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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:02

 

http://www.lepoint.fr/monde/israel-palestine-salah-hamouri-je-n-ai-pas-ete-defendu-comme-un-vrai-citoyen-francais-20-12-2011-1410654_24.php

 

Salah Hamouri : « je n’ai pas été défendu comme un vrai citoyen français »

 

Libéré dimanche soir, le franco palestinien Salah Hamouri revient pour www.lepoint.fr sur ses sept années de captivité en Israël.

 

Sept ans. Il aura fallu presque sept ans pour que le jeune Franco-Palestinien Salah Hamouri recouvre la liberté. Une peine purgée dans sa quasi totalité pour que le président Nicolas Sarkozy intervienne en sa faveur, à l'occasion de la seconde vague de libération de cinq cent cinquante prisonniers palestiniens obtenue par le Hamas, en échange de la libération du soldat franco israélien Gilad Shalit. Pourtant, sept années durant, Salah Hamouri, accusé d’avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbin ultra orthodoxe Ovadia Yossef, n'a cessé de clamer son innocence. D'autant que l’acte d’accusation du jeune homme de 26 ans repose sur un complot "loin de la réalisation" et avec "des éléments essentiels manquants". Dans une interview au Point.fr, le Franco-Palestinien explique pourquoi Paris a fait véritablement preuve d'un « deux poids deux mesures » entre son cas et celui du soldat Gilad Shalit.

 

Le Point.fr : Salah Hamouri, quand avez-vous appris votre libération ?

 

Salah Hamouri : J'ai été transféré de ma prison mercredi dernier à six heures du matin vers un autre centre pénitentiaire du nord d'Israël, où j'ai passé une nuit. Cela a recommencé le jeudi, à 6 h 30, où j'ai été transféré dans une autre prison, au nord, où j'ai cette fois passé sept heures. C'est là que la Croix-Rouge m'a annoncé que mon nom figurait sur la liste de la seconde vague de prisonniers palestiniens libérés. J'ai été ensuite à nouveau déplacé dans une prison, dans le Sud cette fois. J'y ai passé les trois derniers jours, totalement isolé, avant ma libération dimanche à 22 heures.

Comment avez-vous réagi à cette annonce ?

Recouvrer la liberté est tout simplement extraordinaire. C'est comme une renaissance pour moi. Mais je n'arrive même pas à l'exprimer avec des mots. La liberté était ce qu'il y avait de plus cher à mes yeux.

Vous attendiez-vous à être libéré ?

Ayant fini ma peine, je devais normalement être libéré le 28 novembre.  Mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement. Ils ont annulé une loi administrative qui retirait une semaine à chaque année de condamnation  (cette loi autorisait la justice militaire israélienne à convertir au cours d’une même peine les années civiles – trois cent soixante cinq jours – en années administratives – trois cent quarante cinq jours. Dès lors, le franco palestinien devait passer cent quarante jours supplémentaires en prison, et ne pas sortir avant mars 2012, Note De La Rédaction). Après la première vague de libération de prisonniers, cette mesure permettait ainsi à la justice de remplir ses quotas de prisonniers palestiniens en nous maintenant en prison.

Le président Sarkozy est intervenu en votre faveur auprès du rabbin Ovadia Yossef. Avez-vous davantage d'informations à ce sujet ?

 

Je continue de croire que ma libération a été obtenue grâce aux efforts depuis sept ans de mon comité de soutien en France, présidé par Jean-Claude Lefort (député honoraire communiste, NDLR). C'est ce soutien qui a accentué la pression sur le gouvernement français afin qu'il utilise à son tour ses moyens de pression sur le gouvernement israélien pour obtenir ma libération. Celle-ci est la conséquence directe du travail acharné de mon comité de soutien.

 

Comment considérez-vous l'action du gouvernement français qui a demandé votre libération au bout de sept ans ?

L'intervention du gouvernement français n'est arrivée que trop tardivement. J'aurais voulu être libéré il y a des années. Or, pendant tout ce temps, les demandes de libération formulées par Paris n'étaient que trop timides. Je n'ai pas été défendu comme un vrai citoyen français.

Estimez-vous avoir été traité de la même façon que le soldat franco-israélien Gilat Shalit ?

Il est clair que, pendant toutes ces années de détention, il y avait une différence entre moi, un civil, et Gilad Shalit, un soldat. Malheureusement, la France n'a pas réagi sur les bases du droit international.

Receviez-vous en prison des informations sur la mobilisation en votre faveur ?

Mes amis et mes parents m'en informaient. Cela a été quelque chose de magnifique pour moi, et cela m'a soutenu psychologiquement. Cela m'a donné d'autant plus de foi et de croyance. La nécessité d'une amitié profonde entre tous les peuples.

Vous avez donc entendu parler du soutien de François Cluzet, et de la polémique qu’il a suscitée

Cet acteur a réalisé un geste tout bonnement héroïque, qui m'a énormément touché. Je l'ai d'ailleurs contacté et remercié depuis ma cellule. En s’exprimant au 13 heures de France 2 à mon sujet, François Cluzet a fait un choix d'autant plus admirable qu'il a subi par la suite beaucoup de pressions diverses... C'est pourtant ce que l'on appelle la liberté d'expression.

Comment avez-vous été traité en prison ?

Comme tous les prisonniers palestiniens, nous vivions dans des conditions difficiles, à huit par cellule. Les Israéliens nous mettaient constamment sous pression, de toutes les façons possibles. On nous empêchait par exemple de recevoir des livres, d'étudier, ou parfois de recevoir des visites.

Pourquoi avez-vous mené une grève de la faim en septembre ?

Je n'étais pas seul. Nous étions deux cent trente quatre prisonniers politiques à protester contre l'aggravation de nos conditions de détention depuis l'enlèvement du soldat Shalit. Cela m'a valu une semaine d'isolement, sans possibilité de voir ni ma famille, ni mon avocat, ni même le consul de France. Mais au bout du compte, l'administration israélienne s'est résignée à accepter nos revendications, même si elles n'ont pas été appliquées à ce jour.

Vous avez été accusé d'avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbin ultraorthodoxe Ovadia Yossef.

Les Israéliens continuent de parler de délit d'intention. Ma seule réponse, c'est que, pendant ce temps, onze mille Palestiniens, dont trois cent cinquante enfants, ont été arrêtés. C'est très grave. Du point de vue israélien, tout le peuple palestinien est condamné d'avance.

On vous accuse d'être un militant politique proche du Front de libération de la Palestine...

Je suis tout d'abord membre du peuple palestinien. Ce peuple, vivant sous l'occupation, est donc nécessairement politisé. J'ai toujours été militant pour les libertés de mon peuple. Ce droit à la liberté est reconnu au niveau international. Tous les peuples, les Français, les Vietnamiens et autres y ont droit. Je ne pense pas qu'il eût été acceptable en France de condamner la résistance du peuple français à l'occupation durant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je trouve inacceptable de condamner notre lutte. Notre peuple ne doit pas être exclu de l'histoire.

Maintenant que vous êtes libre, qu'allez-vous faire ?

Je vais rester quelques jours auprès de ma famille. Je vais ensuite essayer de me rendre en France pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour moi. Je suis français, ne l'oubliez pas.

Pendant votre incarcération, les Palestiniens ont connu deux bouleversements majeurs.  La demande de Mahmoud Abbas d’adhésion d’un Etat palestinien à l’ONU ainsi que les deux vagues de libération de détenus palestiniens obtenues par le Hamas en échange de la libération de Gilad Shalit.  Comment les avez-vous accueillies ?

Il existe bien évidemment une contradiction entre les deux méthodes. Je considère néanmoins les deux comme très importantes. Celle du Hamas m'a libéré, et celle de Mahmoud Abbas, je l'espère, permettra de libérer mon peuple.

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 15:49

 

http://www.fr.news.yahoo.com/maliki-demande-aux-kurdes-livrer-le-vice-président-143636862.html

 

Maliki demande aux kurdes de livrer le vice président irakien

 

BAGDAD (Reuters) - Le Premier ministre irakien, le chiite Nouri al Maliki, a demandé mercredi aux autorités kurdes de livrer à la justice le vice-président sunnite Tareq al Hachemi, réfugié au Kurdistan irakien depuis qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour terrorisme.

 

Ce nouveau conflit au sommet de l'Etat intervient alors que les dernières troupes américaines ont quitté l'Irak et fait craindre pour la stabilité du pays. La crise politique menace le fragile équilibre entre chiites, sunnites et Kurdes.

 

Lundi, la justice a lancé un mandat d'arrêt contre Hachemi à la suite d'aveux télévisés de ses gardes du corps, selon lesquels il entretiendrait des liens avec des éléments terroristes. Le vice-président s'est alors enfui au Kurdistan, une province semi-autonome.

 

"Nous demandons à nos frères du Kurdistan de se montrer responsables et de remettre la personne demandée à la justice. Sa fuite dans un autre pays serait source de problèmes", a dit Maliki lors d'une conférence de presse.

 

"Nous nous assurerons que Tareq al Hachemi bénéficie d'un procès juste", a-t-il ajouté.

 

Par la suite, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement avait convenu mardi d'inviter l'ensemble des forces politiques, y compris ceux qui n'ont pas eu d'élus aux législatives de 2011, à rencontrer dans les jours à venir tous les membres du gouvernement, le chef de l'Etat et les deux vice-présidents.

 

Mais le bloc Iraqiya, que dirige Hachemi, a immédiatement rejeté cette proposition. "Iraqiya refuse l'invitation au dialogue faite par Maliki étant donné que ce dernier constitue la principale cause de la crise actuelle et n'est pas un élément positif à une solution", a expliqué le parti du vice-président dans un communiqué.

 

Hachemi, qui rejette toutes les accusations, accuse Maliki de complot et a évoqué "des visées secrètes nourries par l'étranger", une expression visant le puissant voisin iranien dirigé par les chiites.

 

Le vice-président sunnite se dit prêt à comparaître devant la justice du Kurdistan, en la présence d'observateurs de la Ligue arabe.

 

Ce week-end, le Premier ministre a demandé aux députés de voter la défiance à l'encontre d'un autre dirigeant sunnite de premier plan, le vice-Premier ministre Saleh al Moutlaq.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 19:35

 

http://www.fr.news.yahoo.com/les-observateurs-la-ligue-arabe-en-syrie-pour-133525941.html

 

Les observateurs de la Ligue arabe en Syrie pour fin décembre

 

BEYROUTH (Reuters) - Une première équipe d'observateurs de la Ligue arabe arrivera en Syrie cette semaine, a annoncé mardi le secrétaire général de la Ligue arabe, au lendemain d'une des journées les plus meurtrières depuis la début de la répression, qui a fait une centaine de morts.

 

Les forces de sécurité syriennes ont abattu à la mitrailleuse des soldats déserteurs lundi dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, tuant une soixantaine d'entre eux, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

 

Selon cette ONG, quarante civils ont également été tués lundi dans d'autres endroits et trois personnes ont trouvé la mort mardi, dont deux dans la ville de Homs.

 

L'agence de presse d'Etat Sana écrit de son côté que les forces de sécurité ont tué cinq "terroristes" dans la province de Deraa lundi soir. Elle rapporte en outre que le président Bachar al Assad a promis la peine de mort à quiconque distribuerait des armes "avec pour objectif de commettre des actes terroristes".

 

Dans une interview accordée à Reuters au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al Arabi, a annoncé qu'une première équipe se rendrait en Syrie jeudi pour préparer l'arrivée du reste des cent cinquante observateurs de l'organisation panarabe, attendus avant la fin du mois.

 

La Syrie a tergiversé pendant des semaines avant de signer lundi un protocole qui l'engage à accepter la présence d'observateurs chargés de contrôler son application du plan de la Ligue arabe. Ce plan prévoit la fin des violences, le retrait des soldats hors des villes, la libération des prisonniers et le dialogue avec l'opposition.

 

"En l'espace d'une semaine, à partir du début de l'opération, nous saurons. Il ne nous faudra pas un mois", a déclaré al Arabi.

 

L'OPPOSITION EST SCEPTIQUE

 

Les activistes syriens pro-démocratie se montrent en revanche profondément sceptiques sur la réalité de l'engagement d'Assad à respecter le plan, qui, s'il est appliqué, pourrait encourager les manifestants à exiger son départ du pouvoir.

 

Certains chefs de l'opposition ont appelé à une intervention militaire extérieure pour protéger les civils des forces armées d'Assad.

 

Les autorités syriennes ont rendu difficile l'accès à l'information en interdisant à la plupart des journalistes étrangers d'entrer dans le pays.

 

D'après les Nations unies, plus de cinq mille personnes ont été tuées en Syrie depuis le début des protestations anti-Assad, en mars. Damas a affirmé il y a plusieurs semaines que mille cent membres des forces de sécurité avaient été tuées par des "bandes terroristes armées". Depuis lors, l'insurrection armée a gagné du terrain.

 

La Syrie a donné son accord au plan de la Ligue arabe début novembre, mais la violence a continué à faire rage, obligeant les pays arabes à prendre des sanctions financières contre la Syrie et à geler les visas des responsables syriens. Al Arabi a annoncé que ces mesures seraient maintenues jusqu'au rapport des observateurs.

 

Il a précisé que les pays du Golfe fourniraient soixante des cent cinquante observateurs, qui seront conduits par un général soudanais. Des journalistes accompagneront l'équipe.

 

Damas a déclaré que la Russie, ancien allié et fournisseur d'armes, l'avait incitée à signer le protocole sur les observateurs arabes.

 

L'assemblée générale de l'ONU a condamné dans un vote l'utilisation de la force par la Syrie pour réprimer les manifestations. La Russie et la Chine se sont abstenues.

 

"MANOEUVRES DILATOIRES"

 

Les dirigeants arabes veulent éviter que la Syrie ne sombre dans une possible guerre civile qui pourrait déstabiliser la région. L'Iran, allié de la Syrie, a qualifié l'accord "d'acceptable", sinon idéal.

 

Le département d'Etat américain a fait part quant à lui de son scepticisme. "Nous sommes moins intéressés par une signature sur un bout de papier que par les actions entreprises pour appliquer l'engagement", a déclaré une porte-parole.

 

En France, Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a dit espérer que les observateurs de la Ligue arabe pourraient accomplir rapidement leur mission, mais a rappelé que le président syrien avait un lourd passif d'accords rompus et souligné que le bilan de la répression pour la seule journée de lundi montrait qu'"il n'y a pas une minute à perdre".

 

"Depuis des mois on a vu Bachar al Assad ne pas tenir les engagements qu'il avait lui-même pris devant son peuple, multiplier les manoeuvres dilatoires devant la communauté internationale, trahir les promesses qui avaient été faites", a-t-il ajouté.

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 19:22

 

http://www.fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE7BJ0F620111220

 

Libre, le franco palestinien Salah Hamouri reste inflexible

 

DAHYIAT EL BARID, Cisjordanie (Reuters) - Le Franco-Palestinien Salah Hamouri, emprisonné par Israël pour avoir tenté d'assassiner un des rabbins les plus influents du pays, a déclaré après sa libération qu'il ne regrettait pas la voie qu'il avait choisie.

 

Agé de 26 ans, Salah Hamouri faisait partie des cinq cent cinquante prisonniers palestiniens libérés dimanche par Israël dans le cadre de la deuxième phase d'un accord qui prévoyait la libération de mille vingt sept prisonniers en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit. Ce dernier a été libéré en octobre après cinq ans de captivité dans la bande de Gaza aux mains du Hamas.

 

Salah Hamouri, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été emprisonné en 2005 avec deux complices pour avoir tenté d'assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti orthodoxe Shass aujourd'hui âgé de 91 ans. Il a toujours clamé son innocence.

 

"Cet homme est et restera le symbole du racisme et du fanatisme d'Israël", a déclaré Hamouri dans une interview accordée mardi à Reuters.

 

Le rabbin Ovadia Yossef avait fait à plusieurs reprises des déclarations anti-palestiniennes et souhaité la mort des Palestiniens.

 

Interrogé sur ses conditions d'emprisonnement, Salah Hamouri, dont la mère française avait appelé la France à l'aide, a dit qu'il avait vécu difficilement la séparation d'avec ses amis et sa famille. Mais il a ajouté: "Je suis certain de la voie que j'ai choisie et des choix que j'ai fait."

 

S'exprimant dans un français courant, Hamouri, qui possède également un passeport français, a dit qu'il voulait se rendre en France pour remercier tous ceux qui avaient fait campagne pour sa libération.

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:11

 

http://www.liberation.fr/monde/01012378243-wikileaks-le-proces-du-gi-taupe

 

Wikileaks : le procès du GI taupe

 

Accusé d’avoir divulgué des documents diplomatiques et militaires, Bradley Manning comparaissait vendredi.

 

Par Fabrice Rousselot, correspondant à New York

 

Parmi les nombreux mails dans lesquels il reconnaît avoir transmis des câbles diplomatiques confidentiels sur les guerres en Irak et en Afghanistan à WikiLeaks, Bradley Manning s’est justifié en écrivant qu’il voulait «que les gens sachent la vérité».

 

Dix-huit mois après son arrestation, cela lui a valu de comparaître vendredi devant un tribunal militaire du Maryland, qui doit déterminer si le soldat et ancien analyste en renseignements sur une base proche de Bagdad va bientôt passer devant une cour martiale. Manning, qui fête ce samedi ses 24 ans, est sous le coup de trente sept chefs d’inculpation, dont «collusion avec l’ennemi», «diffusion de renseignements militaires», «publications sur Internet de renseignements qui seront accessibles à l’ennemi» et «fraude et violation du règlement militaire». Il risque la prison à vie.

 

Inconnu. Au printemps 2010, Bradley Manning fut ainsi la principale victime collatérale du scandale WikiLeaks, quand le site de Julian Assange a commencé à publier des milliers de rapports sur les coulisses américaines de la guerre en Irak et en Afghanistan.

 

Il est interpellé fin mai, accusé d’être à l’origine des fuites, notamment d’une vidéo montrant l’équipage d’un hélicoptère américain riant aux éclats après avoir abattu onze «combattants», dont on apprendra plus tard qu’ils comptaient en réalité un photographe de Reuters et son chauffeur. Le soldat, alors un illustre inconnu au visage d’adolescent, a eu le malheur de confier ce qu’il faisait sur le Net à un hacker du nom d’Adrian Lemo, qui l’a ensuite dénoncé au FBI.

 

Depuis, Manning est au cœur d’une vaste bataille d’opinion aux Etats-Unis. Il a le soutien de nombreux groupes qui estiment qu’il est un «héros» pour avoir divulgué les dessous des interventions américaines. Pour d’autres, il n’est ni plus moins qu’un «traître», qui a mis en danger la nation tout entière. En août 2010, l’élu républicain du Michigan Mike Rogers avait estimé que «l’exécution était la seule punition à la hauteur du crime commis». La semaine dernière, il a ajouté que «le fait de livrer des informations classées défense et de compromettre la sécurité nationale américaine était un crime extrêmement sérieux».«Il est emprisonné pour avoir fait ce que tout citoyen honnête devrait faire», rétorque Zach Pesavento, l’un des responsables de Free Bradley Manning, son réseau de soutien. Le traitement subi en détention par le soldat a soulevé une vaste polémique en Amérique.

 

La comparution, vendredi, de Manning devant la cour militaire de Fort Meade est sa première apparition publique depuis son arrestation. Pendant plusieurs mois, il a été maintenu en isolation totale et sous surveillance constante dans le pénitencier militaire de Quantico, au sud de Washington. En mars, il a été contraint durant plusieurs jours de dormir nu, sous prétexte qu’il aurait pu s’étrangler avec l’élastique de son slip. A tel point qu’Amnesty International a protesté. et que le porte-parole de la Maison Blanche, PJ Crowley, avait du démissionner après avoir jugé que ces conditions de détention étaient « ridicules, contre-productives et stupides »Finalement, en avril, Manning a été transféré dans une prison du Kansas. L’ONU s’est néanmoins intéressée à son cas, et un rapporteur spécial sur la torture, Juan Mendez, doit prochainement publier un rapport.

 

Durant les cinq jours que vont durer ces audiences préliminaires, David Coombs, l’avocat de Manning, devrait à la fois tenter de minorer l’impact des documents rendus publics par WikiLeaks et insister sur la santé mentale de son client. Durant ses échanges de messages électroniques, Manning avait souligné combien il était choqué par ce qu’il voyait en Irak. Il disait aussi se sentir isolé du fait de son homosexualité, qu’il ne pouvait révéler à cause de la politique «Don’t ask, don’t tell» alors en vigueur dans l’armée. Surtout, Coombs a fait part de son intention de faire témoigner une partie du gouvernement, plus précisément Barack Obama. En avril, le Président avait en effet répondu à une question en assurant que Manning «avait enfreint la loi». Mais la requête de l’avocat a pour l’instant été rejetée par la cour militaire. «C’est absolument inadmissible, poursuit Pesavento. Cette remarque va évidemment avoir une influence sur les procédures à venir. Manning ne peut pas bénéficier d’un procès juste

 

Déclencheur. Les partisans de Manning assurent que son action a pu servir de déclencheur au printemps arabe. Plusieurs des câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks montraient par exemple pour la première fois que l’administration Obama ne soutiendrait pas le président Ben Ali en Tunisie en cas de potentiel coup d’Etat. «Il est aussi un héros pour ces mouvements que toute la planète a applaudis», écrivait il y a quelques jours un anonyme sur le site Free Bradley Manning.

 

Vendredi, le soldat Manning s’est présenté devant le tribunal du Maryland dans des conditions de sécurité renforcées. Très peu de journalistes ont eu l’autorisation de suivre sa comparution, interdite aux caméras de télévision. A l’extérieur, des dizaines de partisans, dont certains membres d’Occupy Wall Street, le mouvement qui proteste contre les inégalités depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis, brandissaient des pancartes pour réclamer «une libération immédiate».

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 20:56

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-vice-pr%C3%A9sident-irakien-vis%C3%A9-par-un-mandat-183216445.html

 

Le vice président irakien visé par un mandat d’arrêt

 

BAGDAD (Reuters) - La justice irakienne a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre du vice-président Tareq al Hachemi.

 

Elle l'a fait après avoir obtenu des aveux selon lesquels ce dirigeant de la minorité sunnite serait lié à des "activités terroristes", a annoncé lundi le général Adel Daham, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

Ces confessions, a-t-il dit lors d'une conférence de presse, émanent de suspects identifiés comme étant des gardes du corps de Hachemi.

 

Auparavant, on avait appris auprès de la sécurité irakienne que la justice avait interdit au vice-président Hachemi de quitter le pays.

 

D'après ces sources, ce mandat d'arrêt a été émis après l'arrestation, il y a deux semaines, de quatre gardes du corps d'Hachemi qui l'ont accusé d'entretenir des liens avec le terrorisme.

 

"Nous avons reçu un ordre d'interdiction de voyager (à l'étranger) concernant Hachemi", avait confirmé un haut responsable de la sécurité en précisant qu'il émanait de cinq juges enquêtant sur des allégations concernant le vice-président.

 

Dans un communiqué publié lundi, ce dernier accuse le gouvernement dirigé par Nouri al Maliki, membre de la majorité chiite, de se livrer à "un harcèlement délibéré".

 

Il évoque l'exemple de son avion retenu pendant trois heures à l'aéroport de Bagdad alors qu'il se rendait à Souleymanieh, au Kurdistan, pour y rencontrer le chef de l'Etat irakien.

 

Selon sa version, les forces de sécurité ont interpellé trois de ses gardes du corps qui revenaient de l'aéroport. Le dispositif de sécurité entourant depuis plusieurs semaines le domicile d'Hachemi avait été renforcé.

 

Le vice-président exige la remise en liberté immédiate de ses trois gardes en indiquant avoir fait preuve jusqu'ici de "beaucoup de patience".

 

Cette affaire illustre le risque de relance des tensions communautaires en Irak au moment où le dernier soldat américain vient de quitter ce pays après l'intervention militaire de 2003 visant à renverser le régime de Saddam Hussein.

 

Le Premier ministre a, en outre, demandé au Parlement de voter une motion de défiance à l'égard d'un autre responsable éminent de la minorité sunnite, le vice-Premier ministre Saleh al Moutlaq, en raison de son manque de confiance dans le processus politique.

 

Hachemi et Moutlaq sont des dirigeants du bloc Irakiya, un groupe laïque soutenu par les sunnites qui s'est rallié à contrecoeur au gouvernement de coalition de Maliki.

 

Depuis quelque temps, ce groupe boycotte les travaux parlementaires en se plaignant d'être marginalisé alors même qu'il constitue le plus important bloc dans cette assemblée.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:58

 

http://www.fr.news.yahoo.com/un-demi-millier-palestiniens-lib%C3%A9r%C3%A9s-dont-salah-hamouri-214828786.html

 

Un demi-millier de palestiniens libérés, dont Salah Hamouri

 

RAMALLAH/GAZA (Reuters) - Israël a libéré dimanche cinq cent cinquante prisonniers palestiniens dans le cadre de la deuxième phase de l'échange avec le soldat franco-israélien Gilad Shalit, libéré en octobre après cinq ans de captivité dans la bande de Gaza entre les mains du Hamas.

 

Le Franco-Palestinien Salah Hamouri fait partie de ces prisonniers libérés à la tombée de la nuit, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

 

Le 18 octobre, Israël avait libéré quatre cent cinquante prisonniers lors de la première phase du plan d'échange.

 

La quasi-totalité des Palestiniens ont franchi un point de passage vers la Cisjordanie, d'où ils étaient originaires. Des milliers de compatriotes les attendaient ou faisaient la fête à Ramallah, agitant des drapeaux du Fatah.

 

Deux bus de quarante et un prisonniers sont eux arrivés dans la bande de Gaza, via Rafah, escortés par la Croix-Rouge.

 

La plupart des prisonniers purgent des peines de prison pour tentative d'homicide, tentative d'attentats ou appartenance à un groupe terroriste.

 

Salah Hamouri, 26 ans, a passé six ans en prison en Israël, condamné pour tentative d'assassinat du rabin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti orthodoxe Shass. Il a toujours clamé son innocence. Hamouri devait être libéré le 12 mars prochain.

 

Dans un communiqué, Paris "remercie le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) et le gouvernement israéliens pour ce geste demandé par le président de la République (Nicolas Sarkozy)".

 

Le Quai d'Orsay dit avoir "plaidé sans relâche en faveur de cette libération anticipée".

 

L'association France Palestine Solidarité estime à l'inverse "que cette libération aurait pu intervenir plus tôt si les autorités françaises s'étaient investies clairement en sa faveur comme elles l'ont fait avec force pour d'autres cas".

 

Le mouvement islamiste du Hamas, qui a enlevé Gilad Shalit en 2006 lors d'un raid transfrontalier, a présenté l'accord d'échange de prisonniers comme une victoire contre Israël et un succès de sa stratégie de résistance armée face à la recherche de compromis défendue par le président Mahmoud Abbas.

 

Gilad Shalit est rentré le 18 octobre en Israël. Conclu après une médiation de l'Egypte, cet échange d'un Israélien contre un millier de Palestiniens avait été accueilli avec un mélange de soulagement et d'amertume dans l'Etat hébreu.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:35

 

http://fr.news.yahoo.com/damas-sign%C3%A9-le-protocole-la-ligue-arabe-123319036.html

 

Damas a signé le protocole de la Ligue arabe

 

LE CAIRE (Reuters) - La Syrie a signé lundi le protocole de la Ligue arabe qui autorise l'envoi d'observateurs étrangers, sur les conseils de la Russie, a déclaré lundi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al Moualem.

 

"Ils nous ont conseillé de signer le protocole et nous avons suivi leurs conseils", a t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée à Damas.

 

Moscou, allié de longue date de Damas, a accentué la semaine dernière sa critique contre les représailles du président Bachar al Assad à l'encontre des manifestants en présentant un projet de résolution devant le Conseil de sécurité de l'Onu.

 

Walid al Moualem a déclaré que la Syrie accueillerait les observateurs de la Ligue arabe, comme le prévoit l'accord.

 

"La signature du protocole marque le début de notre coopération avec la Ligue arabe", a-t-il ajouté.

 

Un journaliste de Reuters précise que l'accord a été signé par le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, au siège de la Ligue arabe, au Caire.

 

Dimanche, le Qatar, l'un des pays arabes en pointe dans les pressions exercées sur le régime syrien pour qu'il mette fin à la répression du mouvement de contestation, disait disposer d'informations selon lesquelles le président Assad signerait prochainement l'accord préparé par la Ligue arabe.

 

Ce plan de sortie de crise prévoit le retrait des soldats déployés dans les villes de Syrie, la libération de milliers de prisonniers politiques, l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition et l'envoi d'observateurs pour contrôler sa mise en oeuvre.

 

La Ligue arabe, dont le plan remonte à début novembre, a suspendu depuis la Syrie et annoncé des sanctions contre le régime de Bachar al Assad.

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 20:56

 

http://www.kapitalis.com/fokus/62-national/7366-tunisie-moncef-marzouki-denonce-lla-repression-methodique-des-autorites-syriennesr.html 

 

Moncef Marzouki dénonce « la répression méthodique des autorités syriennes »

 

Le nouveau locataire du palais de Carthage a assisté, vendredi, aux travaux du premier congrès du Conseil National Syrien (l’opposition) qui se tient à huis clos, deux jours durant, à Gammarth.

Lors de son discours, le président de la république, qui parlait devant pas moins de  deux cent participants et défenseurs de droits de l’homme syriens, dont Borhane Ghalioun et Abdallah Turkmeni, a appelé à ce que le Conseil national syrien (CNS) veille à ne pas dévier de la voie pacifique de la révolution «son principal point fort». Seule voie qui va permettre, selon lui, la mobilisation davantage de sympathisants dans le monde et d’augmenter la pression sur le régime.

Moncef Marzouki a notamment mis en garde contre les risques d’un conflit communautaire qui pourrait déboucher «sur une guerre civile coûteuse en vies et en ressources», soulignant, dans ce contexte, la nécessité de tirer profit des pressions exercées sur le régime pour s’enraciner davantage dans la rue et non pour exiger une intervention étrangère.

Le président de la république a exhorté les consciences vives en Syrie «à tenir compte du fait que le sang versé est celui des enfants du peuple... et que les peuples ne peuvent vivre en esclavage... que le recours à la seule solution sécuritaire et militaire n’est que dilapidation de vies et de ressources».

 

Seul le peuple syrien peut changer son destin

 

Le chef de l’Etat a indiqué aux congressistes que le peuple syrien est le seul capable de créer des formes de résistance et de lutte et à poursuivre ses objectifs afin d’instaurer une citoyenneté libre et digne.

Il a souligné que ce qui favorise une intervention étrangère est la violence du régime et non le caractère pacifique des protestations de rue et de l’opposition. Moncef Marzouki a affirmé que la Tunisie nouvelle qui a choisi la liberté et la  démocratie «ne peut rester silencieuse face à la répression méthodique menée par les services de sécurité et les forces armées syriennes» appelant «à arrêter la violence contre le peuple syrien et à instaurer un régime démocratique qui exprime sa volonté».

Moncef Marzouki a, d’un autre côté, rappelé au régime de Bachar Al Assad  que «toute goutte de sang versée va élargir davantage le fossé existant déjà entre lui et le peuple et contribuera à son isolement international».

De ce congrès qui se tient en Tunisie, symbole du Printemps arabe,  les participants vont réclamer «une protection internationale du peuple syrien», mais pas une intervention militaire internationale.

De son côté, Borhane Ghalioun lance un appel à la communauté internationale, ainsi qu’à la Ligue des Etats arabes à faire pression sur la Russie afin de permettre l’approbation d’une résolution du conseil de sécurité contre le régime syrien dans les plus brefs délais.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 20:36

 

Recep Tayyip Erdogan invite la France à revisiter son histoire

 

ISTANBUL (Reuters) - Recep Tayyip Erdogan a de nouveau pris pour cible la France en invitant samedi Paris à revisiter son histoire coloniale plutôt que le passé ottoman de la Turquie.

 

Cette attaque du Premier ministre turc intervient à cinq jours de l'examen par les députés français d'un texte de l'UMP rendant illégale la négation du génocide arménien de 1915.

 

"Ceux qui veulent étudier un génocide feraient mieux de se retourner sur leur passé et de se pencher sur leur propre histoire, sale et sanglante", a-t-il dit à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Mustapha Abdeljalil.

 

"Si l'Assemblée nationale française veut s'intéresser à l'Histoire, qu'elle prenne la peine de s'enquérir sur les événements en Afrique, au Rwanda et en Algérie.

 

"Qu'elle fasse des recherches pour savoir combien de personnes les soldats français ont tuées, comment ils les ont tuées et avec quelles méthodes inhumaines", a ajouté le chef du gouvernement turc, dont c'est la première déclaration depuis son opération chirurgicale.

 

Vendredi, Ankara a prévenu la France que les relations entre les deux pays risquaient de subir de graves conséquences si le Parlement français votait la loi rendant illégale la négation du génocide arménien de 1915.

 

Le président Nicolas Sarkozy avait froissé la Turquie début octobre en lui donnant quelques mois pour reconnaître le génocide arménien de 1915, faute de quoi la France pourrait légiférer pour sanctionner pénalement le négationnisme turc.

 

La proposition de loi, soumise par l'UMP, le parti majoritaire, doit être examinée jeudi à l'Assemblée nationale.

 

La commission des Lois de l'Assemblée a adopté le 7 décembre à l'unanimité moins deux voix ce texte, qui prévoit une peine d'un an de prison et une amende de quarante cinq mille euros en cas de contestation du génocide.

 

DIASPORA ARMÉNIENNE EN FRANCE

 

Dans sa lettre au président Nicolas Sarkozy, Erdogan écrivait: "Cette proposition de loi vise de façon hostile la République turque, la nation turque et la communauté turque vivant en France".

 

"Je veux dire clairement que de telles mesures auront de graves conséquences pour les relations futures entre la Turquie et la France sur les plans politique, économique, culturel et dans tous les autres domaines, et que la responsabilité en incomberait à ceux qui ont pris cette initiative".

 

La France est le cinquième marché mondial pour les exportations françaises.

 

L'Arménie, soutenue par de nombreux historiens et Parlements mondiaux, estime à un million cinq cent mille le nombre de victimes tuées lors des massacres, qu'elle considère comme le fruit d'une politique délibérée de l'Empire Ottoman dans ce qui est aujourd'hui l'est de la Turquie.

 

Ankara affirme de son côté qu'il ne s'agissait pas d'un génocide et que de nombreux Turcs musulmans et Kurdes ont également été tués lors de

l'invasion des troupes russes en Anatolie orientale, parfois avec l'aide de milices arméniennes.

 

La diaspora arménienne en France, forte d'un demi-million de personnes, est un enjeu électoral avant l'élection présidentielle du printemps 2012.

 

En visite d'Etat en Arménie, le chef de l'Etat français avait estimé début octobre que la reconnaissance par Ankara du massacre d'Arméniens par les Turcs serait un "geste de réconciliation".

 

Dans ce cas, avait-il dit, la France s'en tiendrait à sa législation actuelle, qui reconnaît officiellement depuis janvier 2001 l'existence de ce génocide.

 

La loi française du 29 janvier 2001 dispose que "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915". Le vote de cette loi avait déjà provoqué de vives réactions d'Ankara.

 

Si la Turquie persiste à le nier, en revanche, "la France considérerait qu'elle devrait aller plus loin dans la modification de sa législation pour que le négationnisme soit condamné pénalement", avait-il ajouté.

 

Les relations entre Ankara et Paris sont déjà très tendues en raison du refus de la France de voir la Turquie adhérer à l'Union européenne. Les négociations ont commencé en 2005 mais de nombreux chapitres sont actuellement bloqués par Paris.

 

 

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