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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 19:10

 

Jeff Sessions veut la tête des derniers procureurs nommés par l'administration de Barack Obama (Reuters)

 

Le ministre américain de la justice, Jeff Sessions, a réclamé Vendredi 10 Mars 2017 la démission des quarante six derniers procureurs fédéraux nommés par l'administration de Barack Obama encore en poste, dont celui de Manhattan, Preet Bharara, auquel Donald Trump avait demandé en personne de conserver ses fonctions au mois de novembre 2016.

 

Bien que les procureurs fédéraux occupent des postes politiques et que leur remplacement soit classique en cas d'alternance, il est rare qu'une administration fasse ainsi table rase du passé.

 

Une porte-parole du département de la justice a confirmé que la demande de Jeff Sessions concernait également Preet Bharara, qui supervise quelques unes des affaires criminelles et financières les plus sensibles du pays.

 

Donald Trump avait reçu le procureur fédéral de Manhattan le 30 novembre 2016 à la Trump Tower, à New York, et ce dernier avait déclaré après leur entretien qu'il avait accepté de rester en poste.

 

Nommé en 2009 par Barack Obama, Preet Bharara a traqué la corruption au sein de la municipalité et de l'état de New York et il a supervisé à ce titre l'enquête fédérale sur les soupçons de corruption dans le financement de la campagne électorale victorieuse du maire de New York, Bill de Blasio, en 2013.

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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 18:59

 

Vive tension diplomatique entre les Pays-Bas et la Turquie (Reuters)

 

Les Pays-Bas ont refusé Samedi 11 Mars 2017 à l'avion du ministre turc des affaires étrangères l'autorisation d'atterrir à Rotterdam provoquant une vive tension diplomatique entre les autorités néerlandaises et le gouvernement turc au moment où celui-ci entend mener une campagne référendaire auprès de la diaspora turque dans les pays d'Europe de l'Ouest.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, ardent défenseur de la réforme constitutionnelle soumise à référendum qui renforcerait ses pouvoirs, a réagi en traitant les Pays-Bas de « vestiges nazis » et de « fascistes ».

« Ecoutez, les Pays-Bas », a déclaré Recep Tayyip Erdogan, « vous pouvez dire non, une fois, deux fois, mais mon peuple finira par contrecarrer vos manigances. Vous pouvez annuler le vol de mon ministre des affaires étrangères autant que vous voulez mais vous allez voir comment vos avions vont être reçus en Turquie désormais. Ils ignorent la diplomatie et la politique. Ce sont des vestiges du nazisme et des fascistes », a-t-il ajouté.

Contraint de rentrer à Istanbul, le ministre des affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a affirmé que la décision des autorités néerlandaises constituait un scandale inacceptable et qu'elle aurait des conséquences.

La décision, d'abord annoncée par les médias turcs, a été confirmée par le gouvernement de Mark Rutte, qui a estimé que la venue du chef de la diplomatie turque constituait une menace à l'ordre public.

Mevlut Cavusoglu comptait se rendre à Rotterdam malgré la décision des autorités néerlandaises de ne pas l'autoriser à y faire campagne pour le référendum du 16 avril 2017 en Turquie. Le maire de Rotterdam avait cependant assuré Vendredi 10 Mars 2017 que le ministre turc était libre de venir dans sa ville.

Samedi 11 Mars 2017, sur l'antenne de Cable News Network (CNN) Turk, le chef de la diplomatie turque avait toutefois menacé les Pays-Bas de sanctions politiques et économiques s'il se voyait refuser l'entrée sur le territoire néerlandais. Il a également accusé les autorités néerlandaises de prendre les ressortissants turcs en otages en entravant leurs liens avec Ankara.

Sur sa page Facebook, Mark Rutte a estimé que Mevlut Cavusoglu avait saboté les négociations sur sa venue dans le pays en appelant ses partisans à un large rassemblement public.

Et la menace de sanctions brandie dans la matinée par le chef de la diplomatie turque a « rendu impossible une solution raisonnable », a ajouté le chef du gouvernement néerlandais.

« Beaucoup de citoyens néerlandais ayant des origines turques peuvent voter lors du référendum sur la constitution turque. Le gouvernement néerlandais n'a aucun problème avec les rassemblements dans le pays pour les informer à ce sujet », a écrit Mark Rutte sur Facebook.

« Mais ces rassemblements ne doivent pas contribuer à des tensions dans notre société et quiconque veut organiser un rassemblement est obligé de suivre les instructions des autorités afin que l'ordre public et la sécurité soient garantis », a-t-il cependant souligné.

Les Pays-Bas votent à l'occasion d'élections législatives Mercredi 15 Mars 2017 et l'immigration a été l'un des sujets clés de la campagne.

« Si ma venue accroît les tensions, ainsi soit-il », a déclaré Mevlut Cavusoglu sur CNN Turk. « Quel dommage pour eux provoquera ma venue ? Je suis ministre des affaires étrangères et je peux me rendre où je veux ».

Le chargé d'affaires néerlandais à Ankara a été convoqué au ministère turc des affaires étrangères et la polémique entre les autorités turques et plusieurs pays d'Europe de l'Ouest, dont l'Autriche, la Suisse et l'Allemagne, continue d'enfler.

Quatre rassemblements de la diaspora turque ont été interdits en Autriche et un autre en Suisse tandis que Recep Tayyip Erdogan a fait un parallèle entre l'Allemagne d'Angela Merkel et celle de l'époque nazie.

Dans ce contexte très tendu, la préfecture du département français de la Moselle a annoncé qu'une association turque avait prévu d'organiser Dimanche 12 Mars 2017 à Metz une réunion à laquelle pourrait participer Mevlut Cavusoglu.

« L’union des démocrates turcs d'Europe, ou du moins sa section locale, a loué une salle du centre des congrès afin d'organiser cette réunion publique », a indiqué à Reuters le secrétaire général de la préfecture de Moselle, Alain Carton.

« Nous avons pour mission de nous assurer qu'il n'y a pas de menaces à l'ordre public. Il n'y en a pas », a-t-il ajouté en précisant que le ministère français des affaires étrangères était au courant de la tenue de cette réunion.

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 20:13

 

http://www.bondy-autrement.org/index.php/un-autre-monde/17-kurdistan/3441-referendum-en-turquie-appele-a-des-observateurs-internationaux

 

Appel à des observateurs internationaux pour le référendum du 16 avril 2017 en Turquie

 

Par Hişyar Özsoy, vice-coprésident du parti démocratique des peuples (HDP) chargé des relations extérieures et député du parlement turc

 

Le référendum visant une révision constitutionnelle afin de mettre en place un système présidentiel en Turquie est prévu le 16 avril 2017. Ce référendum est d'une importance cruciale pour l'avenir des institutions démocratiques en Turquie. Afin d'assurer la transparence et l'équité de ce référendum, le HDP lance un appel à des observateurs internationaux.

Le résultat du référendum va redessiner le système politique en Turquie. Si le gouvernement du parti de la justice et du développement (AKP) et Recep Tayyip Erdogan l'emporte, le président pourra alors détenir l'ensemble des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, et établir un régime totalitaire dépourvu de mécanisme de contrôle et de contrepoids, ce qui signifie la fin de la séparation des pouvoirs, de l'état de droit et de l'impartialité de la justice.

Le gouvernement de l'AKP utilise l'état d'urgence déclaré dans le pays au lendemain du coup d'état raté du Vendredi 15 Juillet 2016 pour réduire au silence les groupes et les partis d'opposition et les empêcher de mener campagne pour le non au référendum. La répression exercée à l'encontre du HDP et de notre parti frère, le parti démocratique des régions (DBP) est toujours en cours. Près de trois mille dirigeants et membres de ces deux partis ont été incarcérés.

Parmi eux, figurent nos deux coprésidents, onze députés et plus de quatre vingt maires kurdes.

Le gouvernement est déterminé à paralyser totalement le HDP et le DBP afin de les empêcher de mener leurs activités en vue du référendum.

Nous craignons une recrudescence des arrestations et des détentions arbitraires à l'approche du référendum. Par ailleurs, les médias, les intellectuels et la société civile sont soumis à des pressions sans précédent. Des centaines d'organes de presse et des milliers d'Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont été bannies parce qu'elles critiquaient le gouvernement. Et plus de cinq mille universitaires et fonctionnaires ont été démis de leurs fonctions. Dans ce contexte dominé par la violence et la répression, la présence d'observateurs et notamment d'élus, de politiques, d'avocats et de défenseurs des droits humains, peut contribuer à réduire les pressions sur l'opposition, à assurer une certaine transparence et équité et à empêcher le gouvernement de commettre des fraudes électorales.

 

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 19:48

 

https://www.essonneinfo.fr/91-essonne-info/104690/jeunes-socialistes-passent-larme-a-gauche

 

Des jeunes socialistes passent l’arme à gauche

 

Par Maxime Berthelot

 

Vendredi 10 Mars 2017

 

La fin du quinquennat de François Hollande aura irrémédiablement laissé des traces au sein du Parti Socialiste. Dernière en date, le départ au mois de janvier 2017 d’une vingtaine de membres de la fédération de l'Essonne du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) vers le Mouvement de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Et ce, avant même que l'élection primaire de la gauche n’ait désigné son vainqueur.

Samedi 25 Février 2017, les téléspectateurs de La Chaîne Parlementaire (LCP) ont vécu une expérience particulière. Au programme du soir, il y avait un retour vers le futur politique nommé Benoît Hamon, chronique d’une victoire annoncée. Bien entendu, les journalistes de LCP ne sont pas plus doués du don de voyance que leurs collègues. Mais l’exercice interpelle.

À l’heure où le Parti Socialiste a des chances de se voir exclure du second tour des élections présidentielles de cette année, le documentaire revient sur le quotidien de Benoît Hamon, du mois de janvier au mois de juin 2012, lorsque l’actuel candidat socialiste préparait les élections présidentielles et les élections législatives marquées par la victoire de François Hollande et celle de la gauche, un flash-back saisissant au regard des divisions actuelles.

Benoît Hamon pourrait-il créer la surprise et à son tour faire gagner la gauche au mois de mai 2017 ? Pour certains, la question ne se pose même pas. « Le bilan de François Hollande est indéfendable », tranche, net, Antoine Petitmangin. « Il y a eu la loi travail, les coups de force de l'utilisation du quarante-neuvième article de la constitution de la cinquième république et le projet de déchéance nationale. C’est beaucoup trop ».

Ancien responsable de la fédération de l’Essonne du MJS, il a choisi de claquer la porte du Parti Socialiste au mois de janvier 2017, à la vieille des élections primaires de la gauche. Et s’il juge la victoire de Benoît Hamon « positive puisque contre Manuel Valls », il reste persuadé qu’aucun des candidats socialistes n’est sorti crédible de ces cinq ans d’exercice du pouvoir. « Les règles de l’élection primaire ne pouvaient pas fonctionner car tous les candidats se sont engagés à soutenir le vainqueur, même si leurs convictions sont parfaitement opposées. C’est un sacré mélange des genres ».

Suivi par une vingtaine de jeunes socialistes de l’Essonne, il a donc rejoint le Mouvement de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Pourtant, c’est bien François Hollande et le Parti Socialiste qui l’avait convaincu de s’engager en politique il y a maintenant cinq ans.

« J’ai été séduit par le discours du Bourget », se souvient-il. « C’est à partir de ce moment que s’est véritablement lancée la campagne de François Hollande. C’est sur cette ligne contre la finance que je suis entré au Parti Socialiste ». Il prend alors sa carte et rejoint le MJS pour lequel il va militer puis devenir le référent départemental en Essonne, jusqu’au tournant social-démocrate et social-libéral symbolisé par l’arrivée de Manuel Valls à Matignon au mois de mars 2014. « Notre prise de distance avec le Parti Socialiste s’est accrue avec le temps », confie celui qui, à vingt trois ans, est par ailleurs étudiant en master d’histoire à la Sorbonne. « Il y a eu une série de ruptures inacceptables. L’émergence des députés frondeurs a été un espoir, mais nous avons été déçus par leur réaction face à l’utilisation massive du quarante neuvième article de la constitution par Manuel Valls. Ils ont quand même fini par se diviser au moment de déposer une motion de censure ».

Et le MJS n’échappe pas aux débats. En interne, des désaccords font jour d’autant que, à l’image du Parti Socialiste, le mouvement n’a cessé de voir ses adhérents s’éloigner ces dernières années. Allant même jusqu’à perdre plusieurs de ses animateurs fédéraux, comme celui du Rhône ou de la Seine-Saint-Denis, mais aussi le coordinateur régional de l’Ile-de-France et Yannis Zeghbib, secrétaire général national du MJS. Dans une tribune nommée « insoumission, un choix de raison », publiée sur le blog de Mediapart le 15 janvier 2017, l’ancien chef de file du MJS explique pourquoi il a lui aussi choisi de quitter le Parti Socialiste pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

Celui qui a rejoint le Parti Socialiste et le MJS en janvier 2007, « face à la brutalité sociale que représentait la candidature de Nicolas Sarkozy », a soutenu François Hollande après l’élection primaire de 2011. Mais il a très vite déchanté. « Il fut élu le 6 mai 2012, avec le concours de l’ensemble des forces de gauche. Et là, c’est l’hébétude. L’espoir de changement laissa la place aux doutes sur l’avenir de ce quinquennat », observe-t-il. Cinq ans après, il a donc placé ses espoirs dans le Mouvement de la France Insoumise pour « acter que le Parti Socialiste n’est plus un outil pertinent de transformation sociale, que la stratégie de l’intérieur a échoué et qu’il est indispensable qu’une alternative à gauche émerge lors des prochaines élections ».

En Essonne, les défections sont aussi légion. « Au congrès de 2015, la section essonnienne rassemblait deux cent vingt adhérents », résume son ancien secrétaire. « Elle n’en comptait plus qu’une centaine lorsque je l’ai quittée au mois de janvier 2017 ».

Il y a eu les déçus du quinquennat, bien sûr, mais aussi ceux qui ne se sentaient pas pris en compte. C’est notamment le cas de Raphaël Lorenzo, ancien coordinateur du MJS sur le Val d’Orge. « L’aile droite du mouvement ne nous écoutait pas », explique-t-il. « Du coup, il était impossible de faire entendre notre voix ». Seulement neuf mois après l’avoir rejoint, lors de la mobilisation contre la loi travail au mois d’avril 2016, il a donc quitté le MJS en même temps qu’Antoine Petitmangin et plusieurs cadres actifs et quelques militants.

Si la décision a été prise collectivement avant l’été lors d’un comité fédéral, Raphaël Lorenzo retient une anecdote de l’époque où il militait contre la loi travail. « Le MJS de l’Essonne était particulièrement mobilisé, probablement trop pour une camarade du MJS de l’Institut d'Etudes Politiques (IEP), qui m’a alors taxé de gauchiste », raconte-t-il. « C’était révélateur de l’orientation qu’était en train de prendre le mouvement. Il fallait suivre avant tout la ligne du Parti Socialiste, peu importe les dirigeants ou les candidats, en attendant, si nous n’étions pas d’accord, que son courant ne devienne éventuellement majoritaire lors du prochain congrès socialiste ».

Gauchiste le jeune militant, peut-être, en tout cas, son ralliement au Mouvement de la France Insoumise a apporté des arguments à ses détracteurs. Ironie du sort pour celui qui, à dix huit ans, a intégré cette année l’IEP.

« C’est toujours la même logique chez Jean Luc Mélenchon. Il fracture la gauche dans un moment où il faudrait au contraire la rassembler. C’est décevant et cela va nous fragiliser, surtout dans l’Essonne ». Nouveau responsable départemental du MJS dans l’Essonne, Valentin Bodet regrette le départ de son prédécesseur et de ceux qui l’ont suivi.

Quant aux critiques concernant le manque de liberté d’expression au sein du mouvement, il les balaie d’un revers de main. « Ils pensent qu’il faut aller toujours plus loin. C’est bien car cela fait avancer, mais cela ne peut pas suffire. C’est une erreur de jugement quand on connaît la gauche. Il y a suffisamment de courants au sein du Parti Socialiste pour faire entendre sa voix. La preuve, Benoît Hamon a bien remporté l’élection primaire ».

Aujourd’hui âgé de vingt ans, il a soutenu Martine Aubry en 2011 et soutient aujourd’hui Benoît Hamon. Il se réclame donc de la gauche du Parti Socialiste qui existe bien. « Je peux comprendre les déceptions sur le ligne économique », reconnaît-il. « Mais le bilan social est bon, la garantie jeune, le mariage pour tous et les créations d’emplois dans la fonction publique, notamment pour les professeurs et les forces de l’ordre. Il ne faut pas tout jeter ».

A ces arguments, ses anciens camarades préfèrent opposer le programme de Jean-Luc Mélenchon qu’ils jugent plus concret. « Nous sommes d’accord avec quatre vingt dix pour cent de son projet », confirme Antoine Petitmangin. « Que ce soit la création d’une sixième république, la planification écologique ou encore l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC) à mille sept cent euros nets mensuels. Si certains candidats peuvent payer cinq cent mille euros en huit ans pour un emploi fictif, ne me dites pas qu’on ne peut pas revaloriser les bas salaires ».

C’est donc deux visions de la gauche et de l’avenir qui s’opposent. D’un côté, les jeunes socialistes qui estiment que, en dehors du Parti Socialiste, aucun salut n’est possible. « Le Parti Socialiste a toujours été la maison maire de la gauche. Partir dès qu’il y a des difficultés, c’est empêcher la victoire, que ce soit en interne ou au niveau national », conclut Valentin Bodet. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous permettre de nous diviser face à Emmanuel Macron, l’extrême-droite et la droite qui représentent de réelles menaces pour notre avenir ».

De l’autre, les militants sécessionnistes, désormais mélenchonistes, pour qui la rupture était souhaitable. « Il faut construire quelque chose de nouveau et réinventer un système à bout de souffle », estime Antoine Petitmangin. « Benoît Hamon dit qu’il veut abroger la loi travail mais Myriam el Khomri, qui l’a portée, est investie par le Parti Socialiste pour être candidate aux élections législatives dans le dix huitième arrondissement de Paris. Tout cela manque de clarification ».

La bataille des idées se fera donc sur le terrain entre des militants qui risquent de se croiser sur les marchés ou devant les lycées. « Nous sommes pour le rassemblement de la gauche et, s’il le faut, nous militerons ensemble », envisageait encore il y a quelques jours Valentin Bodet. Mais Jeudi 9 Mars 2017, Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a mis fin au suspense. « Je ne crois pas que, après cinq ans de François Hollande, il soit possible aujourd’hui de se rassembler derrière un candidat du Parti Socialiste », a-t-il déclaré sur BFM Télévision, dénonçant une guerre d’ego dans laquelle Benoît Hamon refuserait d’envisager un rassemblement sans en être la tête de proue.

Comme s’il était encore nécessaire de prouver que ces deux gauches sont décidément irréconciliables.

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 18:59

 

https://paris.demosphere.eu/rv/53625

 

Rassemblement contre la corruption

 

Dimanche 12 Mars 2017 à 15 heures place de la République à Paris

 

Stop Corruption à nos casseroles contre les conflits d'intérêts, la corruption, les abus de biens sociaux et toutes les malversations des élus qui restent impunies

 

Nous donnons suite aux rassemblements du Dimanche 19 Février, Samedi 25 Février, Dimanche 26 Février, Mercredi Premier Mars et Dimanche 5 Mars 2017 place de la République à Paris, nous nous retrouverons tous les dimanches à 15 heures place de la République à Paris, ou ailleurs, devant l'assemblée nationale par exemple. Nous étions plus de deux mille Dimanche 5 Mars 2017. Nous devrions être des dizaines de milliers comme les roumains.

 

Ces rassemblements sont des rassemblements citoyens, pacifiques et déclarés, non partisans et non récupérés par un parti ou une organisation, égalitaires et revendicatifs.

 

A toutes celles et ceux qui pensent qu'il n'est plus tolérable d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il prétend défendre, rassemblons-nous et exprimons-nous.

 

A toutes celles et ceux qui ne sont pas convaincus par les excuses et la communication officielle de François Fillon, Marine Le Pen et Jérôme Cahuzac, et potentiellement pour chaque politique en position de détourner des biens publics à des fins privées ou de se trouver en situation de conflit d'intérêt, rassemblons-nous et exprimons-nous.

 

A toutes celles et ceux qui pensent qu'il est maintenant nécessaire d'encadrer strictement la probité des élus, pour que la loi s'applique universellement et n'exempte pas les élus, faisons changer les lois qui permettent la corruption institutionnalisée, rassemblons-nous et exprimons-nous.

 

Partagez partout où vous le pouvez, y compris sur des pages de médias populaires, et venez nombreux avec vos casseroles vos sifflets ou tout pour faire du bruit.

 

 

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 18:42


 

http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/09/35003-20170309ARTFIG00099-le-texte-de-ralliement-de-l-aile-droite-du-ps-a-macron.php

 

Pourquoi nous soutenons Emmanuel Macron

 

Députés socialistes, nous avons soutenu loyalement les gouvernements successifs de François Hollande. Les difficultés et les épreuves de la période l'exigeaient. L'histoire rendra justice à l'action conduite durant ces années et déjà les premiers signaux du redressement économique et de l'emploi sont là.

A l’issue de la désignation incontestable de Benoît Hamon, nous avons affirmé une attitude de retrait, tant ses orientations prenaient le contre pied de la politique que nous n'avions cessé de défendre devant nos électeurs. Il s’agissait de ne pas les trahir, sans nier le résultat de l'élection primaire.

Depuis, la campagne de Benoît Hamon a confirmé l'intention de rompre avec cette mandature et de fédérer tout ce qu'elle compte d'opposants à la majorité sortante. Cette stratégie ne permettra pas de définir un programme crédible de gouvernement pour la fin du mois de mai 2017.

La situation convalescente de la France suppose un autre projet que l'exaltation d'une démarche inspirée par die Linke en Allemagne, Podemos en Espagne ou Jeremy Corbyn en Grande Bretagne, qui n'aboutit qu'à maintenir les droites au pouvoir dans ces pays.

Ainsi, la gauche est aujourd'hui coupée en trois avec Jean Luc Mélenchon, Benoît Hamon et une gauche de gouvernement dont nous ne nous résignons pas à l'effacement. ll ne faut pas être grand clerc pour prévoir que cette configuration conduira inéluctablement à l'échec.

En outre, l’image consternante infligée par la droite a renforcé la possibilité pour l'extrême droite de gagner les élections présidentielles.

Dans ce contexte politique inédit et de radicalisation du débat public, la mécanique tranquille de l’alternance républicaine est révolue.

Désormais, les chances de succès d'un front républicain au second tour des élections présidentielles, comme en 2002, ne peuvent plus être garanties, par un candidat de droite comme de gauche, en raison de l'ampleur des clivages politiques et moraux.

Face à ce naufrage qui menace, la candidature d'Emmanuel Macron peut rassembler largement les français au-delà de clivages ressentis comme de plus en plus inopérants. Elle marque une rupture générationnelle et son projet ambitieux et crédible représente l'espoir d'un renouveau politique dans lequel le social-réformisme a toute sa place.

C’est à la construction d'une nouvelle alliance européenne et réformiste, autour d'Emmanuel Macron, que nous appelons en tant que socialistes.

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 21:11

 

L'ancien chef du renseignement des Etats Unis nie toute écoute contre Donald Trump (Reuters)

 

L'ancien directeur du renseignement américain, James Clapper, a rejeté Dimanche 5 Mars 2017 les accusations du président Donald Trump selon lesquelles son prédécesseur, Barack Obama, aurait demandé à ce que son quartier général de campagne soit placé sur écoute.

La Maison Blanche a demandé Dimanche 5 Mars 2017 au congrès de déterminer si l'administration de Barack Obama avait abusé de son pouvoir d'enquête, disant avoir des informations troublantes au sujet de possibles écoutes téléphoniques de la Trump Tower, à New York.

Selon le New York Times, qui cite des responsables anonymes, le patron du Federal Bureau of Investigation (FBI), James Comey, a demandé Dimanche 5 Mars 2017 au département de la justice de ne pas donner suite à cette plainte de Donald Trump car elle ne reposait d'après lui sur rien, mais il n'a pas été suivi.

« Il n'y a pas eu d'écoutes téléphoniques organisées contre le président élu à l'époque, ni quand il était candidat, ni contre son équipe de campagne », a déclaré James Clapper, qui a quitté ses fonctions à la tête du renseignement américain à la fin du mois de janvier 2017, pendant l'émission Meet the Press sur la chaîne National Broadcasting Corporation (NBC).

Jason Chaffetz, président républicain de la commission de la chambre des représentants chargé de superviser le travail du gouvernement, Oversight and Governement Reform Committee, a déclaré qu'il n'avait vu aucune preuve directe à l'appui des accusations de Donald Trump contre son prédécesseur.

« Jusqu'à présent, je n'ai rien vu qui soutiendrait directement ce que le président a dit », a dit Jason Chaffetz dans une interview à la chaîne Columbia Broadcasting System (CBS).

Les démocrates accusent Donald Trump de chercher à détourner l'attention de la polémique suscitée par les relations qu'ont entretenues des membres de son entourage avec l'ambassadeur de Russie pendant la campagne.

Chuck Schumer, chef de file de la minorité démocrate au sénat, a réclamé Lundi 6 Mars 2017 une enquête de l'inspecteur général du département de la justice pour vérifier qu'il n'y a eu aucune ingérence politique dans les investigations sur les contacts entre les proches de Trump et la Russie.

L'ancien porte-parole de Barack Obama, Josh Earnest, a assuré que le président n'avait pas l'autorité pour ordonner de telles écoutes.

D'après la loi américaine, la mise en place d'écoutes nécessite un mandat d'un juge fédéral qui doit être convaincu que la cible est un agent d'une puissance étrangère.

A la question de savoir si un tel mandat avait été délivré, James Clapper a répondu que « je peux le démentir ».

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 20:58

 

https://www.lesechos.fr/elections/emmanuel-macron/0211863904616-jean-yves-le-drian-sur-le-point-de-se-rallier-a-emmanuel-macron-2071113.php

 

Jean-Yves Le Drian sur le point de se rallier à Emmanuel Macron

 

Par Adrien Lelièvre

 

Le ministre de la défense aurait annoncé au chef de l'état son intention de soutenir le candidat du Mouvement En Marche. Il ne resterait plus qu’à régler la question de la date.

C'est un poids lourd du gouvernement et un fidèle de longue date de François Hollande. Aussi sa décision était-elle attendue. Selon BFM Télévision, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian aurait indiqué Mercredi 8 Mars 2017 à François Hollande son soutien à Emmanuel Macron.

« Ma décision est prise. C'est imminent », aurait-t-il affirmé au président de la république. Ce dernier aurait pressé son ministre d'attendre jusqu'au Lundi 20 Mars 2017, date de la publication des candidats au premier tour des élections présidentielles par le conseil constitutionnel, pour rendre son choix public.

Le ralliement de l'élu de soixante neuf ans pourrait toutefois intervenir avant cette date, confiait aux Echos un de ses proches. « Son soutien est acquis, il faut juste en arrêter les modalités, le calendrier et l'objectif », assurait-il. La date du Samedi 18 Mars 2017 est notamment évoquée.

En poste depuis 2012, Jean-Yves Le Drian a marqué le quinquennat de François Hollande de son empreinte. Inlassable négociateur, l'ancien maire de Lorient a multiplié les déplacements à l'étranger.

L'objectif était de vanter le savoir-faire tricolore en matière d'armement. Avec des résultats spectaculaires, l'industrie de la défense a enregistré en 2016 pour environ vingt milliards d'euros de prises de commandes, battant le record, déjà exceptionnel, de 2015, pendant laquelle elle avait enregistré dix sept milliards d'euros.

L'année 2016 a été marquée par la vente de trente six Rafales à l'Inde, pour environ huit milliards d'euros, après d'âpres négociations et la signature du contrat du siècle entre la Direction des Constructions Navales et des Systèmes (DCNS) et l'Australie, pour trente quatre milliards d'euros. De quoi valoir à ce Voyageur Représentant et Placier (VRP) de luxe les éloges du Parti Socialiste comme de l'opposition.

Le rôle de Jean-Yves Le Drian aux côtés de François Hollande a également été déterminant après les attentats ayant endeuillé la France en 2015 et 2016. Le ministre de la défense, réputé pour son sang-froid et sa connaissance des dossiers, fut de toutes les cellules de crise avec Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira.

Le ralliement de l'ancien maire de Lorient serait une prise de choix pour Emmanuel Macron et un nouveau coup dur pour Benoît Hamon, qui a vu Bertrand Delanoë se ranger Mercredi 8 Mars 2017 derrière l'ancien ministre de l'économie, crédité selon les dernières enquêtes d'environ vingt cinq pour cent des intentions de vote au premier tour des élections présidentielles.

Membre du Parti Socialiste depuis le milieu des années 1970, Jean Yves Le Drian est une des figures de proue de la gauche dans l'ouest de la France. Alors que François Hollande avait sommé ses ministres de choisir entre leur poste ministériel et la présidence d'une région lors des élections régionales du mois de décembre 2015, Jean Yves Le Drian avait pu briguer le conseil régional de Bretagne sans quitter son poste de ministre de la défense. Une élection qu'il avait remportée haut la main.

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 20:36

 

http://www.liberation.fr/planete/2017/03/05/a-manbij-point-de-friction-des-factions-du-conflit-syrien_1553393

 

A Manbij, point de friction des factions du conflit syrien

 

Par Luc Mathieu, envoyé spécial de Libération à Gaziantep

 

Dimanche 5 Mars 2017

 

Après avoir chassé l'Etat Islamique, les rebelles kurdes cèdent du terrain face à la Turquie et ses alliés. Entre eux, il y a l'armée syrienne de Bachar al-Assad. Une situation complexe qui contraint les américains à faire des choix parmi leurs alliés en vue de la reprise de Raqqa.

Qui va contrôler Manbij, petite ville du nord de la Syrie ? L’Etat islamique s’en était emparé il y a trois ans, avant d’en être chassé cet été par les combattants kurdes des unités de protection du peuple (YPG). Mais la Turquie la revendique aussi. Ses soldats, alliés à des rebelles de l’Armée Syrienne Libre (ASL), s’en approchent. Face à leur avancée, les kurdes ont cédé ces derniers jours le contrôle de plusieurs villages qui bordent la ville à l’armée du régime de Bachar al-Assad, créant une sorte de zone tampon. L’accord a été validé par la Russie.

Les accrochages se multiplient depuis. S’ils venaient à dégénérer, ils pourraient opposer directement l’armée turque à celle de Damas. « Je ne pense pas que nous irons jusque-là. La Turquie a changé de priorité. Elle n’exige plus le départ de Bachar al-Assad et se focalise sur la sécurité à sa frontière. Quant au régime syrien, il veut avant tout reconquérir l’intégralité de la région de Damas et il ne veut pas s’engager dans un affrontement avec la Turquie », assure un diplomate occidental basé à Gaziantep. Ces derniers jours, l’armée turque a amassé véhicules et armements à la frontière syrienne. L’armée américaine a, elle, envoyé des blindés à Manbij et l’a fait savoir.

La ville est une priorité de l’armée turque depuis plusieurs mois. « Manbij est arabe et elle n'est pas kurde », a répété le président Recep Tayyip Erdogan. C’est précisément pour stopper la progression des combattants des YPG qu’Ankara a envoyé des troupes en Syrie au mois d'août 2016.

A l’époque, les kurdes, alliés à des brigades rebelles au sein des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) et épaulés par des forces américaines, venaient de s’emparer de Manbij après plusieurs mois de combats. Ils s’approchaient de Jarablous, un poste-frontière tenu par l’Etat Islamique.

Leur avancée est alors jugée inacceptable par Ankara. Le gouvernement turc est violemment opposé à ce que les kurdes syriens des YPG, affiliés au parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), puissent unifier leurs territoires le long de la frontière avec la Turquie. Il décide d’intervenir et monte la coalition du Bouclier de l’Euphrate avec des brigades rebelles de l’ASL. Au total, près de cinq mille hommes sont mobilisés. A la fin du mois de février 2017, ils reprennent la ville d'al Bab à l’Etat Islamique.

Manbij, à une quarantaine de kilomètres, est l’objectif suivant. « Nous sommes prêts à y aller. Nous n’avons rien contre le peuple kurde mais nous sommes opposés aux YPG et au PKK. Nous ne voulons pas qu’ils créent leur propre état en Syrie. Et surtout, les YPG sont depuis le début de la révolution un allié du régime de Bachar al-Assad. Ils ont même participé au siège d’Alep », explique Molham Ekaidy, un commandant militaire de Fastakim, un groupe rebelle qui participe au Bouclier de l’Euphrate.

L’escalade de ces derniers jours place Washington dans une position complexe. Les Etats-Unis soutiennent à la fois les forces kurdes et arabes des FDS et certaines brigades rebelles alliées aux turcs. Les responsables américains s’étaient également engagés à ce que les combattants kurdes restent du côté est de l’Euphrate, considéré comme une ligne rouge par Recep Tayyip Erdogan. Sauf que Manbij est à l’ouest. Samedi 4 Mars 2017, le ministère de la défense des Etats Unis a affirmé que le récent déploiement de ses blindés dans la ville servirait « à empêcher des actes hostiles, à améliorer la gouvernance et à s’assurer qu’il n’y avait pas de présence permanente des YPG ». C'est une manière de contrer l’argumentaire turc. « Nous avons déjà dit que nous frapperons les YPG s’ils ne se retirent pas », avait déclaré Jeudi 2 Mars 2017 le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu.

Au-delà du sort de Manbij, Washington doit décider d’un plan pour la bataille de Raqqa, principal fief de l’Etat Islamique en Syrie. Le président Donald Trump avait demandé que des options lui soient exposées avant la fin du mois de février 2017. Le ministère de la défense des Etats Unis a deux options, soutenir les FDS ou bien le Bouclier de l’Euphrate. Autrement dit, appuyer les kurdes ou les rebelles syriens de l’ASL alliés à la Turquie.

La première option est la plus probable. Les Etats-Unis disposent déjà de quelques centaines d’hommes dans les zones kurdes. Ils ont créé onze centres de formation de combattants des FDS. Ils fournissent armes, munitions, véhicules et une partie des salaires. Leur aviation appuie les offensives contre l’Etat Islamique et des forces spéciales se déplacent sur les fronts. Les FDS ne sont qu’à une dizaine de kilomètres de la ville.

Mais leur confier la tâche de la reprendre provoquera la colère d’Ankara. « Nous ne voulons pas que notre allié américain continue à coopérer avec des organisations terroristes qui nous prennent pour cible », a déclaré le Jeudi 2 Mars 2017 Mevlut Cavusoglu. Depuis l’élection de Donald Trump, les visites de responsables américains, dont le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), Mike Pompeo, se sont succédé à Ankara. Le gouvernement turc a réaffirmé à chaque fois sa volonté de mener la bataille de Raqqa. Les combattants kurdes participeront d’une façon ou d’une autre à l’offensive, a répliqué le général américain en charge de la coalition contre l’Etat Islamique, Stephen Townsend. Il a ajouté qu’il n’y avait aucune preuve que les YPG constituait une menace pour la Turquie.

 

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 20:36

 

http://www.clubpolitiquebastille.org/spip.php?article190

 

De crise en crise de la direction révolutionnaire jusqu'à la victoire finale

 

Réunion-Débat Samedi 25 Mars 2017 à 14 heures 30

 

Librairie de l'EDMP

 

8 impasse Crozatier 75 012 Paris Métro Gare de Lyon

 

Le débat sur l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI), prévu initialement pour le Samedi 28 Janvier 2017, aura bien lieu, mais le Samedi 25 Mars 2017 au Club Politique Bastille (CPB). Il sera introduit par Pierre Salvaing, auteur du travail intitulé « ce que je sais de ce que fut L’OCI », paru au début du mois de novembre 2016 sur internet.

 

Il est d’autant plus opportun de revenir sur le bilan et les raisons de cet échec et de cette défaite qui dépassent de très loin les simples frontières d’une organisation, ainsi que sur les nombreuses questions ouvertes sur les conditions et la possibilité de construire une organisation révolutionnaire, que cette discussion trouve place dans un moment où la crise de représentation politique de chacune des deux classes antagoniques de la société atteint, avec la préparation des élections présidentielles et des élections législatives, un stade assez critique.

 

Dans les quatre mois suivant la parution sur internet de cet ouvrage, des éléments de discussion et d’information ont fait naître pour leur auteur de nouvelles questions et ils ont élargi, sans l’embellir pour autant, la perspective.

 

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