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21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 18:21

 

 

https://fr.news.yahoo.com/netanyahu-inculpé-corruption-fraude-abus-163740800.html

 

Benjamin Netanyahou inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance (Reuters)

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a été formellement inculpé Jeudi 21 Novembre 2019 pour corruption, fraude et abus de confiance, par le procureur général d'Israël, Avichai Mandelblit.

Benjamin Netanyahou, qui expédie les affaires courantes depuis les élections législatives du mois de septembre 2019, est soupçonné d'avoir accepté de façon illicite avec son épouse Sara Netanyahu deux cent soixante cinq mille dollars de cadeaux de la part du producteur hollywoodien Arnon Milchan et du magnat australien James Packer.

Il est également soupçonné d'avoir tenté d'obtenir une couverture plus favorable dans les colonnes du Yedioth Ahronoth en proposant au propriétaire du plus grand journal israélien de faire adopter une loi défavorable à un journal rival.

Benjamin Netanyahu aurait agi de même avec la compagnie Bezeq Telecom Israel, lui accordant des privilèges en échange d'une couverture plus favorable de la part d'un site d'information contrôlé par l'entreprise de télécommunications.

Le leader du Likoud, qui nie avoir commis la moindre infraction, se dit victime d'une chasse aux sorcières orchestrée par les médias et la gauche.

Il risque jusqu'à dix ans de prison pour le chef de corruption et trois ans pour chacun des deux chefs d'inculpation de fraude et d'abus de confiance.

Benjamin Netanyahou est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être poursuivi pour des faits de ce genre.

Incapable de former une nouvelle coalition à l'issue des élections du 17 septembre 2019, il se retrouve à soixante dix ans dans une incertitude politique et juridique susceptible de durer des années.

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 19:28

 

 

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/referendum-contre-la-privatisation-d-adp-un-bus-va-sillonner-le-val-de-marne-17-11-2019-8194995.php

 

Référendum d'Initiative Partagée (RIP) contre la privatisation du groupe des Aéroports de Paris (ADP), un bus va sillonner le Val-de-Marne

Le conseil départemental affrète un bus qui va parcourir le département à partir du Lundi 18 Novembre 2019 pour recueillir des signatures pour obtenir un RIP

Les val-de-marnais ne devraient pas échapper au débat contre la privatisation du groupe des ADP. Pendant un mois, les défenseurs du groupe des ADP, qui veulent qu'un RIP soit organisé, vont battre le pavé.

Le conseil départemental avec le collectif de défense du groupe des ADP, présente Lundi 18 Novembre 2019 place Gaston-Viens à Orly, le bus affrété pendant un mois et qui va sillonner les terres du département du Val de Marne.

Par cette action, les défenseurs du RIP pourront informer les habitants du Val de Marne « des répercussions directes sur leur quotidien en termes de qualité de vie, d'emploi et de protection de l'environnement », selon le président du Parti Communiste Français (PCF) du conseil départemental du Val de Marne, Christian Favier, le territoire étant concerné avec la présence de l'aéroport d'Orly.

Le bus qui fera étape devant les marchés, les gares et les centres commerciaux, sera équipé d’imprimés CERFA et de tablettes numériques, pour lever l'obstacle de la fracture numérique et pour permettre à tous de s'exprimer, soit engranger des soutiens. Des tablettes avaient aussi été mises à disposition à la Fête de l'Humanité.

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 19:13

 

 

https://aplutsoc.org/2019/11/19/on-nous-communique-debat-sur-le-mouvement-social-le-28-novembre/

 

Débat sur le mouvement social

Après le cinquante troisième acte du mouvement des Gilets Jaunes pendant le week end du Samedi 16 Novembre et du Dimanche 17 Novembre 2019, qui marque une année de mobilisation ininterrompue de ce mouvement social atypique, et dans la perspective de la grève du Jeudi 5 Décembre 2019, poussée par la base syndicale, où en sommes-nous des mobilisations contre Emmanuel Macron et son monde ?

Débat sur le mouvement social Jeudi 28 Novembre 2019 de 20 heures à 22 heures au local de l'Union Syndicale Solidaire (USS), 31 Rue de la Grange aux Belles 75 010 Paris Metro Colonel Fabien, avec la participation de Patrick Farbiaz, auteur de « les Gilets Jaunes, documents et textes », aux éditions du Croquant, avec la participation de Christian Mahieux, des Utopiques, avec la participation de Verveine Angeli, de l’USS, et avec la participation de Laurent Degousée, du Syndicat Unitaire et Démocratique (SUD) du Commerce.

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 18:57

 

 

https://www.gj-magazine.com/gj/acte-53-une-interdiction-historique-attentatoire-a-nos-libertes/

 

Communiqué de presse des Gilets Jaunes du Mardi 19 Novembre 2019

Une interdiction historique attentatoire à nos libertés

Nous accusons les autorités Samedi 16 Novembre 2019 à Paris d’avoir imposé, après un refus d’un premier parcours, le rassemblement sur la place d’Italie, en dépit des réserves du maire du treizième arrondissement de Paris, compte tenu des importants chantiers en cours et du mobilier urbain entreposé.

Nous les accusons d’avoir sciemment, par une contre décision politique sans précédent et partiale contre les Gilets Jaunes, prémédité l’annulation de la manifestation légalement autorisée, suscitant alors l’incompréhension et la stupéfaction des milliers de manifestants venus de toute la France ainsi que des journalistes présents.

Un des déclarants a été averti de cette annulation par la police et par téléphone trente minutes avant le départ du cortège. Aucune annonce préalable n’a été effectuée par la police auprès des manifestants.

Nous les accusons d’avoir mis en place une garde à vue à ciel ouvert pendant plus de trois heures, durant laquelle toutes les personnes présentes ont été exposées à une forte quantité de gaz lacrymogène, de tirs de Lanceurs de Balles de Défense (LBD) et de Grenades Lacrymogènes Instantanées (GLI), sans pouvoir y échapper, entravant de ce fait la liberté de circuler des manifestants qui étaient venus porter leurs revendications restées sans réponse depuis un an.

Nous les accusons d’avoir fait subir une répression soutenue durant plusieurs heures et d’avoir mis en grave danger l’ensemble des manifestants pacifiques, ayant entraîné des blessures physiques, dont certaines très graves.

Nous les accusons d’organiser une fois de plus la désinformation, en accusant à tort les manifestants d’avoir agressé les pompiers présents sur place, manipulant et mentant ainsi à la population par voie de presse.

Il est à déplorer que les autorités entendent se dédouaner de toute la responsabilité qui leur incombe au titre de la protection des personnes et de la liberté de manifester.

Il est indéniable que, depuis un an, l’état exploite tous les moyens à sa disposition dans le seul but de faire taire la contestation sociale.   

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 18:25

 

 

https://fr.news.yahoo.com/ukraine-diplomate-américain-dit-avoir-163924409.html

 

Un diplomate américain dit avoir obéi aux ordres de Donald Trump (Reuters)

L'ambassadeur des Etats Unis auprès de l'Union Européenne, témoin clé de l'enquête préalable à une éventuelle procédure de destitution de Donald Trump, a déclaré Mercredi 20 Novembre 2019 qu'il a collaboré avec Rudy Giuliani, avocat personnel du président, sur les ordres de ce dernier, dans l'affaire ukrainienne.

Lors d'une audition publique devant la commission du renseignement de la chambre des représentants, Gordon Sondland a déclaré que les instructions de Rudy Giuliani reflétaient les désirs et les requêtes du président Donald Trump.

Dans un document rédigé en vue de son audition, il précise que l'avocat a demandé au président ukrainien Volodimir Zelenski d'obtenir l'ouverture d'une enquête susceptible de favoriser la réélection de Donald Trump, en lui promettant qu'il serait reçu à la Maison Blanche.

« Y avait-il une contrepartie ? Comme je l'ai dit précédemment, en ce qui concerne l'appel de la Maison-Blanche et la réunion à la Maison-Blanche, la réponse est oui », a dit George Sondland, contredisant le principal axe de défense de Donald Trump.

L'enquête de la chambre des représentants, où le Parti Démocrate est majoritaire, porte principalement sur une conversation téléphonique du 25 juillet 2019 au cours de laquelle Donald Trump a lui aussi tenté de persuader son homologue ukrainien d’ordonner au parquet l'ouverture d'une enquête contre Hunter Biden, fils de l'ancien vice-président Joe Biden, qui siégeait au conseil d'administration d'une compagnie d'énergie ukrainienne. Joe Biden fait partie des favoris de la course à l'investiture démocrate pour les élections présidentielles du mois de novembre 2020.

Les élus démocrates soupçonnent en outre le président des Etats-Unis d'avoir cherché à faire pression contre Volodimir Zelenski en suspendant une aide militaire de trois cent quatre vingt onze millions de dollars.

« Le secrétaire Rick Perry, l'ambassadeur Kurt Volker et moi-même, nous avons travaillé avec Rudy Giuliani sur les questions relatives à l'Ukraine, à la demande expresse du président des Etats-Unis. Nous ne voulions pas travailler avec Rudy Giuliani. Nous avons tous compris que, si nous refusions de travailler avec Rudy Giuliani, nous perdrions une occasion importante de resserrer les liens entre les Etats-Unis et l'Ukraine. Nous avons donc suivi les ordres du président », poursuit George Sondland dans son document.

Alors que d'autres témoins déjà entendus ont accusé l'ambassadeur de faire partie d'un canal diplomatique parallèle, Gordon Sondland a en revanche déclaré lors de son audition que les hauts fonctionnaires du National Security Council (NSC) et du département d’état étaient pour la plupart informés. « Tout le monde était au courant. Ce n'était pas un secret », ajoute-t-il.

« Je pense que nous savons maintenant que ce stratagème était très largement connu, notamment du secrétaire d’état Mike Pompeo et du vice-président Mike Pence », a déclaré Adam Schiff, président démocrate de la commission du renseignement, qualifiant le témoignage de Gordon Sondland de « moment très important dans l'histoire de cette enquête ».

L'enquête pourrait amener la chambre des représentants à mettre formellement Donald Trump en accusation dans le cadre d'une procédure de destitution qui seraient transmise au sénat.

Pour aboutir, elle devrait être approuvée à la majorité des deux tiers, ce que Mitch Mac Connell, le speaker républicain du sénat, a jugé inconcevable, Mardi 19 Novembre 2019.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 19:49

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/un-an-des-gilets-jaunes-un-gendarme-etait-il-infiltre-avec-son-bouclier-parmi-les-casseurs_3709905.html

 

Premier anniversaire des Gilets Jaunes, un gendarme était-il infiltré avec son bouclier parmi les casseurs ?

Contactée par France Info, la gendarmerie nationale assure que le bouclier a été « arraché à un escadron qui faisait face à des manifestants déterminés et violents ».

La photo d'un homme habillé de vêtements sombres, le visage dissimulé et tenant contre lui un bouclier de gendarmerie, agite les réseaux sociaux, Mardi 19 Novembre 2019. Certains internautes veulent y voir la preuve que des membres des forces de l'ordre s'habillent en civil pour infiltrer les manifestants et jouer les casseurs, provoquant ainsi les violences que policiers et gendarmes répriment ensuite. Mais qui était donc cette personne et que faisait-elle avec ce bouclier ?

L'image, postée sur Twitter dans un message depuis supprimé, juxtapose deux photographies, celle de cet homme au bouclier, avec à ses côtés un autre homme masqué, et celle de cette seconde personne, reconnaissable au col en fourrure de son blouson, à son bonnet et à ses chaussures, armé d'une tige en métal s'attaquant au monument en hommage au maréchal Juin. Sur Twitter, le député du Mouvement de la France Insoumise (MFI) Alexis Corbière a jugé que ces deux photographies étaient très choquantes. L'élu a avancé deux hypothèses, les casseurs ont-ils volé un bouclier aux gendarmes ou le casseur était-il sous protection des forces de l'ordre ?

La première photographie se retrouve sur la page Facebook du journaliste et essayiste Laurent Obertone, apprécié de l'extrême droite, avec le commentaire suivant, « beau trophée ». C'est une image envoyée sur l'application Snapchat qui a un peu circulé, confirme l'auteur à France Info, qui l'a prise sur un autre profil Facebook.

Le protagoniste du second cliché apparaît dans la même situation dans une vidéo du Figaro, reprenant des images de l'agence Associated Press montrant le saccage du monument en hommage au maréchal Juin, Samedi 16 Novembre 2019, place d'Italie à Paris, pendant la manifestation des Gilets Jaunes, à l'occasion du premier anniversaire de leur mouvement.

Contactée par France Info, la gendarmerie nationale confirme que la personne qui tient le bouclier siglé gendarmerie n'est pas un gendarme et que le bouclier a bien été volé. « Le bouclier a été arraché à un escadron de gendarmerie mobile qui faisait face à des manifestants déterminés et violents », Samedi 16 Novembre 2019, sur la place d'Italie, explique la gendarmerie nationale.

Plusieurs vidéos confirment ce scénario. Cette séquence, tournée par une agence de presse indépendante filmant les manifestations, montre un mouvement de foule forçant un cordon de gendarmes. Les coups pleuvent des deux côtés. Les gaz lacrymogènes emplissent l'air. Un manifestant s'enfuit avec un bouclier de la gendarmerie. Dans la bousculade, un gendarme a également son casque arraché et un manifestant part avec.

Une autre vidéo, filmée par un journaliste indépendant, Amar Toualit, montre la suite de l'action. Un jeune homme au visage dissimulé pose avec le bouclier, faisant un doigt d'honneur. Une voix explique que l'objet est tombé à terre et qu'il a été ramassé. « C'était Samedi 16 Novembre 2019 vers 16 heures, pas loin de la place d'Italie », confirme le reporter à France Info, « ils ont poussé un barrage de gendarmes pour sortir de la place d'Italie, ils ont pris le bouclier d’un des gendarmes et ils sont partis ».

Le bouclier refait son apparition dans une vidéo du Média, la web télévision lancée par Sophia Chikirou, proche de Jean-Luc Mélenchon et du MFI. Des manifestants ont retourné une voiture et tentent de l'incendier. Le bouclier est jeté au sol en direction du véhicule. Il est ramassé par un manifestant, puis il passe de main en main, chacun voulant poser avec l'objet pour une photographie souvenir. « C'est une prise de guerre », « prenez-le » et « prends-moi en photo », lancent des voix.

L'un des manifestants finit par partir en courant avec le bouclier, alors que des grenades lacrymogènes explosent au loin. On reconnaît à son manteau bleu sombre à capuche et à cordelettes blanches et à ses baskets à liserés verts l'homme qui pose avec le bouclier sur la photographie à l'origine de la rumeur. « Sans doute avez-vous raison », a concédé sur Twitter Alexis Corbière au journaliste indépendant Gaspard Glanz, qui lui opposait cette démonstration.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 19:26

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilet-jaune-touche-a-loeil-par-une-grenade-que-s-est-il-passe-lors-de-la-manifestation-de-samedi-a-paris_3709669.html

 

Gilet Jaune éborgné par un projectile, que s'est-il passé lors de la manifestation du Samedi 16 Novembre 2019 à Paris ?

Sur une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, un homme est violemment touché par un projectile au visage alors qu'il discutait avec d'autres manifestants, Samedi 16 Novembre 2019 à Paris. Selon ses proches, il a définitivement perdu l'usage de son œil gauche.

La vidéo est devenue virale. La scène se déroule Samedi 16 Novembre 2019 à Paris, lors des manifestations marquant le premier anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes. Sur les images amateurs, diffusées Dimanche 17 Novembre 2019 sur les réseaux sociaux et largement relayées depuis, nous voyons un homme, en train de discuter calmement, recevoir soudainement un projectile en plein visage, dans l'œil, plus précisément.

La victime, Manuel, quarante et un ans et originaire de Valenciennes, dans le département du Nord, a été hospitalisé en urgence à Paris puis à Lille. Sa compagne, Séverine, a déclaré Mardi 19 Novembre 2019 à la troisième chaîne de la télévision française qu'il a définitivement perdu l'usage de son œil gauche. « Il devra sûrement mettre une prothèse et il souffre beaucoup », témoigne-t-elle, au bord des larmes.

Sur demande du ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, le préfet de police a annoncé Lundi 18 Novembre 2019 qu'il allait saisir l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). France Info fait le point sur ce que l'on sait de cette affaire.

La séquence se déroule place d'Italie Samedi 16 Novembre 2019, où se sont concentrés l'essentiel des débordements, « il était entre 14 heures et 14 heures 30 », selon le témoignage d'une manifestante à l'Agence France Presse (AFP). Un groupe de manifestants discute en cercle à proximité du centre commercial Italie Deux, à l'écart du chaos. Soudain, l'un d'entre eux reçoit un projectile au niveau de l'œil gauche. Fred, un street-medic qui filme la scène, le met aussitôt à l'abri. Il raconte à Libération que « d’un seul coup, la cartouche est arrivée, hyper vite. Au moment de l'impact, en voyant les étincelles, j'ai su que ce n'était pas un tir de Lanceur de Balles de Défense (LBD). Nous avons pensé que c'était un palet de lacrymogène mais en fait c’était la cartouche ».

Présente à ses côtés à l'hôpital, la manifestante présente sur place a confirmé que Manuel n'avait rien vu venir avant l'impact. « Dans ses souvenirs, il n'y a aucune charge, ni aucune violence. Il était persuadé de ne courir aucun danger », a-t-elle expliqué à l'AFP. C'est également ce que montrent les images, où l'on voit l'homme discuter tranquillement avant d'être frappé de plein fouet.

Alors que les LBD ont provoqué de multiples blessures depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, le projectile qui a touché Manuel serait une grenade MP7, a indiqué David Le Bars, secrétaire du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN), sur le plateau de La Chaîne Info (LCI), Lundi 18 Novembre 2019.

Ce type de munition ne doit a priori pas être utilisée en tir tendu, a indiqué une source judiciaire à l’Observateur. Ces grenades lacrymogènes sont d'habitude tirées en cloche ou dans des tirs semi-tendus, ce qui ne semble pas être le cas ici puisque le tir arrive à l'horizontale, précise cette même source.

« Cela aurait pu être moi ou le street medic ou la personne derrière nous. C'était un tir droit alors que c'est censé être des tirs en cloche. Pourquoi à hauteur d'homme, c’est incompréhensible », dit Séverine, sa compagne. 

Selon Libération, Manuel a d'abord été pris en charge par plusieurs street medics, dont Fred, « au début, je constate que l'arcade saigne abondamment et que l'œil présente un hématome important, gonflé au niveau de la paupière », raconte-t-il au quotidien. Cet intérimaire dans l'industrie automobile a ensuite été conduit aux urgences ophtalmologiques de l'hôpital Cochin où les soignants « ont essayé de regarder dans son œil, mais ils n'ont pas pu bien voir, car le sang giclait dès qu'il l'ouvrait », raconte sa compagne. Les lésions sont telles que Manuel risque très probablement de perdre son œil, leur annoncent les médecins.

Toujours selon Libération, la victime a ensuite été envoyée dans un autre hôpital parisien, la Pitié-Salpêtrière, où on lui apprend que son œil pourrait être sauvé. Le couple a passé une nuit particulièrement difficile dans cet hôpital puisque, d'après sa compagne, « personne n'est venu voir l'état de Manuel, ils ne lui ont pas donné à manger, ni à boire. On ne lui a pas lavé le sang qui coulait, ni donné de médicaments contre la douleur ».

Le couple s'est rendu Lundi 18 Novembre 2019 à 12 heures aux urgences de l'hôpital Huriez à Lille, où Manuel est toujours hospitalisé. Sa compagne Séverine a indiqué à la troisième chaîne de la télévision française, Mardi 19 Novembre 2019, qu'il a « perdu définitivement son œil gauche. Il est choqué. Il se demande ce qu'il va faire de sa vie maintenant. Il a quarante et un ans. Nous essayons de le rassurer comme nous pouvons. Nous lui disons qu'il va s'habituer. Il garde son calme. J'ai l'impression qu'il garde la rage à l'intérieur de lui. Il en veut au gouvernement, aux policiers des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et à tout ce qui a fait que, alors qu'il était tranquillement en train de parler, pacifiste comme nous le sommes depuis le début du mouvement, il a été visé. Alors qu'il était juste tranquille ».

Une photographie de l'œil du blessé, particulièrement explicite, a été diffusée sur la page Facebook d'un manifestant, « les espoirs étaient minces. Manuel est sorti du bloc opératoire. Manuel, notre ami nordiste, valenciennois au grand cœur, père de famille, travailleur et Gilet Jaune pacifique ne verra plus jamais de son œil », indiquait-il Lundi 18 Novembre 2019 dans la soirée.

A la demande du ministre de l’intérieur, le préfet de police a annoncé qu'il allait saisir l’IGPN. De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire pour violence par personne dépositaire de l'autorité publique avec armes ayant entraîné une Interruption Temporaire de Travail (ITT) de plus de huit jours et il a confié les investigations à l'IGPN.

Manuel et sa compagne Séverine, Gilets Jaunes depuis le début du mouvement, ont indiqué qu'ils allaient porter plainte. « Nous n’allons pas laisser passer cela. Il y a déjà eu énormément de blessés inutiles. A chaque fois, c'est tombé dans les oubliettes. Mais là, vous avez vu la vidéo. Nous ressentons cela comme une grande injustice », déclare Séverine à la troisième chaîne de la télévision française.

En un an, deux mille cinq cent blessés ont été recensés parmi les manifestants et mille huit cent blessés ont été recensés dans les rangs des forces de l'ordre. Selon le décompte du journaliste indépendant David Dufresne, vingt quatre personnes ont été éborgnées depuis le début de ce mouvement inédit de contestation sociale.

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 18:52

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/esther-benbassa-fait-honneur-a-la-republique_fr_5dd255b2e4b01f982f04dfd1

 

Esther Benbassa fait honneur à la république

« Antisémite » et « négationniste », La polémique déclenchée par l'étoile jaune à cinq branches marquée « muslim » portée par une fillette prise en photographie avec Esther Benbassa lors de la marche contre l'islamophobie a valu à l'historienne un déluge d'insultes. Mais ce qu'on lui reproche vraiment, ce sont ses engagements.

« Youpine », « métèque » et « la trinationale dehors », réseaux sociaux, courriels et lettres, Esther Benbassa croyait peut-être avoir déjà tout vu en termes d’injures et de menaces, menaces de mort comprises. Elle se trompait. Désormais les insultes sont d’une autre nature, « antisémite », « négationniste » et « islamo collaboratrice ».

Elle est assurément loin d’être la seule, en cette circonstance, à subir des attaques indignes. Mais il est clair que certains ont décidé de lui faire payer au prix fort sa participation à la marche contre l’islamophobie, Dimanche 10 Novembre 2019. Dans une formule d’une rare violence, Sabine Prokhoris vient même de la comparer à ces français qui, hier, n’ont rien vu quand on a déporté leurs voisins juifs.

Sa faute est d’avoir twitté une photographie prise sur le parcours de cette marche, où on la voit au milieu d’un petit groupe de manifestants brandissant fièrement des drapeaux tricolores.

Son crime est de n’avoir pas remarqué, sur le moment, sur les vestes de ces personnes, et sur celle de la fillette qui les accompagnait, un autocollant associant une étoile à cinq branches, un croissant de lune et le mot « muslim », le tout en jaune sur fond blanc.

Son péché mortel est d’avoir refusé de considérer a priori cette possible appropriation musulmane du symbole de l’étoile jaune comme un sacrilège et comme la captation indigne d’une mémoire de souffrance.

Esther Benbassa ne nie pas que la simple existence de ce badge ait pu blesser des personnes. Ni que l’on puisse y voir une maladresse. Reste que la focalisation sur ce badge et sur l’envoi de cette photographie est d’abord l’effet visible d’une convergence d’intérêts politiques divers autour de cette manifestation. Elle sert de leurre et elle fait diversion en détournant l’attention de la crise sociale qui secoue notre pays et en empêchant toute réflexion un tant soit peu équilibrée sur la réalité du racisme contre les musulmans.

Esther Benbassa sait parfaitement que le port imposé de l’étoile jaune ne fut que l’une des dernières étapes d’un mouvement long et continu de stigmatisation des juifs depuis le dix neuvième siècle. Elle n’a jamais assimilé la condition des musulmans dans la France d’aujourd’hui à celle des juifs pendant la shoah. Elle est historienne. Elle a pour métier de distinguer, autant que de comparer.

Ses accusateurs d’aujourd’hui font mine d’ignorer qu’elle est l’auteure d’un essai déjà ancien, datant de 2004, couvrant une période longue, depuis la révolution, « la république face à ses minorités, les juifs hier et les musulmans aujourd’hui », et d’une étude importante parue en 2007, « la souffrance comme identité ». Sur la concurrence mémorielle, ses causes et ses dérives, et sur les difficultés de la France à vivre sereinement sa diversité, Esther Benbassa a écrit des pages qui suffisent à réduire à néant les accusations aujourd’hui portées contre elle.

Ces accusations sont ineptes et scandaleuses. Elles font comme si Esther Benbassa n’avait pas de passé. Née juive dans un pays musulman, la Turquie et ayant vécu les premières années de sa jeunesse en Israël, elle est arrivée en France au début des années 1970. Pendant quinze ans, elle a enseigné en lycée et en collège en Normandie puis en banlieue parisienne dans ce qu’on appelle parfois avec une pointe de mépris nos quartiers populaires.

Elle est entrée au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) comme directrice de recherche en 1989 et, en 2000, elle a été élue à la chaire d’histoire du judaïsme moderne de l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE). Ses champs de recherche sont connus, l’histoire des juifs en terre d’islam, du sionisme, du judaïsme français et l’histoire comparée des minorités. Elle a écrit et dirigé une trentaine d’ouvrages sur ces sujets, lui ayant valu une reconnaissance internationale.

On reproche en fait à Esther Benbassa ? On lui reproche ses engagements comme intellectuelle publique, d’abord, comme militante associative ensuite et comme politique enfin. Forte de son expertise, libre de toute attache communautaire, hermétique à toute forme de radicalité idéologique et gardant en toute circonstance une franchise et une clarté sans faille, lauréate 2006 du prix Seligmann contre le racisme, Esther Benbassa se bat depuis des décennies contre l’antisémitisme et tous les racismes, islamophobie comprise, contre toutes les formes de discrimination, pour le respect des droits des minorités, pour une solution juste du conflit israélo-palestinien et pour retisser les liens d’un dialogue judéo-musulman.

Depuis son entrée tardive en politique, en 2011, Esther Benbassa est sur tous les fronts, mariage pour tous, PMA pour toutes, LGBT-phobies, violences faites aux femmes, personnes prostituées, monde carcéral, migrants, violences policières, abandon des kurdes du Rojava, justice environnementale et justice sociale. Elle agit avec la même détermination au sénat et sur le terrain, auprès des cheminots, des infirmières, des étudiants et des Gilets Jaunes, qu’elle a invités au Palais du Luxembourg dès le début du mois de décembre 2018 et qu’elle n’a jamais lâchés depuis.

Alors bien sûr, Esther Benbassa casse les codes et elle dérange les petits échanges feutrés ordinaires. Elle n’a pas peur du peuple. Elle est là pour les pauvres, les précaires, les racisés et les autres. Elle les écoute et elle leur parle. Et eux au moins la comprennent et ils respectent l’écharpe tricolore dont certains voudraient la dépouiller.

L’erreur d’Esther Benbassa est en fait de croire que tous ces combats n’en font qu’un. C’est d’incarner, avec d’autres et autant qu’elle le peut, cette convergence des luttes à laquelle une partie de la gauche a renoncé et qui fait peur à beaucoup d’autres, de la République En Marche (REM) au Rassemblement National. On pourra toujours se moquer de son accent. Esther Benbassa est une grande voix. Parce qu’elle est d’abord l’une des voix des sans-voix.

Les signataires de ce texte n’adhèrent pas forcément à toutes ses prises de positions, y compris sur la marche du Dimanche 10 Novembre 2019. Ils ont pu avoir hier des débats avec elle. Ils en auront demain. Mais tous savent une chose. Cette voix-là ne doit pas se taire. Elle ne se taira pas.

Premiers signataires :

Clémentine Autain, Guillaume Balas, Julien Bayou, David Belliard, Olivier Besancenot, Judith Butler, Damien Carême, Luc Carvounas, Gabriel Cohn-Bendit, Éric Coquerel, David Cormand, Sergio Coronado, Rokhaya Diallo, Cécile Duflot, Didier Eribon, Elsa Faucillon, Caroline Fiat, Cédric Herrou, Geoffroy de Lagasnerie, Marie-Noëlle Lienemann, Édouard Louis, Noel Mamère, Edgar Morin, Malik Salemkour, Danielle Simonnet, Arié Alimi, Pouria Amirshahi, Pascal Cherki, Éric Fassin, Alain Joxe, Mathilde Larrère, Danièle Obono, Denis Sieffert, Sophie Tissier, Françoise Vergès, Dominique Vidal

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 19:37

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/paris-une-ancienne-salle-de-concerts-investie-par-des-gilets-jaunes-a-ete-evacuee_3707303.html

 

Une ancienne salle de concerts, investie par des Gilets Jaunes, a été évacuée

Une occupante de cet endroit baptisé Maison des Peuples affirme que « c'est une évacuation illégale, d’autant plus que la trêve hivernale a commencé ».

Quatre jours après l'installation progressive d'une centaine de Gilets Jaunes dans un bâtiment désaffecté qu'ils ont surnommé Maison des Peuples, dans le vingtième arrondissement de Paris, les forces de l'ordre ont procédé à son évacuation Dimanche 17 Novembre 2019 en fin d'après-midi, rapporte une occupante à France Info. La Maison des Peuples, un endroit de résidence, pour des personnes qui n'en ont pas, explique Gwen, une occupante, n'aura pas eu la longue vie que les Gilets Jaunes espéraient.

Le lieu, l’ancienne Flèche d’Or, une ancienne salle de concerts restée vide depuis deux ans, était occupée depuis Jeudi 14 Novembre 2019, jusqu'à l'arrivée de la police, Dimanche 17 Novembre 2019 en fin d’après-midi, qui avait prévenu de son intervention quelques heures auparavant.

« Le bâtiment abritait une vingtaine de collectifs, qui pouvaient être écologistes ou contre la répression, pour permettre une convergence des luttes. Il y avait beaucoup de Gilets Jaunes, mais pas seulement. Nous étions une centaine. J’ai eu notre avocate au téléphone, c'est une évacuation illégale », dit Gwen, trente trois ans, « ils ont refusé de prendre nos dossiers de preuve comme quoi cela faisait plus de quarante huit heures que des personnes habitaient à l'intérieur. Or, dans ce cas-là, normalement, il y a une procédure judiciaire qui se met en route et nous ne sommes pas expulsables. D'autant plus que la trêve hivernale a commencé ».

Les forces de l'ordre ont signalé à l'occupante que les propriétaires du lieu avaient porté plainte pour dégradation. La venue d'un huissier, Samedi 16 Novembre 2019 n'a pas arrangé les choses, dit Gwen. Dimanche 17 Novembre 2019 en fin d’après-midi, « les policiers ont utilisé un bélier pour ouvrir la porte. Quand on parle de dégradations, elles viendront plutôt d'eux que de nous », Gwen assure qu'à part cette entrée fracassante, l'évacuation s'est déroulée dans le calme et sans violence.

Une partie des occupants qui ont squatté cette ancienne salle de concert du vingtième arrondissement de Paris devront trouver un autre endroit où loger.

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 19:23

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-pres-de-300-personnes-interpellees-lors-du-premier-anniversaire-du-mouvement-la-plupart-a-paris_3707273.html

 

Gilets Jaunes, près de trois cent personnes interpellées lors du premier anniversaire du mouvement, la plupart à Paris

Les manifestations du Samedi 16 Novembre 2019 ont été marquées par des heurts et de nombreuses dégradations dans la capitale.

Une première bougie qui a laissé des traces. Le week-end de manifestations à l'occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes a donné lieu à de nombreuses interpellations. Dans le détail, deux cent cinquante quatre personnes ont été arrêtées au niveau national, Samedi 16 Novembre 2019, dont cent soixante treize personnes à Paris. La capitale, et plus particulièrement la place d'Italie, a été le théâtre de violents heurts entre les manifestants et les forces de l'ordre.

Quelques-unes de ces arrestations sont symboliques, a commenté le ministre de l’intérieur, Dimanche 17 Novembre 2019, affirmant vouloir faire la distinction entre le mouvement d'origine et les voyous venus en découdre.

Christophe Castaner a notamment évoqué l'interpellation d'un homme soupçonné d'avoir participé à une attaque de policiers, qui ont dû s'abriter dans une laverie du boulevard Beaumarchais, dans le onzième arrondissement de Paris.

De son côté, le parquet de Paris recensait, Dimanche 17 Novembre 2019, cent soixante neuf gardes à vue, dont huit gardes à vue concernant des mineurs, en marge des manifestations du Samedi 16 Novembre 2019. Près de la moitié des gardes à vue, soit quatre vingt deux d’entre elles, ont déjà donné lieu à un déferrement devant la justice. Pour le reste, trente sept personnes ont fait l'objet d'un rappel à la loi et trente procédures ont été classées sans suite. Treize gardes à vue étaient toujours en cours, Dimanche 17 Novembre 2019.

La journée du Dimanche 17 Novembre 2019 a été beaucoup moins mouvementée. Dimanche 17 Novembre 2019 à 16 heures, la préfecture de police de Paris a annoncé que trente et une personnes avaient été interpellées et que mille six cent trente et un contrôles préventifs avaient été effectués.

De leur côté, les techniciens de la police scientifique continuent de relever les traces et les indices qui permettront aux enquêteurs d'identifier et de poursuivre les auteurs des dégradations des commerces et du mobilier urbain de la place d'Italie, comme l'a signalé la préfecture sur Twitter.

Samedi 16 Novembre 2019, le préfet de police de Paris avait prévenu que les auteurs seraient retrouvés. « Notre réponse sera très ferme et ils ne partiront pas en toute impunité », avait dit Didier Lallement.

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