour-dire-140045645.html

 

Deux cent défilés à travers la France pour dire « non à l’austérité »

 

PARIS (Reuters) - Plus de deux cent soixante dix mille manifestants, selon la CGT, ont défilé mardi en France pour dénoncer le récent plan d'austérité du gouvernement lors d'une mobilisation ponctuée par des perturbations limitées dans les transports.

 

Près de deux cent défilés ont eu lieu à travers le pays à l'appel de cinq syndicats (CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires) qui organisaient leur première journée interprofessionnelle depuis le conflit des retraites en 2010.

 

La manifestation parisienne a réuni vingt cinq mille personnes, selon les syndicats, et seize mille d'après la préfecture de police.

 

Les organisations syndicales, qui ne s'attendaient pas à une mobilisation comparable à celle de l'automne 2010, ont néanmoins jugé le niveau des manifestations encourageant.

 

Les syndicats critiquent le dispositif de douze milliards d'euros annoncé le 24 août par le gouvernement pour réduire le déficit public, le jugeant "injuste et inéquitable" et réclament des mesures pour le pouvoir d'achat et l'emploi.

 

Les organisations, qui sont restées sur l'échec de la mobilisation contre la réforme des retraites, reconnaissent qu'il est difficile de mobiliser en période pré électorale mais estiment que les salariés doivent se faire entendre.

 

"Si les salariés se laissent faire maintenant, leur situation va encore empirer", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a défilé en tête du cortège à Marseille, qui a réuni trente mille personnes, selon les organisateurs, cinq mille trois cent d'après la police.

 

"Il y a bien sûr le mot d'ordre national contre l'austérité, mais il y a aussi les menaces qui pèsent par exemple sur l'emploi industriel, notamment ici dans les Bouches-du-Rhône", a-t-il ajouté.

 

François Chérèque, le dirigeant de la CFDT, a préféré participer à un "flashmob" devant la bourse de Paris plutôt que de se joindre au défilé dans la capitale.

 

FRONT SYNDICAL DÉSUNI

 

Les militants CFDT ont placé douze cartons portant chacun l'inscription "cent millions d'euros" en face de deux cartons de même valeur pour souligner la différence entre les un milliard deux cent mille euros de la taxe sur les mutuelles et les deux cent millions attendus de la surtaxe sur les hauts salaires.

 

François Chérèque voit dans la taxe sur les mutuelles "la mesure la plus injuste" de ce "premier plan de rigueur que nous impose le gouvernement".

 

A Nantes, dix mille personnes ont défilé contre les mesures du plan d'austérité gouvernemental d'après les organisateurs, contre quatre mille cent selon la police.

 

"Nous sommes plutôt satisfaits, car la période n'était pas facile pour lancer un appel à la mobilisation. Avec la baisse du pouvoir d'achat, c'est financièrement compliqué de faire grève", a dit Isabelle Mercier, responsable CFDT en Loire-Atlantique.

 

A Toulouse, près de six mille personnes, selon les organisateurs, trois mille deux cent selon la police, ont défilé dans les rues du centre ville en fin de matinée derrière une banderole géante sur laquelle on pouvait lire "Non à la crise !".

 

Les manifestants étaient sept mille à Lyon, selon les organisateurs et trois mille cinq cent d'après la police. "Les actifs, chômeurs et retraités sont en train de s'appauvrir à cause des mesures gouvernementales", a dit Gilbert Debard, policier récemment retraité, qui défilait avec l'Unsa.

 

A Bordeaux, les organisateurs revendiquent douze mille manifestants et la police en a dénombré quatre mille huit cent.

 

Cette journée interprofessionnelle était boudée par trois autres syndicats (FO, CFE-CGC, CFTC).

 

"Le front syndical n'est pas uni", a relevé sur LCI le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, avant de défendre la politique de réformes du gouvernement.

 

Le Parti socialiste, qui prépare le deuxième tour de sa primaire pour la présidentielle, a apporté son soutien à cette journée de mobilisation, de même que le Front de gauche.

 

Dans les transports, où seuls la CGT et les syndicats Sud appelaient à la grève, les perturbations sont restées limitées.

 

Trois TGV sur quatre circulaient en moyenne, selon la SNCF. Sur le réseau transilien en Ile-de-France, le trafic moyen aux heures de pointes était proche de deux trains sur trois. Deux trains sur trois circulaient également sur le réseau régional TER. Le trafic sur Eurostar et Thalys était normal.

 

Dans l'agglomération parisienne, le trafic était quasiment normal sur le métro et la plupart des lignes de RER, à l'exception du RER B, sur lequel deux trains sur trois circulent, a indiqué la RATP.

 

Dans les écoles, seuls la CGT, Sud éducation et le Snuipp, ont appelé à la grève, mais uniquement pour permettre aux enseignants d'aller manifester. En conséquence, le ministère de l'Education nationale recensait seulement 2,45% de grévistes dans le premier degré.

 

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