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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 19:43

 

http://www.labourstart-fr.posterous.com/grece-ne-laissons-pas-les-contestataires-dune

 

Ne laissons pas les contestataires d’une mesure d’austérité aller en prison

 

Si vous pensez que les travailleurs n’ont pas à payer la crise financière internationale qu'ils n'ont pas créée, 2012 pourrait être une année difficile pour vous !

 

Dès mardi prochain (10 janvier) une quinzaine de dirigeants syndicaux grecs risquent des peines de prison pour avoir pensé la même chose et en particulier vis-à-vis des plus démunis.

 

Nikos Photopoulos et une quinzaine de ses semblables apparaîtront devant un tribunal pour avoir manifesté contre la coupure de l'alimentation énergétique aux personnes incapables de payer une nouvelle taxe foncière, calculée indépendamment du revenu ou de la fortune et ajoutée à toutes les factures d'électricité.

 

Ce nouvel impôt est la plus récente mesure "d'austérité" du gouvernement grec qui envisage par ailleurs, la suppression du salaire minimum national et l'abaissement des contributions sociales payées par les employeurs, an attendant d’autres taxes des consommateurs.

 

Merci de prendre quelques secondes pour envoyer un message au Premier Ministre et à soutenir la campagne de la Confédération syndicale grecque, GSEE, appelant à l'abandon des charges retenues.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 18:21

     

La proposition, l'appel de Uncut France à occuper les pôles emploi le 17 janvier est évidemment, à mes yeux du moins de militante de longue date des mouvements de chômeurs et précaires, une proposition très pertinente.    

 

Il ne fait aucun doute que le régime d'indemnisation des chômeurs (en constante reconversion vers une sorte de "police emploi") et des précaires (inexistant ou presque, après l'échec du mouvement des Intermittents, et l'échec des différentes mobilisations de chômeurs ces dernières années) est scandaleusement en régression. Il n'assure absolument pas de protection sociale et de revenu à la plus grande partie des personnes privées de travail stable ou à temps complet. Il refuse le RSA aux jeunes de moins de 25 ans (sauf pour dix mille d'entre eux en 2011 ...!) qui en ont le plus besoin.

Depuis 2010 notamment, et le lancement, à la fois par divers collectifs de précaires à travers tout le pays, par la CIP-IDF, les Cafards de Montreuil, le MCPL, et le Collectif Droits Nouveaux (créé à mon initiative en 2005 et regroupant longtemps une quinzaine d'organisations), de marches chômeurs-précaires - salariés en lutte et de la "grève des chômeurs" par des occupations des pôles emploi, on a bien compris que les belles manifestations annuelles ne servent à rien, et que, comme le disent si justement Miguel Benasayag et Angélique Del Rey, il fallait changer de paradigme et de logiciel militant. Il faut occuper, prendre du pouvoir, et bloquer la production. Le mouvement contre les retraites de l'automne 2010 a repris ces formes seules efficaces de lutte, au grand dam des syndicats qui se sont empressés de le déclarer illégal.
  

 

Mais une occupation MASSIVE et DURABLE des Pôles emploi, oui, mais ça se prépare, et de préférence avec ce qui reste du mouvement des chômeurs et avec les collectifs de précaires nés partout à travers la France ces dernières années. Car chômeur ou précaire, les frontières sont aujourd'hui floues, comme le dit Antonella Corsani. Comment préparer cette offensive de la façon la plus large, unitaire, et en même temps radicale? Je n'ai pas de recette. Ce que j'avais - avec nombre d'entre vous - essayé de construire comme outil unitaire de lutte inter organisations a été jugé contre-productif par certaines de ces organisations qui se sont estimées seules légitimes pour choisir des modalités de lutte spécifiques - et du coup séparées...

 

Que proposer pour qu'il y ait échange, rencontre, discussion, entre les différentes composantes du mouvement social sur un enjeu tel que une indemnisation CORRECTE et DURABLE de TOUTES les formes actuelles de précarité et de chômage - y compris chez certains indépendants, chez ces sous-traitants super-exploités, chez ces temps partiels imoisés et féminins, chez ces auto-entrepreneurs libres de s'auto-exploiter, etc...

Faites des propositions. Moi je vous en soumets une : une rencontre largement ouverte et au-delà des sectarismes et des prérogatives d'appareils, dans un lieu neutre, par exemple la Bourse du travail, d'ici le 17 janvier et donc très vite, pour esquisser des possibilités de partenariat de lutte.

 

Le sujet est assez important pour se fixer un tel objectif, avec un chômage qui explose.

 

Comment on arrache la suppression de l'exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires ?

 

Comment on réengage la bataille pour la retraite à 60 ans qui seule permet de partager le travail, après la défaite de 2010 et les trahisons syndicales?

 

Et sur la réduction du temps de travail? Et sur une véritable sécurité sociale professionnelle pour tous, salariés mais aussi chômeurs?

Evelyne Perrin (Stop Précarité, AC! et conseil scientifique d'ATTAC, membre des Indignés) 

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 21:09

 

http://www.espacemanager.com/politique/ismael-haniyeh-remercie-le-peuple-tunisien.html

 

 

Ismaël Haniyeh remercie le peuple tunisien

 

 

Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh est arrivé en Tunisie ce jeudi, dans le cadre de sa première tournée internationale depuis qu’Israël a renforcé le blocus sur la bande côtière.

Ce partisan d'une ligne pragmatique qui a porté le parti Hamas au pouvoir, perd un peu de son pragmatisme quand il s'agit de parler du peuple tunisien.

Conscient que sa visite a été rendu possible grâce au soulèvement du peuple tunisien qui a changé la donne régionale et imposé de nouvelles réalités et impressionné par l'accueil populaire auquel il a eu droit, par des milliers de tunisiens, à son arrivé à l'aéroport Tunis-Carthage, Ismaël Haniyeh n'a pas manqué de renvoyer l'ascenseur en remerciant le peuple tunisien.

« Même si les Etats et les anciens Gouvernements nous ont tourné le dos, le printemps arabe, amorcé depuis la Tunisie, a rendu justice à Gaza », a déclaré Ismaël Haniyeh à la presse au terme de sa rencontre, jeudi, à la Kasbah, avec le chef du Gouvernement, Hamadi Jebali.

« La Palestine n'est pas un simple slogan politique sur la scène tunisienne mais constitue pour les Tunisiens un engagement religieux, patriotique et nationaliste envers des frères qui vivent, sous le blocus, les affres des politiques sionistes », a-t-il ajouté.

« Combien nous étions heureux de voir le peuple tunisien, en dépit de ses préoccupations durant la révolution, scander le slogan "le peuple veut libérer la Palestine », a-t-il dit, soulignant que « cela signifie que la marche vers la libération de la Palestine, trouve aujourd'hui en Tunisie une profondeur stratégique à travers la révolution, le peuple et la direction. »

 

Ismaël Haniyeh a également rendu hommage aux martyrs de la révolution et salué la résistance du peuple tunisien et son aptitude à être au rendez-vous des grands changements, ajoutant que le peuple tunisien a jeté les fondements d'un modèle à suivre de partenariat politique dans le cadre d'une "complémentarité" entre islamistes, nationalistes et libéraux.

Cette complémentarité, a-t-il ajouté, aboutit à une réalité tunisienne respectueuse de la démocratie et de la citoyenneté et présente un modèle à suivre.

Il est à préciser que Ismaël Haniyeh a quitté Gaza dimanche dernier pour se rendre en Egypte, au Soudan et en Turquie avant de visiter la Tunisie sur invitation du chef du gouvernement, Hamadi Jebali.

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 20:42

 

http://www.fr.news.yahoo.com/un-attentat-suicide-aurait-fait-25-morts-%C3%A0-160101324.html

 

Vingt six morts dans un attentat suicide à Damas

 

BEYROUTH (Reuters) - Un attentat suicide a fait vingt six morts et soixante trois blessés vendredi à Damas, selon le ministère syrien de l'Intérieur, qui a promis de riposter "d'une main de fer" à cet acte deux semaines après une première série d'agissements similaires.

 

L'attentat a été commis à l'avant-veille de l'examen au siège de la Ligue arabe des premières conclusions des observateurs de l'organisation déployés en Syrie.

 

"Nous répliquerons d'une main de fer à quiconque serait tenté de jouer avec la sécurité de notre pays et de ses ressortissants", a promis Ibrahim al Chaar, ministre de l'Intérieur, dénonçant une "escalade terroriste".

 

L'Armée syrienne libre (ASL, mouvement armé composée de déserteurs de l'armée), accuse le gouvernement d'avoir lui-même commandité l'attentat pour démontrer qu'il combat les auteurs de violences aveugles plutôt qu'un soulèvement démocrate.

 

"Il s'agit de terrorisme d'Etat planifié et systématique de la part des forces du président Bachar al Assad", a affirmé le commandant Maher al Naïmi, porte-parole de l'ASL.

 

L'attentat a eu lieu dans le quartier de Maïdane, où les manifestations contre le régime de Bachar al Assad se sont intensifiées récemment.

 

Des images montrant des lambeaux de chairs, des taches de sang et de bris de verre ainsi que des gens hurlant que l'explosion était l'oeuvre de terroristes ont été diffusée à la télévision publique. A l'intérieur de l'épave d'un autobus, on pouvait apercevoir des boucliers de la police anti-émeutes.

 

Le 23 décembre, à la veille de l'arrivée du chef des observateurs de la Ligue, quarante quatre personnes avaient trouvé la mort à Damas dans ce que les autorités syriennes ont présenté comme un double attentat suicide contre des locaux des services de sécurité .

 

PISTE DJIHADISTE

 

Plusieurs observateurs de la Ligue arabe, portant des gilets orange et des casquettes blanches, ont inspecté les lieux de l'attentat de vendredi. "Nous ne sommes ici que pour observer et documenter", a déclaré l'un d'eux, interrogé par Reuters au téléphone.

 

La situation à Damas était particulièrement tendue avant l'explosion. "Certains de mes amis qui travaillent dans les forces de sécurité conseillaient depuis hier à ma famille de rester chez elle. Les rues étaient vides, seules quelques personnes sont allées prier", a rapporté un habitant.

 

Un militant de l'opposition a assuré que le mouvement démocrate n'avait rien à voir avec l'explosion et a évoqué la piste islamiste.

 

"Il est clair que la présence d'islamistes extrémistes est de plus en plus marquée en Syrie, ces jours-ci, et je pense qu'il y a des centaines d'extrémistes de ce type qui veulent combattre le régime, en allant jusqu'à se faire exploser au nom du djihad", a-t-il expliqué sous le sceau de l'anonymat.

 

Le Hezbollah libanais, soutenu par Damas, a quant à lui imputé l'attentat aux Etats-Unis.

 

"Il s'agit de la deuxième étape du plan des forces américaines malveillantes et de ceux qui en dépendent dans la région pour punir la Syrie de son franc soutien à la résistance contre l'ennemi sioniste et l'Occident", dit-il sur son site internet.

 

Comme lors des précédents attentats, note pour sa part le département d'Etat américain, le régime syrien désigne "pratiquement tout le monde" - l'opposition, al Qaïda et les Etats-Unis.

 

"Pour le moment, il est impossible de dire ce qui s'est passé, mais ce qu'on peut évidemment dire, c'est que nous condamnons cet attentat", a déclaré la porte-parole Victoria Nuland.

 

La plupart des journalistes ont été expulsés de Syrie, mais un reporter du service arabophone de la BBC a pu accompagner des observateurs lors d'une visite de cinq heures à Irbine, dans les faubourgs de la capitale. La presse étrangère n'avait jusqu'ici pas pu couvrir directement la mission des observateurs, alors que sa présence était l'une des conditions fixées par la Ligue.

 

La BBC dit avoir pu filmer sans entrave une manifestation contre le régime de Bachar al Assad à Irbine.

 

LES "ERREURS" DES OBSERVATEURS

 

Des manifestants et des habitants ont parlé aux observateurs, qui sont tous des diplomates algériens, des mauvais traitements infligés par les forces de l'ordre. Les diplomates ont ensuite assisté à la manifestation, au cours de la laquelle des opposants ont demandé l'exécution de Bachar al Assad, ajoute la BBC.

 

A Damas, les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur des manifestants rassemblés à la sortie d'une mosquée du quartier de Kfar Sousseh, où se trouve l'un des complexes des services de sécurité. Trois personnes ont été blessées, selon un témoin.

 

A Hama, quatre autres manifestants ont été à la sortie de la mosquée Amer ben Yasser, ont rapporté des opposants, selon lesquels des tireurs embusqués étaient postés sur les toits.

 

Nabil al Arabi, secrétaire général de la Ligue arabe, s'est entretenu vendredi au Caire avec Khaled Méchaal, chef du bureau politique du Hamas palestinien, qui vit en exil à Damas.

 

"Je lui ai confié aujourd'hui un message à transmettre aux autorités syriennes, sur la nécessité d'oeuvrer avec intégrité, transparence et crédibilité, pour que cessent les violences en cours en Syrie", a-t-il dit.

 

Selon les Nations unies, plus de cinq mille personnes ont été tuées depuis le début du mouvement de contestation, à la mi-mars.

 

La Ligue arabe, dont le groupe de travail sur la Syrie se réunit dimanche au Caire, a fait savoir jeudi qu'elle n'écourterait pas leur mission en Syrie, malgré les critiques formulées dans ses propres rangs.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 21:10

 

http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article123985

 

Refus de prélèvement ADN

Compte rendu du procès de Xavier Mathieu

Aujourd’hui se tenait une nouvelle audience, (une de plus), pour Xavier Mathieu, le porte-parole des "Conti", syndicaliste CGT, qui était poursuivi pour avoir refusé de laisser prélever son ADN suite à la
condamnation pour dégradation de biens dont lui et certains de ses camarades avaient fait l’objet suite a leur coup de colère dans un local préfectoral, en 2010.

Lors de la première instance qui se tenait devant le Tribunal correctionnel de Compiègne, Xavier avait été relaxé par un jugement rendu en juin 2011, au motif que ces données étaient "inadéquates, inutiles, non-pertinentes et excessives" au regard des finalités pour lesquelles leur collecte était demandée, s’appuyant ainsi sur l’article 6 de la loi "informatique et libertés" de 1978.

Le Parquet avait fait immédiatement appel de cette décision, ce qui explique que ce jour, 4 janvier 2012, Xavier Mathieu, son avocate Marie-Laure Dufresne-Castets ( très connue du monde syndical pour ses prestations en droit du travail auprès de syndicats de Continental, Toyota, Renault, Moulinex, PSA, Servair, STEF-TFE..., cette avocate met également ses compétences et son éloquence à la disposition de plusieurs militants poursuivis au pénal) ainsi que les nombreux soutiens et témoins présents se retrouvaient devant le Palais de Justice d’Amiens, pour un rassemblement de soutien et de solidarité avant l’audience.

Se trouvaient notamment à ce rassemblement de soutien nombreuses personnalités politiques ou syndicales, Marie-George Buffet (PCF), Eva Joly (EELV), Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA), Jean-Luc Mélenchon (PG), Maxime Gremetz (Communiste), Christian Maheux (Sud Rail), Xavier Renou ( Désobéissants), Mickaël Wamen (CGT Goodyear Amiens), François Ruffin (Fakir, Là bas si j’y suis), Confédération Paysanne... et d’autres encore que nous ne pouvons pas tous citer.

Des groupes de musique (HK et les Saltimbaques, la Rabia, Compagnie Jolie Môme) égayaient ce rassemblement de leurs prestations.

A l’occasion de ce procès en appel, trois témoins sont venus apporter, qui leur expertise, qui leur avis éclairé, ou encore, relater leur expérience personnelle sur ce sujet du prélèvement et du fichage ADN.

Catherine Bourgain, chargée de recherches en génétique humaine à l’INSERM a apporté un premier témoignage scientifique et technique, très pédagogique, pour expliquer pourquoi et comment ce type de prélèvement n’avait pas ce caractère "anodin" que certains s’évertuent à lui donner.

Elle précisait qu’il n’était plus exact de parler de "segments d’ADN non-codants" (vocable qui date des débuts de la recherche sur l’ADN) depuis les progrès de la science sur ce sujet, insistant sur deux études publiées récemment qui démontrent que les segments d’ADN prélevés et analysés peuvent désormais donner des informations sur l’origine ethnique, les maladies etc... de la personne concernée. Elle insistait sur le fait que, contrairement à l’empreinte digitale (à laquelle il est fait référence par analogie dans le cas de l’ADN), du fait des progrès techniques et scientifiques, le supposé matériel "non-codant" n’était plus un "verrou" sûr quant à certaines caractéristiques de la personne.

Charles Hoareau, militant syndical CGT de Marseille, directement arrivé des Bouches-du-Rhône pour témoigner au procès de Xavier, intervenait ensuite, en sa qualité de premier syndicaliste auquel il avait été demandé en 2004, par la police, de prélever son ADN.

Il témoignait ainsi sur un des points centraux de la défense de Marie Laure Dufresne-Castets, celui de l’opportunité (et donc, du pouvoir discrétionnaire) pour le Parquet de demander, et le prélèvement d’ADN, et le fichage de l’analyse en résultant, puisqu’il expliqua à la Cour que dans son cas, il avait reçu un courrier du Procureur lui signifiant que finalement, on ne lui demanderait pas son ADN et que l’affaire s’arrêterait là.

Enfin, Matthieu Bonduelle, magistrat, secrétaire général du Syndicat de la Magistrature, également présent ès qualité de témoin, apportait son point de vue de magistrat sur ce sujet.

Après avoir rappelé que le Syndicat de la Magistrature avait notamment pour objet la défense des libertés et des principes démocratiques, mais également que, en vertu de l’article 66 de la Constitution de 1958, les magistrats étaient les gardiens de la liberté individuelle, il exposait les questions que tout magistrat appelé à juger d’un tel cas était en droit de se poser au regard de la loi, compte tenu des nombreuses dérives et du dévoiement de ce fichage. Il interrogeait l’intérêt social de l’élargissement de ce fichage en dehors des crimes sexuels, relevait l’incroyable durée de la conservation des données fichées (entre 25 et 40 ans), rappelant que cette infraction était une infraction autonome et qu’en outre, le délit de refus de prélèvement ADN entraînait une "double peine" en privant les condamnés à une peine de prison de réduction de peine.

Le Procureur Général entamait ensuite ses réquisitions.

Il insistait notamment dans sa réponse sur la légalité du décret, sur l’absence, selon lui de pouvoir discrétionnaire, d’opportunité, du Parquet dans de tels dossiers, se réfugiant derrière une soi-disant "obligation" de sa part de demander et le prélèvement et le fichage (ce qui était vivement critiqué par la défense). Il tentait ensuite d’assimiler l’expertise génétique au fichage génétique, (alors que la nécessité de l’expertise génétique, au cas par cas, le cas échéant, n’était nullement contestée par la défense).

Il rappelait enfin que, selon lui, il existait des "verrous juridiques" aux éventuelles manipulations ou fraudes des fichiers génétiques, "verrous juridiques" supposés écarter tout risque de "dérapage" (ce qui ne semblait pas convaincre les auditeurs présents dans la salle). Il disait également que la circonstance que le délit se soit tenu dans un cadre syndical était, selon lui, inopérant et que Xavier Mathieu était un "délinquant de droit commun".

Il réfutait un quelconque acharnement contre Xavier Mathieu, et concluait en incitant la Cour à rejeter les arguments de la défense, à infirmer le jugement du Tribunal correctionnel et à entrer en voie de condamnation contre Xavier Mathieu, réclamant une peine allant de mille à mille cinq cent euros
d’amende.

Marie Laure Dufresne-Castets prenait alors la parole pour répondre point par point aux réquisitions du Procureur et pour développer son argumentation sur l’illégalité et sur le fond.

Plaidant longuement mais sans longueurs, sans emphase inutile mais avec clarté et méthode, alternant gravité et ironie, maniant l’humour à l’occasion, avec la concentration d’un artisan expérimenté exécutant une pièce difficile sur son métier lorsqu’elle estimait devoir insister sur un
point précis, elle développait alors plusieurs arguments, dont nous vous rapportons quelques bribes.

S’adressant à la Cour en rappelant aux juges que, contrairement aux membres du Parquet (qui ne sont pas des magistrats, ainsi que vient de le rappeler la Cour Européenne des Droits de l’Homme), ils étaient eux, en effet, gardiens des libertés individuelles, et qu’ils n’étaient pas "l’automate" que M. le Procureur avait revendiqué être, elle développait d’abord plusieurs arguments techniques sur la légalité du décret.

Elle insistait par exemple sur le fait que le Parquet, "véritable bras armé de l’exécutif", était à même de créer lui-même les conditions préalables du délit de refus de prélèvement qu’il poursuivrait ensuite.

Prenant appui sur les témoignages, sur les textes, la jurisprudence et les nombreuses pièces qu’elle avait versées à son dossier, elle en venait ensuite au fond du dossier, interrogeant d’abord sur "l’incroyable retour en arrière" que ce type de politique pénale ("qui a bu boira") impliquait.

Rappelant que toute personne condamnée avait le droit à se réinsérer et à ne pas être vu ad vitam comme un délinquant ou un criminel "potentiel".

Rappelant que la récidive n’était d’ailleurs, selon les dernières statistiques du Ministère de la Justice, que de 2,5 %, et que le FNAEG échouait à prévenir la récidive et la réitération.

Excipant d’un courrier du gouvernement français adressé à l’un des faucheurs OGM qui a formé un recours (actuellement pendant) devant la CEDH qui proposait au requérant une "indemnisation" pour mettre un terme à son recours, elle en concluait que le gouvernement lui-même devait bien sentir que par rapport aux normes internationales, la France n’était pas "à l’aise", ajoutant : "Et ce gouvernement a bien raison de ne pas avoir confiance dans la légalité de ses textes au regard des normes internationales !"

Elle rappelait également le contexte ("et non les mobiles", précisait-elle à l’adresse du Procureur) de cette affaire, la lutte syndicale, la lutte collective, expliquant que Xavier Mathieu n’était pas un individu isolé, seul, mais le porte-parole d’une collectivité d’intérêts, celle de travailleurs en lutte pour leurs emplois, pour interpeller la Cour sur le principe de proportionnalité, fondamental en droit pénal.

Elle concluait que ces poursuites étaient discriminatoires (arguant que, d’ailleurs, les délits "en col blanc", les délits financiers, étaient explicitement exclus de ceux pouvant donner lieu à prélèvement d’ADN), et que ce n’était pas Xavier Mathieu en tant qu’individu qui était poursuivi aujourd’hui mais bien "ce qu’il représentait, ce qu’il symbolisait, qui justifiait l’acharnement du gouvernement", évoquant le caractère politique de cette affaire. Elle demandait donc de confirmer la relaxe prononcée en première instance.

C’est Xavier Mathieu qui prenait la parole en dernier.

Visiblement amaigri, ému et plutôt affecté par tout ceci, (qu ’il nous a dit vivre comme un acharnement à son encontre), engagé et touchant, Xavier évoquait les thèmes suivants : Honneur. Dignité de l’homme. Parole donnée. Mémoire.

Il rappelait les luttes des Conti. La lutte pour la sauvegarde de leurs emplois, pour leur dignité, pour leurs familles. Leurs difficultés. Leur solidarité. Il évoquait comment ce licenciement massif avait brisé de nombreuses vies dans des familles entières. L’alcool, la drogue, les antidépresseurs, les divorces, le suicide même, pour de nombreux ouvriers de "Conti" désormais... Rappelait que sur mille cent travailleurs seulement deux cent avaient à ce jour retrouvé un CDI. Il évoquait par exemple, comment, au moment de la conclusion du protocole de fin de conflit, toutes les poursuites de part et d’autres avaient été abandonnées sauf , de mauvaise foi, celle à leur encontre pour leur dérapage de colère à la sous-préfecture. Ou comment le gouvernement et la direction de Conti avaient manœuvré pour prononcer son autorisation de licenciement, la seule prononcée sur tous les représentants du personnel et syndicaux de l’usine.

"J’aurais aimé voir les dirigeants de Continental devant cette Cour. Le gouvernement l’avait pourtant promis, de poursuivre et punir ces patrons voyous...."

Il rappelait ensuite 1939-1945. Les fichages de Vichy. Fichages des juifs, des homosexuels, des tziganes, des communistes..."On sait comment ça s’est terminé, tout ça. Comment peut-on oublier ça quand on parle de fichage génétique aujourd’hui ?".

Il insistait sur le fait que l’utilité sociale et pénale de tels fichages était elle-même très critiquable puisque lui-même n’avait pas été condamné pour l’affaire de la sous-préfecture sur la base d’analyses d’ADN mais sur la seule foi d’un reportage TV, et qu’un fichage ADN, s’il aurait permis de démontrer qu’il était bien sur les lieux alors, (ce qu’il n’a jamais caché ni nié), ne pouvait en aucun cas prouver la détérioration des biens donc, l’infraction !

Il rappelait enfin que son ADN, il le tenait de ses parents, qui s’étaient aimés. Parlant de sa petite-fille, née récemment, de ses grands-parents, de tous ces gens qui sont ses ancêtres, qui, à moment ou à un autre, avaient fabriqué et transmis cet ADN sur des générations, concluant "Monsieur le Président, jamais je ne donnerai mon ADN autrement que par amour".

Le délibéré de cette affaire a été fixé au 3 février prochain.

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 20:50

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-chef-du-cnt-craint-une-guerre-civile-191623454.html

 

Le chef du CNT craint une guerre civile en Libye

 

TRIPOLI (Reuters) - La Libye risque de sombrer dans la guerre civile si les milices révolutionnaires qui ont contribué à la chute de Mouammar Kadhafi ne rentrent pas dans le rang, a déclaré le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, qui vient de nommer le général Youssef al Mankouch à la tête de l'armée.

 

Mardi, des affrontements entre une milice locale et des combattants originaires de la ville de Misrata ont fait quatre morts à Tripoli, la capitale.

 

"Nous nous trouvons aujourd'hui confrontés à deux choix", a dit Abdeljalil lors d'une réunion mardi soir à Benghazi, dans l'est de la Libye.

 

"Soit nous répondons sans faiblesse à ces événements (les combats entre milices) qui entraînent les Libyens dans une confrontation militaire que nous ne pouvons accepter, soit c'est la sécession et la guerre civile", a-t-il ajouté.

 

"Sans sécurité, il ne peut y avoir de justice, de progrès, d'élections, chacun veut faire sa propre loi. Il n'y a pas de sécurité tant que les combattants refusent de rendre leurs armes."

 

MOSAIQUE

 

Plus de deux mois après la capture et la mort de Mouammar Kadhafi, Tripoli ressemble à une mosaïque de fiefs se trouvant chacun entre les mains de milices différentes. La police est quasiment invisible, hormis pour réguler la circulation, et on ne distingue non plus aucune trace de la nouvelle armée nationale.

 

Même si leur présence dans la capitale est moins visible depuis fin décembre, des miliciens continuent d'occuper des bâtiments autrefois utilisés par les forces de Mouammar Kadhafi et ils sortent dans les rues une fois la nuit tombée.

 

Deux grandes milices sont issues de Tripoli même. L'une est dirigée par Abdel Hakim Belhadj, islamiste passé par des camps talibans en Afghanistan et désormais installé dans une suite d'un hôtel de luxe à Tripoli. L'autre est contrôlée par Abdoullah Naker, ancien ingénieur en électronique ne cachant pas son mépris à l'égard de Belhadj.

 

Des milices étrangères à la capitale sont aussi actives dans Tripoli, telles que celle de Zentane, qui contrôle l'aéroport international.

 

Les milices de Misrata se sont en grande parties retirées du centre de Tripoli mais maintiennent une présence dans les faubourgs de l'est de la capitale tandis que des combattants de la minorité berbère délimitent leurs territoires à l'aide de drapeaux bleus, verts et jaunes.

 

Un autre groupe de combattants originaires de l'est de la Libye, berceau de la révolution, ajoute à la confusion. Proches des chefs du CNT, ils souhaitent former le noyau dur de la nouvelle armée, ce qui irrite leurs rivaux.

 

CONDITIONS

 

Moustapha Abdeljalil vient de nommer commandant en chef des forces armées libyennes Youssef al Mankouch, un général qui était à la retraite et originaire de Misrata, l'un des bastions de la révolte l'an dernier contre le régime de Mouammar Kadhafi.

 

Mankouch a participé très tôt au soulèvement qui a conduit à la chute et à la mort de Kadhafi le 20 octobre et occupe actuellement le poste de vice-ministre de la Défense.

 

Cette nomination est la première mesure d'importance que prend le CNT pour mettre sur pied une nouvelle armée nationale. Elle place les miliciens face à une alternative : céder le contrôle de leurs territoires à l'armée ou défier ouvertement le nouveau pouvoir.

 

Dans une interview diffusée par la télévision libyenne, Youssef al Mankouch a déclaré que le mécanisme d'incorporation des miliciens au sein de l'armée serait bientôt prêt.

 

"Le message que j'adresse aux révolutionnaires est (...) qu'ils doivent prouver une nouvelle fois au monde entier qu'ils sont des patriotes, prouver au monde qu'ils vont s'intégrer au sein des institutions de l'Etat et oeuvrer à l'édification d'une armée nationale puissante", a-t-il dit à la chaîne al Hourra.

 

Les miliciens ne semblent pas encore convaincus. Un membre du conseil militaire de Misrata a ainsi jugé que le moment n'était pas forcément venu pour les milices de renoncer à leurs activités.

 

"Une fois que l'Etat aura prouvé sa capacité à assumer sa responsabilité de protéger les frontières et garantir la sécurité du pays, alors nous remettrons nos armes", a dit Fessi Bachaga.

 

Abdoullah Naker, chef de l'une des deux principales milices de Tripoli, a lui aussi posé ses conditions à l'intégration de ses hommes au sein de la nouvelle armée.

 

"Nous agirons ainsi une fois que seront garantis les droits et la solde des révolutionnaires", a-t-il dit dimanche.

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 18:44

 

http://www.fr.news.yahoo.com/la-peine-mort-requise-contre-moubarak-et-ses-133354514.html

 

Peine de mort requise contre Hosni Moubarak

 

LE CAIRE (Reuters) - Le ministère public a requis jeudi la peine de mort contre l'ancien président égyptien Hosni Moubarak et une partie de ses coaccusés, jugés notamment pour leur implication dans la répression des journées révolutionnaires de l'hiver dernier.

 

"L'accusation réclame la peine maximale contre Moubarak et les autres accusés, à savoir la peine de mort par pendaison", a déclaré le procureur Moustafa Khater.

 

"Pour la mort d'une personne, on encourt la peine de mort, alors que devrait dire le tribunal lorsqu'il est question de la mort de centaines de personnes?", a-t-il ajouté.

 

Le réquisitoire de Khater a déclenché applaudissements et acclamations chez certains hommes de loi présents, qui ont scandé: "La mort, la mort! Dieu est le plus grand!"

 

L'ancien raïs, évincé du pouvoir le 11 février dernier, est jugé depuis le mois d'août aux côtés de son ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli ainsi que de plusieurs hauts responsables de la police.

 

Ils doivent répondre d'une série de chefs d'accusation allant de faits allégués de corruption et d'abus de pouvoir à leur implication présumée dans la répression de la contestation et la mort d'au moins huit cent cinquante manifestants.

 

Leur procès, dont beaucoup en Egypte espère qu'il aidera le pays à panser ses plaies et à retrouver la stabilité après une année particulièrement troublée, a été ajourné au 9 janvier.

 

Alaa et Gamal Moubarak, les deux fils de l'ex-raïs également jugés, sont poursuivis quant à eux pour des faits qui ne sont pas passibles de la peine de mort.

 

ORDRE D'EN HAUT

 

La multitude des témoins, la complexité des charges pesant sur les accusés et la difficulté des plaignants à réunir des preuves auprès des services de sécurité devraient aider les avocats de la défense à obtenir au bout du compte des peines plus légères pour leurs clients.

 

Ainsi, Mohamed El Gendi, avocat de Habib al Adli, a-t-il estimé jeudi que l'accusation n'avait pas été en mesure de produire des preuves irréfutables.

 

Lors de la dernière des trois audiences de la semaine, Hosni Moubarak a comparu dans un box des accusés grillagé, aux côtés de ses deux fils, de Habib al Adli et de six anciens hauts responsables de la police.

 

L'ancien président, qui, à 83 ans, apparaît en très mauvaise santé, nie toute responsabilité dans la mort de manifestants, tout comme ses coaccusés.

 

Le procureur en chef Moustafa Souleiman a déclaré devant le tribunal que, même s'il n'avait pas directement ordonné que l'on ouvre le feu et tue des manifestants, Hosni Moubarak avait failli à son devoir constitutionnel de protéger la population.

 

L'accusation a estimé en outre que les témoignages, dont celui d'Omar Souleïman, qui avait été vice-président au moment des manifestations l'hiver dernier, avaient tous laissé entendre que "les policiers doivent rendre compte au chef de l'Etat concernant leur attitude face à des manifestants".

 

"Et nombre de ces témoins ont assuré à l'accusation qu'aucun policier ne peut ouvrir le feu s'il n'en a pas reçu l'ordre de son patron", a ajouté Moustafa Souleïman.

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 21:16

 

http://www.paris.reelledemocratie.com/node/918

 

Quelques personnes ayant participé aux différentes marches jusqu'à Bruxelles se sont réunis pour réfléchir sur la thématique d'une nouvelle marche.

 

Dans quelques semaines commence une période électorale cruciale où nous avons tous notre mot à dire et où nous devons continuer ensemble le travail amorcé depuis le mois de mai.

 

La mascarade électorale recommence et, comme à chaque fois, c'est un néant démocratique qui se présente devant nous.

 

Les équipes de communication de chaque candidat s'agitent à la recherche de la dernière trouvaille qui permettra de masquer leurs lacunes et les réels besoins de changements.

 

A nous de les ridiculiser et d'apporter la preuve qu'ils ne nous représentent pas. Et avec toutes les absurdités qu'ils vont nous inventer, il va y avoir de la matière à travailler.

 

La proposition est d’organiser des marches partant de différentes villes de France pour rejoindre Paris juste avant les élections, sur le modèle des marches indignées à Madrid.

 

Cela permettra d'organiser des événements dans chaque ville de France et d’unifier le mouvement.

 

On pourrait également sélectionner une date pour reprendre les places que nous avons occupées auparavant, ou bien nous rassembler encore plus nombreux sur celles qui sont déjà occupées (et bravo à tous les courageux qui se pèlent le cul cet hiver!!!). Cela permettrait de recréer des noyaux forts dans chaque ville afin de pouvoir se mettre au travail, de récupérer une nouvelle fois l'espace public, de nous rendre visible afin de permettre d’intégrer facilement de nouvelles personnes.

 

Ainsi les campements de chaque ville pourront aider à préparer l’arrivée des marches et recruter de vaillants volontaires pour les rejoindre.

 

Rappelons-nous qu'il y a urgence à fédérer,  informer, rassembler et que nous sommes peu pour le moment.

 

Une réelle convergence est nécessaire afin de partager les savoirs et les compétences.

 

Nous devons chercher des contacts et appuis en dehors du mouvement afin d’unifier tous ceux qui mènent des luttes et lancer une forte dynamique lors de ces élections.

 

L'idée d'une convergence vers Paris, d’un campement et d’actions menées dans la capitale pendant l’entre deux tour me semble pertinente.

 

On nous reproche de n'avoir aucune revendication claire, de dénoncer sans proposer.

 

Et bien profitons-en pour définir notre projet et continuer de montrer de façon exemplaire que des alternatives sont possibles et qu'elles fonctionnent. En rassemblant les propositions de chacun et en les ramenant vers Paris, nous enverrons un message fort et clair à ceux qui doutent encore de notre sérieux.

 

Une arrivée sur Paris à la veille des élections (22 avril = premier tour) et l'établissement d'un camp au cœur de la ville pendant la période électorale peut envoyer un signal fort.

 

Nous avons tous pu observer la dynamique engendrée par l'occupation de la Défense et nous pouvons placer la barre encore plus haut avec une meilleure préparation et l'appui de chacun dès aujourd'hui.

 

Cette période de préparation commence dès maintenant et un tel projet nécessite beaucoup de sacrifices. Comme toujours, chacun doit apporter sa pierre à l'édifice selon son temps, ses compétences et son entrain en se sentant impliqué dans le projet.

 

Nous lançons un appel à tous ceux qui veulent participer a créer ce projet à nous contacter.

 

C'est dans la rue et sur les places que l'on a besoin de chacun.

 

marcheparis2012@gmail.com

 

Prochainement, les moyens de communication seront opérationnels (site internet, page réseau social, etc).

 

LE GROUPE DE TRAVAIL MARCHE PARIS 2012

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 18:17

 

 http://www.fr.news.yahoo.com/le-roi-du-maroc-nomme-un-nouveau-gouvernement-172725195.html

 

Le roi du Maroc nomme un nouveau gouvernement

 

RABAT (Reuters) - Le roi Mohammed VI a accordé mardi pour la première fois des postes ministériels à des islamistes modérés après leur victoire aux élections législatives de novembre censées répondre aux aspirations en faveur de réformes au Maroc.

 

Vainqueur du scrutin avec 27% des sièges à la Chambre des représentants, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) hérite notamment des portefeuilles des Affaires étrangères, de la Justice et des Affaires sociales.

 

Son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, avait été nommé au poste de Premier ministre dès le 29 novembre, quatre jours après les élections.

 

Le gouvernement de coalition nommé par Mohammed VI comporte de nouveaux visages, ce qui donne déjà une apparence au changement avant que les Marocains puissent le voir dans les faits.

 

Le PJD a conclu un accord de partage du pouvoir avec deux partis conservateurs proches du palais - l'Istiqlal, arrivé deuxième aux élections, et le Mouvement populaire - et avec le Parti du progrès et du socialisme.

 

UNE SEULE FEMME

 

Nizar Baraka, de l'Istiqlal, va succéder au poste de ministre de l'Economie et des Finances à Salaheddine Mezouar, dont le parti, le Rassemblement national des indépendants, arrivé troisième, a choisi de se ranger dans l'opposition.

 

Fortement pressenti pour ce poste, Mohamed Najib Boulif, du PJD, a finalement été nommé ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, ce qui signifie qu'il aura notamment la lourde tâche de réformer le système complexe des subventions publiques.

 

Avocat de renom réputé pour ses critiques contre les services de sécurité et lui aussi membre du PJD, Mustafa Ramid devient ministre de la Justice et des Libertés.

 

La seule femme parmi les trente et un membres du gouvernement est également issue des rangs des islamistes modérés. Il s'agit de Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social.

 

Le ministère des Affaires étrangères a été confié à Saad-Eddine El Othmani tandis que Mohand Laenser, chef de file du Mouvement populaire, a été nommé ministre de l'Intérieur.

 

Des personnalités proches du palais et sans affiliation politique ont été portées à la tête des ministères de la Défense, des Affaires religieuses et de l'Agriculture et au secrétariat général du gouvernement.

 

Les élections législatives du 25 novembre ont été avancées de près d'un an par le roi en réaction aux manifestations appelant à des réformes au Maroc dans le sillage du "printemps arabe".

 

Elles ont été organisées après l'approbation par référendum d'amendements constitutionnels transférant une partie des prérogatives du souverain à un gouvernement élu. L'une des principales nouveautés induites par ces réformes est que le Premier ministre doit être choisi au sein de la formation arrivée en tête du scrutin.

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:56

 

http://www.jemproductions.fr/cinema/les-nouveaux-chiens-de-garde

 

LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

 

Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.  

En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.

Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique.

Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

 

 

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