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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 22:03

 

http://www.lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=2152:le-parlement-islandais-a-vote-mardi-en-faveur-de-la-reconnaissance-dun-etat-palestinien&catid=81:textes-a-ne-pas-manquer&Itemid=59

 

Le parlement islandais a voté mardi 29 novembre 2011 en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’intérieur des frontières antérieures à la Guerre des six jours en 1967.

 

Trente huit députés islandais sur soixante trois ont voté en faveur de la résolution présentée par le ministre des Affaires étrangères Oessur Skarpedinsson, tandis que treize parlementaires se sont abstenus et que douze étaient absents. Aucun député n’a voté contre.

 

Le parlement (Althingi) « autorise le gouvernement à reconnaître la Palestine en tant qu’Etat indépendant et souverain dans le cadre des frontières antérieures à la Guerre des six jours de 1967 », indique la résolution votée par le parlement.

 

La résolution « appelle Israël et les Palestiniens à rechercher la réconciliation avec un traité de paix fondé sur les droits nationaux et les résolutions des Nations unies, qui implique une reconnaissance mutuelle de l’Etat d’Israël et de l’Etat de Palestine ».

 

Le parlement souligne également que « l’OLP, l’Organisation de libération de la Palestine, est le représentant légal de tout le peuple palestinien et rappelle les droits des réfugiés palestiniens au retour dans leurs foyers précédents », tout en appelant les deux parties à mettre fin aux violences.

 

Les dirigeants palestiniens luttent pour obtenir le statut d’Etat membre à part entière de l’ONU après le dépôt d’une candidature par le président palestinien Mahmoud Abbas lors de l’assemblée générale des Nations unies le 23 septembre.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 21:51

 

Stéphane Hessel et Jacques Gaillot à Argenteuil

Samedi 14 Janvier 2012 à 14 heures

Salle du cinéma Jean Gabin

Parc de la mairie d’Argenteuil

12/14 Boulevard Léon Feix 95 100 Argenteuil

 

En soutien au Collectif Ali Ziri, ce retraité mort « plié » par des policiers

 

Deux ans et demi après la mort d’Ali Ziri, suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil le 9 juin 2009 avec son ami, Arezki Kerfali, conducteur du véhicule, les policiers impliqués dans  la  mort  du  retraité algérien âgé de 69 ans sont toujours en fonction. C’est inacceptable ! Le 24 juillet 2009, l’Institut médico légal de Paris rend les conclusions d’une autopsie qui relève l’existence de vingt sept hématomes, et démontre qu’«Ali Ziri est mort suite à un arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui postérieur dorsal».

 

Le 15 avril 2011, les conclusions de nouveaux examens complémentaires affirment que « le manque de discernement des policiers a conduit à des comportements qui n’étaient pas sans conséquence sur l’état de santé d’Ali Ziri.». Il y a aussi l’avis de l’ex-CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité), évoquant un «traitement inhumain et dégradant».

 

Tout confirme que des violences policières sont à l’origine de la mort d’Ali Ziri.

 

Et pourtant tous les actes demandés par les avocats de la famille Ali Ziri, comme l’audition des témoins et des policiers par un juge d’instruction et la reconstitution des faits, ont été refusés par le Procureur de la République de Pontoise. Par contre Arezki Kerfali, pourtant victime et témoin vivant, reste lui poursuivi pour outrage.

 

Aujourd’hui, l’instruction est close. C’est en janvier 2012 que ce même procureur doit rendre ses réquisitions. Le collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri redoute un non-lieu, qui se traduirait tout simplement par l'abandon des poursuites contre les policiers impliqués dans la mort du retraité algérien.

 

Indignez vous et retrouvons nous ensemble pour exiger vérité et justice

 

 

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 21:31

 

http://www.fr.news.yahoo.com/cuba-lib%C3%A8re-plus-2-500-d%C3%A9tenus-annonce-une-194408168.html

 

Cuba libère plus de deux mille cinq cent détenus, annonce une ONG

 

LA HAVANE (Reuters) - Plus de deux mille cinq cent détenus ont été libérés par les autorités cubaines au cours des derniers jours dans le cadre d'une amnistie à l'occasion du Nouvel An, rapporte mardi une organisation locale de défense des droits de l'homme.

 

L'annonce de cette mesure de clémence intervient avant la visite du pape Benoît XVI prévue au printemps.

 

Le président Raul Castro avait indiqué vendredi que le Conseil d'Etat, organe dirigeant, avait amnistié plus de deux mille neuf cent prisonniers de droit commun.

 

Castro avait précisé que cela concernait les détenus âgés de plus de 60 ans, les malades, les femmes et certains jeunes délinquants qui n'avaient pas de casier judiciaire.

 

"Nous estimons à plus de deux mille cinq cent le nombre de prisonniers qui ont été libérés dans toutes les provinces et le processus se poursuit", a dit Elizardo Sanchez, président de la Commission cubaine des droits de l'homme.

 

Il a précisé que cinq détenus politiques figuraient parmi les personnes remises en liberté.

 

En 2010, les autorités cubaines ont libéré cent trente prisonniers politiques dans le cadre d'un accord conclu avec l'Eglise catholique.

 

Selon les dissidents, une soixantaine de personnes seraient toujours emprisonnées pour des motifs politiques.

 

Raul Castro avait également précisé que quatre vingt six ressortissants étrangers originaires de vingt cinq pays et condamnés pour crimes contre Cuba figuraient sur la liste des amnistiés.

 

Plusieurs diplomates occidentaux ont déclaré attendre d'être contactés par les autorités cubaines pour connaître le sort de leurs ressortissants emprisonnés.

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 20:21

 

 

Chili : Bilan 2011 et perspectives 2012 du mouvement étudiant

 

"Le Chili est une cocotte minute"

 

25 Décembre 2011 Par Patricio Paris

 

 

Interview par Ruben Andino Maldonado de la revue chilienne Punto Final, 11 décembre 2011.

 

 

Traduit par Ulises Urriola

 

 

Le  Secrétaire général de la Fédération d'étudiants de l'Université  de Valparaiso, Sebastián Farfan Salinas, tire un bilan positif  de la mobilisation étudiante. Il affirme  que de nouvelles  actions  à venir en 2012 permettront de se diriger vers une éducation publique, gratuite et de qualité, depuis la maternelle jusqu'à l'enseignement supérieur.

 

Farfan affirme que ce prochain été [austral] servira à reconstituer ses forces et redonner un nouvel élan à la cause étudiante. Mais cette fois-ci,  -observe t'il-  ce sera avec une conscience plus grande sur le rapport existant entre les demandes propres au mouvement des étudiants et les autres revendications, qui exigent un changement  du modèle néolibéral et des institutions héritées de la dictature.  Il reconnaît des différences au sein du mouvement qui ont trait à l'exigence de la gratuité de l'éducation et au le rôle que s'assigne le Parlement dans l'espace nécessaire à la résolution des revendications sociales.  Farfan adopte une position critique à l'égard des dirigeants politiques et des parlementaires. Il prévoit que les étudiants interviendront aux prochaines élections  municipales en tant que groupe de pression  en faveur de ceux qui  s'engagent non seulement dans la transformation non seulement de l'éducation,  mais  aussi du pays.

 

Sebastián Farfan a vingt-trois ans. Il est né à Playa Ancha, une commune de Valparaiso et il vit près de Quilpué. Il fait des études d'histoire à l'Université de Valparaiso et il s'intéresse à particulièrement à la recherche sur l'histoire du Chili. Il avoue que ses professeurs ont joué un rôle important dans sa formation politique et dans la compréhension des phénomènes sociaux. Il appartient au « Collectif d'Etudiants Mobilisés » qui regroupe  un vaste nombre de jeunes de gauche. Ce collectif qui travaille en silence  a pour but de regrouper les étudiants et de gagner les élections aussi bien dans l'enseignement secondaire qu'universitaire dans tout le pays. « Je suis arrivé à ce poste, explique-t-il, suite à un long processus où il aura fallu déplacer  les directions conciliatrices du PC et de la Concertation [alliance gouvernant de 1990 à 2010, composée du  Parti Socialiste, Démocratie Chrétienne, Parti pour la Démocratie, Radical Social Démocrate]. 

 

Que veut dire aujourd'hui, une gauche « révolutionnaire » ?

 

Sebastián Farfan : Comme résultat de l'offensive néolibérale des années 1980, la gauche s'est dispersée créant un vide toujours non rempli. Nous sommes un collectif qui prétend occuper cet espace  pour contribuer à une transformation radicale des conditions de vie actuelles que subissent les Chiliennes et les Chiliens.

 

Nous ne relevons pas tout de suite le défi de lever un référent  en tant que tel, parce que nous pensons que c'est une  construction  à long terme, même si les délais se raccourcissent. Le mot révolution a été mal utilisé (abusé) et les groupes qui ont revendiqué le mot sont plutôt marginaux. C'est pour cela que nous misons sur la création d'un projet massif que puisse changer les institutions politiques  et économiques. Programme, stratégie  et  tactiques sont à construire. Nous avons la volonté de produire un changement de fond, reconnaissant que ceux qui ont lutté auparavant ont été effacés intentionnellement  de la mémoire collective de notre peuple.

 

Cette gauche a une histoire de défaites. Quelle serait sa nouvelle physionomie ?

 

Sebastián Farfan : Il y a des défaites, des expériences et  de l'apprentissage. On ne peut pas enterrer les rêves de plus d'un siècle de lutte révolutionnaire. Nous avons la conviction que les expériences du dernier siècle ont été l'aube d'un changement Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il faut maintenant agir et dépasser des dogmatismes qui nous ont conduits à adopter des schémas étroits faisant obstacle à la saisie de la réalité.  Aujourd'hui la société est plus complexe avec un capitalisme ayant muté par rapport aux analyses  faites par  Marx  et  d'autres penseurs. Tout doit se construire et à partir de ce constat, nous devons réfléchir à la façon de mettre fin à la bureaucratisation de la politique en apprenant à faire de la politique avec de nouvelles méthodes de travail et à comprendre ce qu'est la lutte sociale. Pour devenir dirigeant, il faut être lié à la base et il est vital de renforcer la capacité d'organisation. Sans un peuple organisé et éduqué, le groupe dirigeant  finit par se  bureaucratiser et s'approprier le pouvoir pour ses propres  fins.

 

Pour transformer la société, il n'y a pas des formules préétablies, même si nous nous nourrissons de différentes expériences. Notre défi est de faire une analyse concrète de la société chilienne  et du monde actuel et à partir de là, dessiner la stratégie. Il y a des questions auxquelles nous pouvons apporter notre contribution, mais pour d'autres, nous devons apprendre  des générations précédentes pour élaborer un projet qui permette changer le Chili.

 

Comme beaucoup de jeunes, nous nous sommes lancés dans l'activité politique cette année, avons la plus grande disponibilité à réfléchir sur des choses qui jusqu'à présent semblaient être des préoccupations de gens isolés. C'est de ces choses dont on parle dans les occupations et les mobilisations, idées sur lesquelles on n'échangeait pas auparavant. Devant la dispersion de la gauche et notre méfiance, il faut faire un pas en avant  et nous sommes prêts à le faire.

 

Bilan et projection

 

Quel est l'avant et l'après du mouvement étudiant ?

 

Sebastián Farfan : C'est important de  faire un bilan et sa projection. Il faut reconnaître à quel point ont changé les conditions du mouvement étudiant. Il se caractérisait seulement comme une lutte pour des revendications corporatistes, pour quelques « pesos » ou un crédit de plus, etc. Maintenant, nous avons réussi à formuler nos demandes de fond qui vont au-delà du corporatisme. Cela nous a permis, en tant qu'étudiants, de faire un saut qualitatif  dans nos mentalités.

 

Peu importe  s'ils nous pointent comme des « ultras », nous insisterons sur la gratuité de l'éducation parce que  rien que de se poser la question nous oblige à savoir comment nous comptons le  faire. Alors nous répondons : si le cuivre est aux mains d'entreprises  étrangères, il faut les exproprier ». Si les riches ne paient pas des impôts, il faut faire une réforme fiscale. Et si la Constitution ne sert pas à démocratiser le pays, changeons-là.

 

En quelques mois, nous, les étudiants, avons compris que nous ne sommes pas les seuls agents du changement. Nous devons travailler avec d'autres acteurs sociaux. Sans les travailleurs, il n'y a pas  de transformation sociale possible. Nous devons construire cette force commune. C'est pourquoi nous sommes liés aux travailleurs et des habitants des quartiers, sous la forme d'Assemblées populaires à Valparaiso et dans bien d'autres régions du Chili. La mobilisation sociale a mis en question l'institutionalité héritée  de la dictature. Aujourd'hui on débat ouvertement sur la légitimité de la Constitution et de ses lois verrouillées. S'ouvre un horizon institutionnel démocratique similaire à celui que vivent d'autres  pays de l'Amérique latine où les peuples s'autonomisent, s'attribuent un pouvoir et démarrent des processus de changements sociaux.

 

En ce moment au Chili, une crise d'hégémonie est en train de se développer et les concepts propres à la classe dirigeante sur la démocratie et la croissance économique commencent à vaciler. Les citoyens les contestent et commencent à débattre de projets alternatifs.

 

Bien que les travailleurs ne se soient pas mobilisés massivement avec nous cette année, il y a eu quelques foyers. J'ai été frappé de voir sur les barricades du 4 août [2011] à Santiago, des habitants de quartiers de Nuñoa, Puente Alto et d'autres communes nous soutenant en frappant des casseroles et sous d'autres formes. Il y a un éveil social qui s'exprime dans la rue, soit contre la mauvaise qualité du transport public, soit pour une amélioration des salaires, soit pour la reconstruction immobilière suite au tremblement de terre de 2010, soit pour la défense de l'environnement ou pour [la non-augmentation du prix] du gaz dans la région de Magellan. Ces foyers de conflit décèlent un malaise qui commence à s'exprimer dans différents secteurs de la société.

 

La vieille gauche

 

Quelle est l'incidence du facteur générationnel dans  la lutte sociale ?

 

Sebastián Farfan : Il y a une génération qui a subi la triple défaite : celle de 1973, la transition négociée qui a écarté les acteurs du mouvement populaire réactivé entre 1983 et 1987 et enfin le choc émotionnel suite à la chute de l'Union Soviétique et des « socialismes réels ».  Les rêves de transformation  sont partis en fumée et même il a été déclaré la fin de l'Histoire.

 

La nouvelle génération fait irruption sur la scène  avec une nouvelle manière de penser. Ce qui nous permet de dire que nous en avons assez de ce qui se passe au Chili. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de sortir dans la rue, sans trop savoir au début ce que nous étions en train de faire. Maintenant, il y a des milliers de jeunes qui discutent de la politique dans les centres d'études et les réseaux sociaux. Ceux qui dirigent ce pays enfermés entre quatre murs, devraient prendre note qu'il y a une nouvelle génération qui ne veut pas simplement changer l'éducation mais qui a des  objectifs plus ambitieux.

 

Quelles critiques vous faites à la vieille gauche ?

 

Sebastián Farfan : Il y a une gauche à caractère révolutionnaire qui souffre d'une  dispersion frappante, presque tragi-comique. Il y a trop de dogmatisme, beaucoup  des plaies  ouvertes, beaucoup des divisions. Nous avons besoin d'unité et d'une alternative commune claire. A partir de la mobilisation sociale, nous croyons qu'il est nécessaire faire le pas et récréer une alternative de gauche.

 

Il y a aussi une gauche traditionnelle, essentiellement représentée par le PC, parti que nous respectons et valorisons, mais qu'il traîne beaucoup de tares du passé. Une conséquence de tout ça c'est que les gens ne trouvent pas dans le PC une alternative valable. Le stalinisme pèse encore et il y a dans son sein beaucoup de dogmatisme qui l'amène à s'auto-considérer comme la seule alternative de la gauche chilienne. Cette gauche chilienne voue un culte à l'institutionalité  en vigueur et même si nous n'écartons pas la possibilité de prendre des charges de maire, de député ou de sénateur, des tribunes importantes certes, nous ne tenons pas du tout à être la cinquième roue du carrosse des secteurs politiques que nous critiquons. Combien de critiques a fait le PC à la Concertation et maintenant il veut aboutir à des accords avec  elle ! Ils parlent même d'une candidature présidentielle conjointe !

 

C'est un signal très négatif. Ils disent qu'il s'agit d'un pas tactique, mais bien des fois ces pas définissent la stratégie.  La stratégie du PC va dans une direction erronée et il perd ainsi la possibilité d'être à la tête d'une alternative réelle à ce système, ensemble avec d'autres acteurs de gauche.

 

Diversité dans le monde étudiant

 

Comment le mouvement étudiant gère t'il la diversité ?

 

Sebastián Farfan : Nous  avons appris qu'il faut protéger les fédérations, les centres d'élèves et les organisations sociales. Avant, quelques groupes de Gauche  misaient sur la création d'organisations parallèles. Nous formulons une stratégie différente. Si nous n'avons pas l'hégémonie, nous luttons pour l'atteindre. Nous avons mené la bataille des idées et nous avons notre influence au sein de la Confech [Confédération des Etudiants du Chili, regroupant 38 fédérations universitaires]. Nous avons réussi à cohabiter avec des idées distinctes. Il y a des différences dans le mouvement des étudiants. Mais nous maintenons l'unité pour renforcer l'organisation comme un instrument utile à la lutte du peuple.

 

Comment s'expriment ces différences et sur quels aspects elles se centrent?

 

Sebastián Farfan : Il y en avait pour qui demander la gratuité de l'éducation était une barre trop haute, et  d'autres, dont nous, nous étions pour la transformer dans un sujet à discuter. Nous avons réussi à imposer la position de l'éducation gratuite comme une revendication de fond pour dépasser les simples demandes corporatistes des étudiants. Cela a été la base du débat entre les universités de Santiago et celles des régions.

 

Ensuite, il y avait aussi notre divergence avec les dirigeants qui obéissaient au PC ou à la Concertation. En plus, nous avons divergé sur la forme  de conduire la mobilisation étudiante. Il y en avait qui n'étaient pas favorables aux occupations, ni  aux mobilisations dans la rue. De surcroît, ils considéraient  convenable d'arriver à des accords avec les recteurs [équivalent de présidents des universités françaises]. Nous avons dit que la mobilisation au travers d'occupations était nécessaire, car elle permettrait d'affronter la pression du gouvernement et de la droite. Les occupations ont démarré dans les régions et ce n'est que bien après que les étudiants à Santiago se sont incorporés. C'est bel et bien la pression de la base qui a obligé ces dirigeants à agir autrement.

 

Quelques parlementaires de la Concertation  ont tenté de s'approcher de la Confech en disant : « Hé ! Les jeunes, nous avons l'intention  de changer les choses ». Nous avons répondu : « il faut marquer clairement les différences. Nous ne pouvons pas donner aux citoyens  le signal que la Concertation  est une alternative viable, d'autant  moins qu'elle a été l'une des responsables de ce qui se passe en matière d'éducation ».

 

Comment s'exprime cela dans la discussion du budget au Parlement ?

 

Sebastián Farfan : Quelques dirigeants étudiants, comme Camila Vallejo et Giorgio Jackson ont mis tout l'espoir sur le budget 2012 et sur la nécessité de parler avec la Concertation. Nous avons dit que dans l'Assemblée nationale n'allait pas décider d'une réforme comme celle que nous cherchons et que nos camarades allaient nous reprocher d'avoir une attitude conciliatrice.

 

Nous sommes allés à l'Assemblée pour voir si on pouvait avancer mais nous nous sommes rendu compte que la droite est dogmatique  dans la défense de son modèle d'éducation et d'autre part, la Concertation  a des intérêts [financiers] dans ce système d'éducation. Le résultat est là ! Quelques camarades ont pensé qu'à partir de leur représentation parlementaire [au travers de leurs partis] pouvaient obtenir des changements. En réalité, ils n'ont rien eu !

 

Nous sommes partisans de changer toute la construction institutionnelle actuelle, parce qu'elle ne peut pas satisfaire à la demande du peuple. La seule option est de continuer à lutter pour en finir avec ce système structuré par la dictature et la Concertation. Le Chili est une cocotte-minute qui terminera par exploser.

 

 

 

http://www.alencontre.org/ameriques/amelat/chili/%C2%ABle-chili-est-une-cocotte-minute%C2%BB.html

  

http://www.blogs.mediapart.fr/blog/patricio-paris/251211/chili-bilan-2011-et-perspectives-2012-du-mouvement-etudiant-le-chili

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 18:33

 

http://www.fr.news.yahoo.com/grande-manifestation-à-homs-visite-dobservateurs-170529553.html

 

Grande manifestation à Homs, visite d’observateurs

 

BEYROUTH (Reuters) - Les observateurs de la Ligue arabe ont estimé que toutes les parties avaient fait preuve de coopération, mardi à Homs, où s'est déroulée une grande manifestation de l'opposition syrienne, qui aurait réuni au moins soixante dix mille personnes.

"Il y a au moins soixante dix mille participants. Ils marchent en direction du centre et les forces de sécurité tentent de les en empêcher. Elles tirent des gaz lacrymogènes", a déclaré à Reuters Rami Abdelrahman, de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé en Grande-Bretagne.

Le chef des observateurs, le général soudanais Moustafa Dabi, comptait regagner Damas en fin de journée pour des entretiens avant de retourner mercredi à Homs pour retrouver son équipe restée sur place.

"La journée d'aujourd'hui a été très bonne et toutes les parties se sont montrées coopératives", a dit l'officier.

Dans une vidéo diffusée sur YouTube, montrant une discussion dans la rue entre des observateurs et des manifestants, certains opposants réclament une protection internationale.

On entend alors des tirs dans le secteur où est censé avoir été tourné la vidéo, dans le quartier de Baba Amr, qui a été pilonné par les blindés lundi, jour où trente quatre personnes ont péri sous les bombes et les tirs à Homs.

Peu avant l'arrivée des observateurs à Homs, grande métropole de plus d'un million d'habitants du centre-ouest du pays, certains chars d'assaut s'étaient retirés de Baba Amr, mais d'autres avaient été cachés, de manière à simuler une situation de normalité dans la ville.

"Ma maison se trouve à l'entrée Est de Baba Amr. J'ai vu au moins six chars quitter le quartier vers 8 heures du matin (6 heures GMT)", a déclaré à Reuters un habitant du nom de Mohamed Saleh joint par téléphone.

La chaîne de télévision Al Djazira a montré une foule évaluée à vingt mille manifestants sur une place de Khalidia, l'un des quatre quartiers où le sang a coulé ces derniers jours lors de combats entre des insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL) et les forces de sécurité du régime.

"ÉLÉMENT DE SURPRISE"

On voit les manifestants clamant et agitant des drapeaux, diffusant de la musique par haut-parleurs et battant des mains. Un orateur conseille aux femmes de quitter les lieux en raison du risque de bain de sang, mais exhorte les hommes à rester.

"Nous n'avons personne d'autre que Dieu!" et "A bas le régime!", entend-on clamer les manifestants.

Les observateurs, dont une cinquantaine sont arrivés lundi en Syrie et qui seront à terme cent cinquante, souhaitent déterminer si le président syrien tient sa promesse de mettre en oeuvre le plan de paix de la Ligue arabe qui l'engage à cesser la répression après neuf mois de manifestations.

Les opposants craignent que les observateurs ne soient utilisés pour redonner un semblant de respectabilité à un régime qui aura à coeur de masquer l'ampleur des violences.

Les équipes d'observateurs vont utiliser au cours de leur mission des moyens de transport mis à leur disposition par le gouvernement syrien, a dit le général Dabi. Cette disposition laisse penser à l'opposition que la tâche des observateurs est entravée et faussée d'entrée de jeu.

A la Ligue arabe, on insiste cependant sur le fait que les observateurs comptent maintenir un "élément de surprise" et seront en mesure d'aller où ils le veulent sans préavis.

Au total, plusieurs centaines de personnes ont été tuées depuis le début de la révolte de Homs, ville de plus d'un million d'habitants du centre-ouest de la Syrie. Selon les Nations unies, au moins cinq mille personnes ont péri dans les violences à travers le pays depuis les premières manifestations, survenues à la mi-mars à Deraa, dans le Sud.

A la frontière avec la Turquie, les forces syriennes ont abattu plusieurs individus appartenant à un "groupe terroriste armé" cherchant à s'introduire en Syrie, a rapporté mardi l'agence de presse officielle syrienne Sana.

L'agence a également affirmé qu'"un groupe terroriste armé a visé et saboté un gazoduc près de Rastan dans la province de Homs" mardi. Le même gazoduc a déjà fait l'objet de plusieurs attaques ces derniers mois et a été remis en service à chaque reprise après des coupures momentanées.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 18:15

 

http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/better/index.php?option=com_content&view=article&id=2504:collectif-qles-amies-du-158-rue-de-charenton-passage-migrantsq--la-disparition-imminente-dun-lieu-daccueil-des-migrants-tunisiens&catid=190:harragas-tunisiens&Itemid=160

 

Collectif « les ami (e) s du 158 rue de Charenton (Passage Migrants) »

 

La disparition imminente d’un lieu d’accueil des migrants tunisiens

 

Mardi 27 Décembre 2011

 

Depuis le mois de Mars 2011, on a pu suivre de près le mouvement des jeunes migrants tunisiens, les jeunes de "Lampedusa", les "Harragas"... De la Porte de la Villette en passant par Couronne, Belleville, le squat de Simon Bolivar, le gymnase de Belleville et celui de la rue Botzaris. Un vrai parcours du combattant pour des jeunes désorientés, désillusionnés, victimes d'une répression policière sans précédent. Les histoires personnelles s'entremêlent avec une grande traversée commune, à la recherche d'autres horizons, meilleurs, plus cléments …

Aujourd'hui au 158 Rue de Charenton on a appris en les côtoyant a mettre des noms sur des visages, a mieux les connaître et durant six mois en leur donnant plus de temps de parole, on a pu se fixer par rapport à plusieurs demandes réelles, implicites ou bien explicites. Le "Passage Migrants", fruit de ces expériences humaines, est un café social, ouvert depuis le 24 juillet 2011, avec l'aide de la mairie de Paris, géré par la FTCR (Fédération Tunisienne pour une Citoyenneté des deux Rives), situé au 158 rue de Charenton dans le douzième arrondissement de Paris.

Il propose un espace de détente et de convivialité, pour les migrants, tunisiens ou autres, dans le but de favoriser les échanges et les rencontres entre les habitants d'ici et d'ailleurs.

Le "Passage Migrants" assiste et oriente le migrant pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, l’accès aux soins, aux droits à la santé, l'aide et l'assistance juridique adéquate de chacun et à la dignité.

Le "Passage Migrants" voit aujourd'hui ses ressources, très limitées à la base, coupées affectant sensiblement ses moyens de fonctionnement et précarisant son personnel. Des informations circulent quant à la fermeture de cet espace prochainement.

Pour permettre l'accomplissement et le maintien du lieu et de ses activités, il est nécessaire aujourd'hui de garantir les moyens nécessaires au financement de cet espace, ceci nécessite la mobilisation des citoyens, associations et militant(e)s engagé(e)s contre la politique discriminatoire de l'actuel gouvernement. Le collectif "Les ami(e)s du 158 rue de Charenton" est créé pour coordonner cette mobilisation et veiller à ce que cet espace survive.

Nous demandons le maintien de cet espace, la continuité de l'activité de cet espace, la garantie des moyens nécessaires pour le fonctionnement de l'espace et la fin de la précarisation du personnel.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 21:52

 

http://www.anpag.org/article.php3?id_article=1111

http://www.lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=2104:ca-bouge-a-oakland-aux-usa&catid=81:textes-a-ne-pas-manquer&Itemid=59

 

Ca bouge à Oakland aux Etats Unis

 

Par Etienne Adam

 

La presse française est bien discréte sur ce qui s’est passé mercredi 2 novembre 2011 à Oakland en Californie.

 

Pourtant il s’agit d’un évènement bien plus important que les gesticulations de Sarkozy sur la Grèce ou le G 20. Comme le dit l’article ci-dessous c’est la première gréve générale depuis 1946 à Oakland !

 

Vous trouverez ci dessous la traduction d’un article du journal local SFGate-San Francisco Chronicle qui montrent que nous sommes bien au delà des piquets symboliques devant les institutions financières.

 

Les milliers de gens ont envahi le centre ville d’ Oakland mercredi pour une grève générale appelée par "Occupy Oakland" pour protester contre l’injustice économique et l’avidité des firmes et ont ensuite marché en masse vers le Port d’Oakland qu’il ont fermé.

 

Sept mille personnes, selon la police, ont bouché l’entrée principale à Middle Harbor Road et sept autres portes au coucher du soleil, chantant des slogans et interrompant tout le trafic de camion à l’entrée ou à la sortie.

 

"À qui le port ? Notre port !" ont ils scandé tandis que des douzaines sont montés sur des camions inoccupés et ont agité des pancartes.

 

Les quelques policiers visibles ont gardé une distance considérable tandis que le front de mer a pris un air de mélange de protestation et de carnaval de rue, employés de bureau côte à côte avec des SDF, tous dénonçant l’inégalité.

 

Les officiels du port ont dit dans une déclaration que des opérations maritimes ont été "effectivement arrêtées." Des douzaines de camions sont restés au port, incapables d’entrer ou partir et la fermeture a continué tard dans la nuit.

 

"C’est une victoire," a exulté un manifestant, l’étudiant des beaux-arts Oakland de 21 ans Umar Shareef. "il est étonnant de voir tous ces gens ensemble dans l’ unité ."

 

Andrez Quintanilla, un conducteur de camion de 28 ans, devait charger au port, mais a été forcé de d’éteindre son moteur à l’extérieur .

 

"C’est bien ce qu’ils font," a-t-il dit. "Ils essayent d’assurer à chacun ses droits, mais je souhaite qu’ils me laissent aller. Je dois aller à la maison."

 

Occupy Oakland, les activistes qui ont campé à l’extérieur de l’Hôtel de ville pendant presque un mois, se sont fixé pour objectif le port pour montrer la solidarité avec des ouvriers du syndicat impliqués dans un conflit à Washington Longview.

 

Mais pour la plupart des milliers de manifestants qui sont venu de l’ouest, du centre nerveux "d’Occupy" autour de Frank Ogawa Plaza, ce fut le point d’orge d’une journée de refus des inégalités économiques croissantes aux USA.

 

Jour d’activisme

 

La première grève générale appelée à Oakland depuis 1946 fut en grande partie paisible. Jeunes activistes, salariés des classes moyennes, étudiants et sans abri se sont mélangés avec bonhomie tout comme ils ont tenu des rassemblements et des réunions, écouté des discours et ont manifesté aux portes de douzaines de centres d’affaires et de banques..

 

Adam Bergman a amené ses deux enfants et un de leurs amis de leur école primaire d’Oakland pour la manif. Inquiet de la violence, Bergman dit vouloir rester à l’arrière .

 

"Je pense qu’il est important de leur montrer ce qui arrive de bien aujourd’hui," a-t-il dit. "il est de de notre devoir civique de soutenir la liberté de parole ... de se bouger pour quatre vingt dix neuf pour cent d’entre nous."

 

Il y eu quelques cas de vandalisme, que le Chef provisoire de Police Howard Jordan a dit qu’ils étaient le fait de "soixante à soixante dix anarchistes ... "

 

Quand des manifestants ont brisé des fenêtres de banques, d’une épicerie et deux petites entreprises, les vidéos ont montré que les instigateurs étaient vêtus de noir, avec des foulard sur leurs visages.

 

Jordan a dit dans sa conférence de presse du soir qu’il n’y avait eu aucune arrestation.

L’incident le plus sérieux du jour est venu à 19 heures 30 quand le conducteur d’un Mercedes-Benz s’est heurté à deux manifestants dans une foule d’environ cinq cent personnes sur Broadway à la hauteur de la onzième rue. Les victimes, un homme et une femme, ont été emmenés à l’Highland Hospital avec des blessures à la cheville et à la jambe.

 

"C’était une situation assez volatile," a dit le Chef Adjoint Daniel Hartwig de la Police du BART . "Il n’y a aucune arrestation en ce moment, mais cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas s’il y a un besoin d’une arrestation." Il a dit que la police d’ Oakland ferait l’enquête .

 

Mini-ville

 

Vers 23 heures, la foule au port et en ville a diminué significativement et environ mille personnes étaient de retour à la place d’Hôtel de ville. Tandis que certains sont restés pour célébrer leur victoire au port, plusieurs centaines sont allés au numéro 520 de la seizième rue, un bâtiment vide deux ou trois blocs loin, l’ont occupé et accroché une banderole "Occupez tout." Plus tôt dans la journée, les organisateurs ont transformé le campement d’Occupy Oakland en une mini-ville avec des pavillons médicaux, des tentes et des zones d’enfant.

 

Entre les marches, l’amphithéâtre de la place est rempli de plus de mille personnes comme des poètes, et d’autres qui ont parlé pour fustiger les profits bancaires excessifs et jusqu’au capitalisme lui-même.

 

"Aujourd’hui nous disons non au un pour cent," a dit Cat Brooks, la co-présidente du Comité chargé d’organisation d’Onyx, une organisation populaire Oakland.

 

Peu de policiers en uniforme étaient dans les rues, seul un s’est montré à l’extérieur d’une banque pour parler à la foule et l’inciter au calme.

 

"Oakland a une occasion ce soir pour montrer au pays et au monde à quoi peut ressembler une expression paisible," a dit l’Administrateur de La ville Deanna Santana. "Le monde nous regarde."

 

Activités fermées

 

Dans une déclaration, le Maire Jean Quan a dit qu’elle a soutenu les buts des manifestants, mais a noté que beaucoup d’habitants ne participeraient pas à l’action,.

 

"Nous devons nous assurer que ceux qui doivent aller travailler et garder leur activités ouverte puissent le faire" a dit Quan.

 

Quelques activités sont vraiment restées ouvertes, quelques-uns d’entre ceux apportant la nourriture aux protestataires- mais beaucoup de magasins du centre ville ont fermé pour la journée.

 

Les magasins fermés étaient aussi ceux des chaînes nationales comme Rite-Aid, Tully’s Coffee and Foot Locker. Certains magasins, restés ouverts, acceptaient seulement l’argent liquide pour respecter la grève et pour éviter de verser des honoraires aux sociétés de crédit et aux banques

 

Des coups sur les portes des banques

 

Les moments les plus tendus durant la journée, ont été quand des douzaines de manifestants se sont regroupés devant des agences bancaires, qui ont fermé précipitamment leurs portes et fat entrer seulement quelques clients à la fois. Les manifestants ont tambouriné sur les portes, chanté des slogans comme "n’alimentons pas l’avidité," et dessiné des graffiti avec les mêmes thèmes sur les fenêtres et les murs.

 

Les manifestants ont brisé des fenêtres autour de 15 heures à la succursale Wells Fargo de la douzième Rue et Broadway, une Bank of America près du Lac Merritt, un magasin de nettoyage à sec, une succursale de la Chase Bank et un bureau financier dans la rue Webster et à un magasin Whole Foods store dans Bay Place où des vandales ont écrit à la bombe " Grève" en grandes lettres sur le mur extérieur.

 

Plusieurs manifestants ont dit que les vandales n’ont pas parlé pour eux.

 

"Ce n’est pas ce que nous représentons," a dit Erin Sitt, un étudiant à l’Académie d’Université D’art à San Francisco. "Vous ne pouvez pas laisser deux ou trois pommes aigres pourrir le panier."

 

Soutien syndical

 

les principaux syndicats de la ville ont exprimé leur soutien au mouvement et puisqu’il n’ont pas le droit de faire grève , beaucoup d’ouvriers ont dit qu’ils prendraient un congé payé pour participer.

 

Plus de trois cent instituteurs publics d’Oakland ne sont pas venus au travail et d’autres ont utilisé le jour pour parler avec leurs élèves de la dynamique de protestation. La majorité de ceux qui a pris un jour de congé avaient averti d’avance qu’ils observeraient la grève générale, mais un manque de remplaçants a contraint d’envoyer les élèves vers d’autres classes dit on de source officielle.

 

Les officiels de la ville ont permis aux fonctionnaires de prendre un jour de congé, mais chaque policier d’Oakland devait se présenter au travail. Environ cinq pour cent des salariés de la ville ont appelé pour dire qu’ils prendraient congé non rémunéré ou un jour de vacances payé, d’après les autorités

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 21:09

 

http://www.droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/12/14/en-voyage-en-israel-louis-aliot-est-alle-dans-deux-colonies

 

En voyage en Israël, Louis Aliot est allé dans deux colonies

 

Le voile se lève peu à peu sur le voyage de Louis Aliot en Israël, lundi 12 et mardi 13 décembre. Le numéro deux du FN est ainsi allé à Shilo et Eli, deux colonies en Cisjordanie. "On est allés dans un village en Judée-Samarie [appellation de la Cisjordanie utilisée par les autorités israéliennes mais aussi par les milieux nationalistes du pays] où on est passés d'une colonie à l'autre", raconte Louis Aliot. A noter que, le 30 novembre, la France a condamné officiellement la  construction de cent nouveaux logements illégaux dans la colonie de Shilo.

Selon son récit, Louis Aliot dit aussi être allé dans la ville palestinienne de Ramallah qu'il définit comme "la ville de la bourgeoisie palestinienne".

La ligne du Front National en ce qui concerne la question palestinienne est pourtant claire : deux peuples, deux Etats. "On peut être contre les colonies et cette politique, et vouloir aller voir de quoi il retourne", continue le vice-président du Front National. Il avoue tout de même qu'il n'avait pas "cette image" des colonies. Mais maintient qu'il faut "deux Etats à partir de la ligne de partage de 1967. Et que les tribunaux décident du démantèlement ou non des colonies".

Louis Aliot a fait ce déplacement de deux jours dans l'Etat juif avec Michel Thooris. Ce dernier, qui entretient des rapports avec le parti d'extrême droite Israel Beitenou, est très lié aux militants pro-sionistes israéliens. Il sera le candidat soutenu par le Front National dans la huitième circonscription des Français de l'étranger (qui couvre, outre Israël, l'Italie, la Turquie, la Grèce, Malte et Chypre) pour les élections législatives de 2012. Et c'est peu dire que son positionnement détonne."Il fallait montrer aux Franco-israéliens que le FN a évolué. Que le parti de Marine Le Pen n'est plus de la génération de son père", avance M. Thooris qui souligne qu'il n'a pas sa carte du FN mais qu'il est "candidat mariniste".

« Colonies légitimes »

"L'accueil dans les colonies a été plus que positif. On a rencontré nos compatriotes qui ont fait leur Alyah [émigration en Israël des juifs de la diaspora] par idéal et par nécessité: l'insécurité des quartiers ne leur permettait plus de vivre ensemble", ajoute Michel Thooris.

"Je soutiens de manière totalement inconditionnelle Israël, continue le "Monsieur Sécurité" de la candidate à la présidentielle. Il y a une désinformation énorme en France de la part des médias. Les gens des implantations sont légitimes sur leur terre, sur celles de leurs ancêtres." Et s'il assure qu'il n'est pas "opposé à la création d'un Etat palestinien", les conditions doivent être "strictes". "Reconnaissance de l'Etat d'Israël, renoncement au discours hostile à Israël, désarmement total et complet de la population et des factions palestiniennes". Et surtout: "Des accords qui puissent répartir de manière équitable le territoire." Comprendre le maintien des "colonies légitimes". Rappelons qu'au regard du droit international, toutes les colonies sont illégales.

"Il y a un point de convergence sur la montée de l'islam radical. Aujourd'hui, la France est menacée par la montée des intégrismes. Je ne vise pas les musulmans modérés, intégrés qui sont des français à part entière", veut encore croire Michel Thooris. Il continue : "Israël, les juifs, font partie de notre civilisation. (...) La France a un idéal judéo-chrétien, l'islam radical n'a pas sa place sur le territoire français, sur le territoire de la République."

Communauté

Ces prises de positions de Michel Thooris ne vont pas manquer de créer des remous au sein du Front et dans l'entourage de Marine Le Pen. Il y demeure un courant important hostile à Israël. De même, Marine Le Pen s'est prononcée en faveur de la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU. "Je pense que cette reconnaissance, loin d'être une provocation, peut être une chance", avait-elle déclaré le 20 septembre.

Avec ce déplacement, la tentative de séduction de la communauté juive - par le contournement du CRIF -  continue. En France, une association proche du Front National vient aussi d'être créée. C'est l'Union des Français juifs qui soutient ouvertement Marine Le Pen: "Ceux qui prétendent parler 'au nom des juifs' comme le CRIF, ou ceux qui n’existent que par les grasses subventions qu’ils touchent d’un Etat lâche et faible, comme l’UEJF, la Licra, la soi-disant 'Ligue des droits de l’homme', le MRAP, SOS Racisme, et toutes ces officines qui font régner la terreur 'antiraciste' et mémorielle, ne représentent qu’eux-mêmes", peut-on notamment lire sur le site de l'association, dont les dirigeants restent à ce jour anonymes.

Une initiative qui rappelle le Cercle national des français juifs, que le FN avait lancé dans les années 1980 et que M. Aliot voulait ranimer.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 18:25

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-bâtiment-revit-à-gaza-grâce-aux-tunnels-101235968.html

 

Le bâtiment revit à Gaza grâce aux tunnels vers l’Egypte

 

GAZA (Reuters) - Après quatre années de chômage, Naël Zeïara, ouvrier du bâtiment, a enfin retrouvé un emploi stable à Gaza. Ce travail, il le doit aux centaines de tunnels de contrebande entre la bande de Gaza et l'Egypte, ainsi qu'aux milliers de tonnes de matériaux de construction qu'ils acheminent.

 

"Je mène une vie difficile, avec ma femme et mes quatre enfants dans une maison de location", explique-t-il à Reuters. A 30 ans, Naël Zeïara gagne environ 19 dollars par jour (14,50 euros).

 

"Il y a six ou sept mois, j'ai retrouvé mon emploi quand les matériaux ont recommencé à affluer", ajoute-t-il.

 

L'économie du territoire palestinien, en plein marasme depuis presque une décennie, a depuis peu retrouvé quelque vigueur grâce au secteur immobilier, alimenté par les tunnels frontaliers, indique un récent rapport de l'Onu.

 

Israël, qui impose un blocus maritime, ne laisse entrer dans Gaza qu'une quantité limitée de matériaux de construction, à destination exclusive des organisations internationales d'aide humanitaire qui construisent des logements et des écoles.

 

Depuis peu, l'Etat juif permet l'importation de volumes limités de matériaux afin de reconstruire certaines des usines détruites lors de l'offensive menée par l'armée israélienne en 2008-2009.

 

Le rapport de l'ONU indique que la situation économique de la bande de Gaza s'est légèrement améliorée au cours des six premiers mois de l'année 2011.

 

"Plus de quarante sept mille emplois ont été créés au premier semestre 2011, soit une hausse de 24,7%, pour atteindre un total de deux cent trente sept mille quatre cent soixante quinze. Le taux de chômage global a reculé à 32,9%, contre 45,2% au second semestre 2010", peut-on lire dans ce document.

 

"De l'épingle à la roquette", les Gazaouis estiment que les tunnels ont permis de répondre à tous leurs besoins. Malgré les dizaines de tués dans les bombardements de l'aviation israélienne et les affaissements de terrain, les tunnels restent florissants.

 

USINES ROUVERTES, ROUTES GOUDRONNÉES

 

Le volume de biens qu'ils acheminent dépasse de très loin celui des importations officielles et autorisées par Israël.

 

"Malgré l'allègement des restrictions du blocus imposé par Israël, les contrôles stricts aux points de passage entre Israël et Gaza sont un facteur notable de la croissance de l'économie des tunnels", souligne Chris Gunness, porte-parole de l'Agence d'aide au Palestiniens de l'Onu (UNRWA).

 

Selon les données et estimations de l'Onu pour le mois de septembre, quarante six mille cinq cent tonnes d'agrégats sont entrées dans la bande de Gaza via le poste de contrôle de Kerem Shalom, tandis que dans le même temps quatre vingt dix mille tonnes passaient par les tunnels.

 

Kerem Shalom a aussi vu transiter neuf mille cent quatre vingt quinze tonnes de ciment et mille quatre cent dix huit tonnes de tiges d'acier. Sur le même mois, les tunnels ont vu transiter respectivement quatre vingt dix mille tonnes et quinze mille tonnes de ces matériaux.

 

Selon le Hamas, qui administre le territoire, plusieurs usines fermées depuis le durcissement du blocus israélien en 2007 - dans la foulée de la prise de pouvoir du Hamas aux dépens du Fatah du président Mahmoud Abbas - ont rouvert, et embauchent désormais des ouvriers.

 

Dans toutes les rues du territoire, l'activité semble en effet avoir soudainement repris.

 

De nouvelles routes ont été goudronnées, d'autres sont en construction, et de petits centres commerciaux ont ouvert grâce à des financements privés et venant du Hamas.

 

Ces progrès n'affectent pas que l'économie, mais aussi la société, du fait des possibilités qu'offrent les nouveaux logements construits.

 

"J'ai bâti des maisons pour des couples dont le mariage avait été retardé car ils ne pouvaient pas construire de maison ou faire agrandir celle de leur famille", explique ainsi Sabra, 42 ans.

 

L'UNRWA reconnaît que l'activité économique de Gaza s'est fortement accrue du fait des tunnels clandestins, mais rappelle que la situation de près d'un demi-million de réfugiés dans le territoire reste préoccupante.

 

La bande de Gaza compte environ un million sept cent mille habitants.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 17:57

 

http://www.fr.news.yahoo.com/des-observateurs-la-ligue-arabe-attendus-mardi-à-085927005.html

 

Des observateurs de la Ligue arabe attendus mardi à Homs

 

 

BEYROUTH (Reuters) - Des observateurs de la Ligue arabe se rendront mardi à Homs, haut lieu de la contestation syrienne contre le président Bachar al Assad, où des bombardements ont fait vingt nouvelles victimes lundi, a-t-on appris de source proche de leur mission.

 

"L'équipe des observateurs de la Ligue arabe ira à Homs parce qu'il s'agit du lieu où la situation est la plus instable", a-t-on déclaré de même source.

 

Le chef de la mission d'observation de la Ligue arabe, le général soudanais Ahmed Moustafa al Dabi, est arrivé dimanche en Syrie pour vérifier l'application par Damas d'un plan de sortie de crise après neuf mois de manifestations réprimées dans le sang.

 

Ce plan prévoit l'arrêt des violences, le retrait des troupes stationnées dans les villes, la libération de prisonniers et un dialogue avec l'opposition.

 

Au lendemain de la mort de trois personnes à Bab Amro, de nouveaux bombardements ont fait vingt morts lundi dans ce quartier historique de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

 

"Quatorze personnes ont été tuées dans le bombardement incessant du quartier de Bab Amro et six ont été tuées dans des fusillades dans les quartiers voisins", a indiqué l'organisation basée à Londres.

 

"La violence vient des deux camps", raconte un habitant de Homs. "J'ai vu des ambulances transportant des soldats blessés passer devant ma fenêtre ces derniers jours. Ils se font tirer dessus."

 

Des hommes de l'Armée libre syrienne, composée d'officiers déserteurs des forces régulières, surveillent les alentours du quartier de Homs pour protéger, disent-ils, la population civile des forces de sécurité de Bachar al Assad.

 

Face à la détérioration de la situation à Homs, la France a fait part lundi de sa "vive préoccupation".

 

"Alors que la répression n'a fait que s'accentuer en Syrie au cours des dernières semaines, les autorités de Damas doivent impérativement permettre, conformément au plan de la Ligue arabe, l'accès dès cet après-midi (lundi) des observateurs à la ville de Homs, où les violences sont particulièrement sanglantes", a déclaré Bernard Valero, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point presse.

 

La répression des manifestations contre le régime de Bachar al Assad a fait plus de cinq mille morts depuis la mi-mars, selon les Nations unies.

 

COOPÉRATION TOTALE

 

La Ligue arabe a obtenu récemment l'aval de Damas à l'envoi de cent cinquante observateurs chargés de veiller à la mise en oeuvre du plan de sortie de crise de l'organisation.

 

Le premier groupe formé de cinquante observateurs sera divisé en cinq équipes de dix qui, outre Homs, se rendront dès mardi à Damas, à Hama et à Idlib, puis iront mercredi à Qamechli, à Tarsos, à Panias et à Deir al Zor.

 

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al Arabi, a estimé qu'une semaine serait suffisante pour constater le respect du plan par les autorités syriennes. Il devait rencontrer les observateurs lundi avant leur départ pour Damas.

 

"C'est la première mission du genre pour la Ligue arabe et tout le monde veut qu'elle réussisse", a-t-on indiqué de source proche de la délégation qui s'est rendue à Damas la semaine dernière pour préparer la mission d'observation.

 

"Il y a une totale coopération de nos frères syriens", a-t-on ajouté.

 

Les autorités syriennes imputent les violences à des groupes armés bénéficiant du soutien de l'étranger et font état de deux mille soldats et membres des forces de sécurité tués depuis le début du mouvement de contestation.

 

Pour la première fois depuis mars, Damas a été le théâtre vendredi d'attentats suicides à la voiture piégée visant des bâtiments des services de sécurité qui ont fait quarante quatre morts et plus de cent cinquante blessés.

 

Le Conseil national syrien (CNS), qui réunit les opposants au président Assad, a mis en garde contre une manipulation du régime qui pourrait avoir orchestré lui-même les attentats.

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