Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 19:21

 

 

http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/3306034/2017/11/07/Deux-cents-maires-catalans-manifestent-au-rond-point-Schuman.dhtml

 

Deux cent maires catalans à Bruxelles

 

Une centaine de maires de la région espagnole de Catalogne sont arrivés Mardi 7 Novembre 2017 à 12 heures à Bruxelles pour apporter leur soutien au gouvernement catalan déchu, dont le président Carles Puigdemont et quatre ministres sont en exil à Bruxelles. Ils souhaitent aussi dénoncer l'action du gouvernement, de la justice et de la police espagnole.

« Liberté » et « président », c'est par ces mots que les deux cent maires catalans réunis à Bruxelles ont accueilli leur président démis Carles Puigdemont au palais des Beaux Arts, dans la soirée du Mardi 7 Novembre 2017. Ils demandent la libération des anciens membres du gouvernement catalan emprisonnés en Espagne.

Carles Puigdemont est arrivé au palais des Beaux Arts Mardi 7 Novembre 2017 vers 17 heures 30, acclamé par plus de deux cent maires qui ont fait le voyage depuis l'Espagne. Ils souhaitent expliquer leur position en faveur de l'indépendance de la région de Catalogne et exprimer leur soutien au président déchu et aux quatre ministres en exil à Bruxelles. Ils souhaitent aussi montrer qu'ils sont pro-européens en se rassemblant au coeur de l'Europe, ont-ils indiqué.

La centaine de maires catalans, sur neuf cent maires au total en Catalogne, sont arrivés Mardi 7 Novembre 2017 vers 14 heures au coeur du quartier européen à Bruxelles. Ils souhaitaient témoigner leur solidarité au gouvernement déchu de Carles Puigdemont, accusé de rébellion pour avoir proclamé unilatéralement l'indépendance, Vendredi 27 Octobre 2017. Huit anciens ministres ont déjà été placés en détention en Espagne.

« Sept cent maires catalans risquent d'être poursuivis par la justice dans les prochains jours parce qu'ils sont pour l'indépendance », affirme le député européen Jordi Solé, également maire de la commune de Caldes de Montbui. « Nous sommes venus à Bruxelles afin d'expliquer que notre gouvernement n'a fait que suivre la volonté des électeurs catalans. Avec le référendum, nous espérions obtenir un dialogue, mais nous avons subi des violences policières et des poursuites », selon lui.

La délégation catalane souhaite que l'Union Européenne s'exprime de manière ferme sur les événements en Espagne. « Nous, catalans, avons toujours cru dans les affaires européennes, mais nous nous sentons abandonnés. Les déclarations du président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, selon lesquelles le gouvernement applique la loi amplifient notre déception. Mais ce n'est pas nouveau que les institutions européennes sont du côté de Madrid ».

Pour Ramon Tremosa i Balcells, député européen au sein de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE), l'Union Européenne se détourne de deux principes de base. « Nous demandons que l'Union Européenne respecte ses propres traités. Les actions du gouvernement espagnol et les poursuites de la justice entrent en opposition avec la liberté d'expression et le droit de rassemblement. De plus, le gouvernement enfreint le principe de non agression militaire sur son propre peuple ».

De l'autre côté du rond-point Schuman, se sont rassemblés une trentaine de militants unionistes pour l'unité de l'Espagne. Il n'y a pas eu de débordements.

Les maires catalans ont tenu une conférence de presse Mardi 7 Novembre 2017 à 17 heures au palais des Beaux Arts, dans le centre de Bruxelles.

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 18:57

 

 

http://npaherault.blogspot.fr/2017/11/catalunya-infos-en-continu-les-comites.html

 

Réunion publique du collectif français de solidarité avec le peuple catalan

Jeudi 9 Novembre 2017 de 18 heures à 22 heures

Bourse du Travail de Paris

29 Boulevard du Temple 75 003 Paris

Salle Eugène Henaff

Métro République

Il y aura des interventions de représentants de l’Assemblée Nationale Catalane (ANC), de la Candidature d’Unité Populaire (CUP) et des syndicalistes catalans

Avec le soutien de Sortir Du Colonialisme (SDC), Union Syndicale Solidaire (USS), Confédération Nationale du Travail (CNT), Front Social, Syndicat des Travailleurs Corses (STC), Ensemble, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Alternative Libertaire

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 22:28

 

 

http://www.eldiario.es/catalunya/politica/MINUTO-Diada_13_685361458_15552.html

 

Deux cent maires souverainistes se rendront Mardi 7 Novembre 2017 à Bruxelles pour expliquer la situation en Catalogne

 

Deux cent maires souverainistes se rendront Mardi 7 Novembre 2017 à Bruxelles « pour expliquer la situation de première main » qu’ils vivent en Catalogne par rapport à l'emprisonnement d'une partie du gouvernement catalan destitué et par rapport à l'application de l'article cent cinquante cinq pour la suspension de l'autonomie catalane.

C’est ce que Miquel Buch, maire de Premia de Mar et président de l’Association Catalane des Municipalités (ACM), et Neus Lloveras, maire de Vilanova i la Geltru et président de l’Association des Municipalités pour l’Indépendance (AMI), ont expliqué dans une interview à Radio Catalunya.

La décision de se rendre à Bruxelles a été prise lors d'une réunion conjointe, Vendredi 3 Novembre 2017, de l'exécutif des deux entités et Miquel Buch a déclaré qu’ils vont remplir un avion en direction de la capitale belge avec deux cents maires, assurant qu’ils pouvaient être deux fois plus nombreux.

« Nous y allons Mardi 7 Novembre 2017 et nous reviendrons le même jour », a expliqué Neus Lloveras, alors que Miquel Buch a fait valoir qu'il y a une violence policière, politique et judiciaire, contre le souverainisme et les partis indépendantistes catalans.

Une plainte du parquet pèse contre Miquel Buch, Neus Lloveras et plusieurs centaines d'autres maires catalans pour avoir collaboré avec l'organisation du référendum du premier octobre 2017.

Miquel Buch et Neus Lloveras, tous les deux membres du Parti Démocrate Européen de CATalogne (PDECAT), ont fait valoir que le souverainisme se présente aux élections du 21 décembre 2017 avec une candidature unitaire et transversale et le président de l'ACM a expliqué que « si nous ne nous battons pas tous ensemble pour sauver ce que nous sommes avec une liste unique et conjointe, nous ne sommes pas autonomes ».

Neus Lloveras s’est exprimé dans le même sens. Il a fait valoir que ces élections doivent dire non clairement à l'article cent cinquante cinq de la constitution et que, à cette fin, à son avis il n'y a pas de meilleure formule que celle d'une candidature unique des souverainistes.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 20:51

 

 

https://latribunedestravailleurs.fr/2017/10/27/communique-de-daniel-gluckstein-directeur-de-la-publication-la-tribune-des-travailleurs/

 

Communiqué de Daniel Gluckstein, directeur de publication de la Tribune des Travailleurs

 

Mardi 24 Octobre 2017

 

Lundi 6 Novembre 2017, je suis convoqué par la brigade financière de la police judiciaire « dans le cadre d’une enquête judiciaire diligentée à la demande du parquet de Paris sur des faits d’abus de confiance commis en 2015 sur la commune de Paris, en tout cas sur le territoire national, au préjudice du Parti Ouvrier Indépendant (POI) ».

Renseignements pris, j’apprends que cette convocation fait suite à une dénonciation, c’est le terme juridique officiel, et que ses auteurs s’y sont pris à deux fois, une première tentative étant restée sans suite en 2016.

J’apprends également que la peine prévue par le code pénal pour abus de confiance est de trois ans de prison ferme et de trois cent soixante quinze mille euros d’amende.

À ce stade, je ne dispose pas d’autre information sur ce qui me serait reproché.

Toutefois, cette convocation n’est pas une totale surprise. Le 15 juin 2016 en effet, les dirigeants du POI non démocratique adressaient par écrit une mise en demeure aux secrétaires nationaux du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique (POID), « sous peine de voir la mécanique judiciaire se mettre en marche ». À quoi les secrétaires nationaux du POID avaient répondu, point par point, trois jours plus tard. Ces documents sont consultables sur le site de la Tribune des Travailleurs.

Mais les dirigeants du POI non démocratique sont restés sourds à tout dialogue. Leur décision était prise « de mettre la mécanique judiciaire en marche ». D’où la première dénonciation du mois de juin 2016, sans suite, et la deuxième dénonciation suivie d’effet du mois de juin 2017.

Abus de confiance, s'il fallait parler d’un abus en 2015, ce serait plutôt celui par lequel les trois secrétaires nationaux du parti, la moitié du bureau national élu au congrès précédent et des milliers d’adhérents, se sont retrouvés, en quelques jours, interdits de fait d’exercer leur mandat et dépossédés de leur parti, de leurs locaux et de toute possibilité d’exprimer leur point de vue.

Deux ans ont passé. Les auteurs du coup de force de 2015 et des menaces de 2016 sont devenus les dénonciateurs de 2017. Quel est leur but ?

Je suis engagé depuis cinquante ans dans l’action politique organisée au service de l’émancipation ouvrière. On peut partager ou non mes opinions et mes engagements. Mais je mets au défi quiconque d’établir qu’un seul de mes actes ait été guidé par une autre motivation que le respect du mandat confié.

Militant trotskyste, j’ai toujours considéré la dénonciation d’un adversaire politique à la justice et/ou à la police comme un procédé étranger au mouvement ouvrier, dont nombre de combattants ont été victimes aux heures sombres du stalinisme triomphant.

Pouvais-je imaginer être un jour moi-même l’objet d’une telle dénonciation par des responsables politiques osant se réclamer de Léon Trotsky ? Cela constitue, à ma connaissance, un fait sans précédent.

2015, 2016 et 2017, d’abord l’expulsion du POI et du Courant Communiste Internationaliste (CCI), puis les menaces, aujourd’hui la dénonciation à la justice et à la police, demain mon emprisonnement ?

Si l’objectif de cette escalade est de nous faire taire, elle échouera.

Depuis 2015, les moyens d’expression qui nous ont été confisqués, nous les avons reconstruits, en toute indépendance. Semaine après semaine, la Tribune des Travailleurs voit s’élargir le nombre de ses abonnés et de ses lecteurs.

Je n’ai aucun doute sur le fait que les lecteurs de la Tribune des Travailleurs, membres ou non du POID, auront à cœur d’apporter à cette tentative de nous bâillonner par les moyens les plus vils la seule réponse qui s’impose, étendre, toujours et plus, la diffusion de la Tribune des Travailleurs et élargir, dans ses colonnes, le libre débat entre les partisans de la lutte de classe, à quelque courant du mouvement ouvrier qu’ils appartiennent.

À la dénonciation policière, nous opposerons ensemble la libre discussion fondée sur la démocratie ouvrière. Je rendrai compte des suites de cette convocation.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 20:33

 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/05/crise-en-catalogne-carles-puigdemont-s-est-rendu-a-la-justice-belge-qui-l-a-place-en-garde-a-vue_5210443_3214.html

 

Carles Puigdemont libéré sous condition par la justice belge

 

La chambre du conseil devra se prononcer sur l’exécution du mandat d’arrêt européen prononcé à l’encontre du président catalan destitué dans les quinze prochains jours.

 

Par Cécile Ducourtieux, correspondante du Monde à Bruxelles, et Sandrine Morel, correspondante du Monde à Madrid

 

Dimanche 5 Novembre 2017 en fin de soirée, le parquet belge a décidé que Carles Puigdemont, le président déchu de l’exécutif catalan, et quatre membres de son gouvernement, réfugiés en Belgique depuis une semaine, seraient laissés en liberté conditionnelle avec interdiction de quitter le pays, le temps que la justice belge statue sur les mandats d’arrêts européens émis par la justice espagnole. Une décision qui pourrait prendre jusqu’à trois mois, si les avocats des catalans font jouer tous les pourvois possibles en appel. De quoi permettre à Carles Puigdemont de concourir aux élections régionales du 21 décembre 2017, en liberté, mais depuis la ­Belgique. Sa formation, le Parti Démocrate Européen de Catalogne (PDECAT), a proposé, Dimanche 5 Novembre 2017, qu’il soit la tête de liste d’une coalition indépendantiste unitaire.

Poursuivi par la justice espagnole pour « rébellion, sédition, malversation, abus de pouvoir et désobéissance, pour avoir planifié, organisé et financé avec des fonds publics, le référendum illégal sur l’indépendance du premier octobre 2017 et pour avoir encouragé une insurrection active dans la population afin de parvenir à son objectif sécessionniste », Carles Puigdemont a, en tout cas, tenu parole. Il avait promis, Vendredi 3 Novembre 2017, qu’il ne fuirait pas la justice belge, « la vraie justice », avait-il précisé sur le plateau de la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF). Le leader indépendantiste et les quatre autres dirigeants l’ayant suivi se sont effectivement rendus d’eux-mêmes à la police judiciaire fédérale belge, Dimanche 5 Novembre 2017 en début de matinée. Ils ont été immédiatement placés en garde à vue, a précisé le parquet de Bruxelles, le temps que le juge d’instruction prenne une décision sur leur remise en liberté.

Carles Puigdemont est arrivé en Belgique, Lundi 30 Octobre 2017, le jour où le parquet espagnol portait plainte contre son gouvernement régional, destitué pour avoir organisé la déclaration d’indépendance votée Vendredi 27 Octobre 2017 par le parlement catalan. Il a probablement été encouragé par les marques de soutien répétées des leaders de la Nieuw Vlaamse Alliantie (NVA), le parti nationaliste flamand présent dans le gouvernement de coalition du premier ministre libéral Charles Michel. Si son but était aussi d’internationaliser la crise catalane, il a en partie réussi. Sa présence à Bruxelles a fortement agité la classe politique belge ces derniers jours.

« Qu’est-ce que l’Europe attend pour agir », s’est étonné le ministre de l’intérieur belge de la NVA, Jan Jambon, sur Twitter, Dimanche 5 Novembre 2017. L’opposition socialiste est également entrée dans le débat, l’ancien premier ministre Elio di Rupo allant jusqu’à tweeter, sans nuances, « Carles Puigdemont a abusé de sa position, mais Mariano Rajoy s’est comporté en franquiste autoritaire ». Un autre ancien premier ministre belge, l’actuel leader du groupe des libéraux au parlement européen, Guy ­Verhof­stadt, a regretté des emprisonnements « disproportionnés », en référence à la décision de la justice espagnole de placer en détention préventive huit anciens ministres catalans, Jeudi 2 Novembre 2017. Bien que du même camp conservateur que Mariano Rajoy, la luxembourgeoise Viviane Reding, ancienne commissaire européenne à la justice, a, quant à elle, regretté que l’espagnol ait laissé « pourrir la crise catalane » pendant tant d’années.

Dans un communiqué, le premier vice-président du Parti Populaire Européen (PPE), l’Espagnol Esteban Gonzalez Pons, a répondu aux critiques venues de Belgique, en rappelant la « séparation des pouvoirs ». Il s’en est particulièrement pris aux déclarations du ministre Jan Jambon, « irresponsables et dangereuses pour le maintien de la coopération nécessaire entre les états de l’Union Européenne ».

Le vrai défi du gouvernement de Mariano Rajoy se trouve cependant en Catalogne, où les mesures de détention provisoire ont sorti le mouvement séparatiste de l’apathie dans laquelle l’avait plongé la mise sous tutelle de la région décrétée par Madrid, Vendredi 27 Octobre 2017.

Mercredi 8 Novembre 2017, une grève générale a été convoquée. Samedi 11 Novembre 2017, une grande manifestation est prévue à Barcelone. Et selon un sondage paru dans la Vanguardia, Dimanche 5 Novembre 2017, les indépendantistes, bien qu’en léger recul, pourraient conserver leur majorité absolue en sièges au parlement catalan, avec quarante six pour cent des voix.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 20:10

 

 

http://www.elmundo.es/cataluna/2017/11/06/5a003332268e3e58718b45a8.html

 

Le leader de Podemos Catalunya, Albano Dante Fachin, démissionne après sa guerre ouverte contre Pablo Iglesias

 

Pablo Iglesias intervient dans Podemos Catalunya pour le livrer à Ada Colau

 

Albano Dante Fachin a lancé de lourdes accusations contre Pablo Iglesias, « il a tout gâché de nouveau avec la Catalogne »

 

Le leader de Podemos Catalunya, Albano Dante Fachin, a devancé sa possible destitution par la direction nationale de Podemos, que Pablo Iglesias prévoyait de faire Mardi 7 Novembre 2017, après la consultation interne pour décider de la convergence avec Ada Colau, et il a démissionné de ses fonctions en lançant des accusations graves contre le secrétaire général de la formation violette. « Il a tout gâché de nouveau avec la Catalogne », a-t-il dit en critiquant la position de Pablo Iglesias qui n'a pas initialement soutenu le référendum unilatéral du premier octobre 2017 et qui a poussé Podemos Catalunya à rejoindre la formation de la maire de Barcelone, ce qu’il a appelé un diktat.

Selon Albano Dante Fachin, Podemos « a fait son temps comme outil contre le régime de 1978 et contre les élites corrompues qui gouvernent depuis quarante ans l’état et la Catalogne », ce qui le conduira également à déchirer sa carte de militant.

Après la démission du leader de Podemos Catalunya, il reste à voir ce qu'il fera dorénavant et s'il rejoindra ou non une éventuelle liste unitaire indépendantiste. Albano Dante Fachin lui-même a admis avoir eu des discussions avec Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), la Candidature d’Unité Populaire (CUP), Procès Constituant et les syndicats, et il a assuré qu’il dira Dimanche 12 Novembre 2017 s'il est candidat sur une liste. L’ancien secrétaire général de Podemos Catalunya a précisé qu’il ne deviendra pas militant d’une autre formation.

Il reste également à savoir qui va prendre sa place dans la branche catalane de Podemos dans un moment clé pour les intérêts électoraux du parti violet, avec les élections du 21 décembre 2017 et avec la convergence avec Ada Colau et Xavier Domènech à l’ordre du jour.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 19:18

 

 

Cinq cent arrestations en Arabie Saoudite où le prince héritier renforce son pouvoir (Reuters)

 

Les autorités saoudiennes ont procédé à une spectaculaire vague d'arrestations touchant les plus hauts cercles du pouvoir et de la famille royale, renforçant de fait la mainmise du prince héritier Mohamed ben Salman sur les affaires du royaume.

Onze princes, des dizaines d'anciens membres du gouvernement et quatre ministres en exercice, ont été arrêtés à la demande d'un nouvel organe de lutte contre la corruption, dont le roi Salman a annoncé la création et confié la présidence au prince héritier.

Parmi les personnalités arrêtées, figure le prince al Walid ben Talal, neveu du roi, richissime homme d'affaires et principal actionnaire de la société d'investissement Kingdom Holding, présente un peu partout dans le monde.

Dans le cadre du remaniement effectué par le roi Salman, le prince Miteb ben Abdallah est relevé de ses fonctions de ministre de la garde nationale et il est remplacé par Khaled ben Ayyaf.

Adel Fakieh, ministre de l’économie, est remplacé par son adjoint, Mohammed al Touaïdjri, comme l'annonce un décret royal transmis aux premières heures du Dimanche 5 Novembre 2017 par la télévision publique.

Miteb ben Abdallah, fils préféré du défunt roi Abdallah, a été considéré un temps comme possible prétendant au trône avant l'ascension inattendue du prince Mohamed ben Salman il y a deux ans.

Le prince Miteb ben Abdallah avait hérité du contrôle de la garde nationale, les services d'élite de la sécurité intérieure, que son père avait dirigée pendant cinq décennies.

Il était le dernier représentant de la branche Abdallah au sein de la famille royale à occuper de hautes fonctions.

On retrouve également dans cette liste l'ancien ministre des finances Ibrahim al Assaf.

« La patrie ne pourra pas exister tant que la corruption ne sera pas éradiquée et que les corrompus n'auront pas rendu compte de leurs actes », dit le décret royal.

« Cette répression rompt avec la tradition de consensus qui prévalait au sein de la famille royale, habituée à travailler dans le secret comme cela fut par exemple le cas au Kremlin à l'époque de l’union soviétique », estime James Dorsey, enseignant à la Rajaratnam School of International Studies de Singapour.

« Pourtant, les limogeages et les mises en détention laissent entendre que le prince Mohamed ben Salman, plutôt que de forger des alliances, resserre son emprise sur la famille royale, l'armée et la garde nationale, pour endiguer une opposition qui semble étendue, tant au sein de la famille royale que dans l'armée, contre ses réformes ou la guerre au Yémen ».

Un économiste salarié d'une grande banque du golfe qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat assure que personne en Arabie Saoudite ne peut penser que ces arrestations puissent être dictées par la volonté de lutter contre la corruption.

« Il s'agit de consolider le pouvoir et d'une frustration devant le rythme insuffisant des réformes », dit-il.

Ces changements consolident la mainmise du prince Mohamed ben Salman sur les différentes forces de sécurité du royaume, longtemps partagées entre les différentes lignées de la famille souveraine.

Le prince Mohamed ben Salman, qui est âgé de trente deux ans, occupe déjà les fonctions de ministre de la défense. Il a été nommé héritier du trône au mois de juin 2017, lors d'un remaniement qui a mis sur la touche son cousin le prince Mohamed ben Nayef, qui fut ministre de l’intérieur.

Le prince Mohamed ben Salman dirige à la fois la guerre menée par l'Arabie Saoudite au Yémen et la politique énergétique du royaume avec pour objectif de préparer l'après-pétrole.

Celui qui s'est engagé à traquer la corruption dans les plus hautes sphères du pouvoir dirigera désormais un organe ayant toute latitude pour mener des enquêtes, émettre des mandats d'arrêt ou des interdictions de voyage, et geler des actifs.

Le nouveau ministre de l'économie, Mohammed al Touaïdjri, a été pilote dans l'armée de l'air saoudienne puis il a occupé le poste de directeur général des opérations au Moyen-Orient de la banque HSBC. Il a à ce titre organisé la privatisation de biens de l’état d'une valeur de deux cent milliards de dollars.

Son prédécesseur Adel Fakieh avait été confronté à une contestation féroce du monde des affaires lorsque, en tant que ministre du travail, il avait mis en place des quotas pour les salariés étrangers afin de favoriser l'embauche des saoudiens.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 19:04

 

 

Le premier ministre libanais démissionne et s'en prend à l'Iran (Reuters)

 

Le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé Samedi 4 Novembre 2017 sa démission en disant craindre pour sa vie et en accusant l'Iran et le Hezbollah de semer la discorde dans le monde arabe.

Cette démission promet de raviver les tensions entre Téhéran et Ryad, qui se disputent le leadership régional, et entre les différentes communautés religieuses libanaises.

Elle remet également en question la survie de la coalition gouvernementale formée à la fin de l’année 2016 après des années d'impasse politique et dont la mise sur pied avait été perçue comme une victoire pour le Hezbollah.

Proche de l'Arabie Saoudite, où son allocution aurait été prononcée, Saad Hariri a reproché au mouvement chiite pro-iranien de braquer ses armes contre les yéménites, les syriens et les libanais. Il a ajouté que son pays se dresserait « comme il l'a fait dans le passé » et qu’il « couperait les mains qui se sont malicieusement ingérées dans le pays ».

La coalition de Saad Hariri, qui a pris ses fonctions au mois de décembre 2016, regroupait la quasi-totalité de l'échiquier politique libanais, y compris le Hezbollah. Il est arrivé aux affaires dans le cadre d'un accord qui a permis à l'ancien général Michel Aoun, proche du mouvement chiite, de prendre la présidence.

Le pacte national, accord non-écrit conclu en 1943, réserve la présidence à un chrétien maronite, le poste de chef du gouvernement à un sunnite et la présidence de la chambre des députés à un chiite. Saad Hariri avait déjà été à la tête d'un gouvernement d'union nationale entre 2009 et 2011.

Il s'est envolé Vendredi 3 Novembre 2017 pour l'Arabie Saoudite après avoir rencontré Ali Akbar Velayati, le principal conseiller de l'Ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution iranienne.

« Nous vivons dans un climat semblable à celui qui prévalait avant l'assassinat du martyr Rafik Hariri », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée, évoquant son père, tué dans un attentat au mois de février 2005.

Cinq membres du Hezbollah, soupçonnés d'implication dans ce meurtre, ont été inculpés au mois de janvier 2014 par un tribunal spécial formé sous l'égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Selon la chaîne de télévision saoudienne al Arabiya al Hadath, qui cite des sources anonymes, une tentative de meurtre contre Saad Hariri a été déjouée il y a deux jours alors qu'il se trouvait encore à Beyrouth.

Interrogé à l'antenne d'une chaîne de télévision appartenant au premier ministre libanais, Thamer al Sabhan, ministre saoudien des affaires du golfe, a confirmé la présence de Saad Hariri à Ryad et il a assuré que les agents chargés de sa sécurité disposaient d'informations confirmées sur une tentative d'assassinat.

Les services de sécurité libanais ont dit tout ignorer de ce complot et ils nient être la source de l'information.

D'après la présidence libanaise, Saad Hariri a appelé Michel Aoun de l'étranger pour l'informer de sa décision. Le chef de l’état, qui a reporté une visite au Koweït, a invité l'armée et les services de sécurité à la vigilance pour préserver la stabilité du Liban.

Hassan Nasrallah, chef de file du Hezbollah, doit s'exprimer Dimanche 5 Novembre 2017 à la télévision sur la démission du premier ministre, selon la chaîne de télévision du mouvement.

Pour le druze Walid Joumblatt, qui juge que la démission de Saad Hariri est incompréhensible, le Liban est trop faible pour faire face aux conséquences et il ne peut se permettre de se dresser contre l'Iran.

« La reprise par le premier ministre démissionnaire des accusations irréalistes et infondées des sionistes, des saoudiens et des américains, contre l'Iran est la preuve que sa démission est un scénario destiné à créer des tensions au Liban et dans la région », écrit quant à lui le ministère iranien des affaires étrangères sur son site internet.

A Paris, le Quai d'Orsay dit respecter la décision de Saad Hariri et il appelle « l'ensemble des parties libanaises à agir dans un esprit de responsabilité et de compromis ».

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 18:51

 

 

Carles Puigdemont placé en garde à vue par le parquet de Bruxelles (Reuters)

 

La justice belge se prononcera avant Lundi 6 Novembre 2017 sur l'exécution des mandats d'arrêt européens à l'encontre de Carles Puigdemont, président déchu de l'exécutif catalan, et des quatre membres de son gouvernement qui se sont livrés Dimanche 5 Novembre 2017 à la police belge et qui ont été placés en garde à vue, a annoncé un porte-parole du parquet de la ville.

L'Espagne avait transmis Vendredi 3 Novembre 2017 ces mandats d'arrêts à la justice belge. Les cinq dirigeants indépendantistes, arrivés en Belgique il y a une semaine, ont été inculpés pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics après la proclamation d'indépendance du parlement catalan.

« Les cinq personnes recherchées en Espagne se sont présentées d'elles-mêmes à la police de Bruxelles, elles ont été placées en garde à vue et le juge les entendra, Dimanche 5 Novembre 2017. Le juge prendra sa décision avant Lundi 6 Novembre 2017 », a déclaré Gilles Dejemeppe, porte-parole du parquet de Bruxelles, lors d'une conférence de presse.

Si le juge donne gain de cause à Madrid et décide à son tour d'émettre des mandats d'arrêt, l'affaire sera transmise à une autre juridiction qui aura quinze jours pour se prononcer sur leur mise en oeuvre. Des pourvois en appel sont possibles à plusieurs stades de la procédure, ce qui peut la faire durer plusieurs semaines.

Après la proclamation unilatérale d'indépendance, le gouvernement espagnol a placé la région sous tutelle, il a dissout l'exécutif régional et il a convoqué des élections anticipées auxquelles Carles Puigdemont a souhaité participer, malgré les poursuites dont il fait l'objet.

Carles Puigdemont a appelé Samedi 4 Novembre 2017 à la formation d'un front uni pour ce scrutin qui aura lieu le 21 décembre 2017 afin de poursuivre le combat pour l'indépendance et de protester contre l'incarcération des anciens membres du gouvernement régional.

Selon un sondage publié dimanche par la Vanguardia, les partis indépendantistes sont en tête des intentions de vote, mais ils pourraient ne pas obtenir la majorité absolue.

L'enquête réalisée auprès de mille deux cent trente trois personnes entre le 30 octobre et le 3 novembre 2017 les créditent de soixante six à soixante neuf sièges au parlement régional qui compte cent trente cinq sièges.

Pour cinquante neuf pour cent des personnes, les poursuites à l'encontre de Carles Puigdemont sont injustifiées, mais soixante neuf pour cent des personnes sont convaincues que son arrestation donnerait un coup de pouce électoral à la cause indépendantiste. La participation pourrait atteindre quatre vingt trois pour cent.

Les listes doivent être déposées avant le 7 novembre 2017 et les candidats pourront se déclarer jusqu'au 18 novembre 2017.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 18:26

 

 

http://www.elmundo.es/pais-vasco/2017/11/04/59fdfaceca47411b738b45a7.html

 

Des milliers de personnes demandent à Bilbao un front basque contre l'article cent cinquante cinq et contre la répression

 

La marche a été convoquée par Euskal Herria Bildu (EHB), Gure Esku Dago et les syndicats nationalistes, qui ont été rejoints par Podemos, mais pas par le Partido Nacionalista Vasco (PNV)

 

Ils demandent la libération des membres du gouvernement catalan

 

Ils avertissent qu’Euskalk Herria sera également attaquée

 

Le PNV se rassemble en silence à Bilbao contre la prison des anciens ministres catalans

 

Le mouvement indépendantiste basque a pris Samedi 4 Novembre 2017 les rues de Bilbao en soutien au processus catalan, pour la troisième fois depuis la tenue du référendum sur l'indépendance. Des milliers de personnes ont défilé sous une pluie battante pour protester aussi contre l'incarcération des membres du gouvernement catalan, contre l'application de l'article cent cinquante cinq par le gouvernement de Mariano Rajoy et pour la constitution d’un front basque contre la répression.

Convoquée par EH Bildu, la plate-forme pour le droit à décider, Gure Esku Dago, et les syndicats nationalistes Euskal Langileen Alkartasuna (ELA) et Langile Abertzaleen Batzordeak (LAB), la manifestation a également été soutenue par Elkarrekin Podemos. Le PNV, qui a participé aux deux précédentes manifestations, n'y a pas participé. En dépit de partager le slogan de la manifestation, « contre l’article cent cinquante cinq et pour la démocratie et le droit à décider », le parti dirigé par Andoni Ortuzar a décidé de se démarquer de l'appel, en désaccord avec « la façon dont l’initiative a été gérée ». Les relations du PNV avec certains de ses organisateurs, comme ELA ou EHB, ne sont pas dans leur meilleur moment, car ces organisations demandent la rupture entre le PNV et les partis qui ont soutenu la mise en œuvre de l’article cent cinquante cinq, le Parti Populaire et le Partido Socialista d’Euskadi (PSE), avec lequel il forme une coalition dans le gouvernement de Vitoria.

Le PNV a montré Vendredi 3 Novembre 2017 lors d'un rassemblement à Bilbao son opposition à l'incarcération des ministres du gouvernement catalan, mais son absence dans les manifestations est constante depuis que le dirigeant d’EHB, Arnaldo Otegi, et le dirigeant d’ELA, Adolfo Muñoz, ont dénoncé le fait qu’il participe à une coalition gouvernementale avec le PSE, un parti qui applique l’article cent cinquante cinq.

Parmi les participants à la marche, il y avait Arnaldo Otegi, Adolfo Muñoz, Garbiñe Aranburu, Rafa Díez Usabiaga et des représentants d’Elkarrekin Podemos. Garbine Aranburu est l’actuel secrétaire général de LAB. Rafa Diez Usabiaga est un ancien secrétaire général du syndicat, qui a été récemment libéré de prison après avoir été condamné à une peine de prison dans le cadre de l’affaire Bateragune.

Les organisateurs concevaient cette marche comme un tournant pour Euskadi, pour constituer un front avec la Catalogne et contre la répression. Ils qualifient d’autoritaire et de répressive l’attitude de l’état contre la Catalogne et ils avertissent que les conséquences de cette attitude ne concernent pas seulement la Catalogne, mais qu’elles concernent aussi Euskadi, qui sera lui aussi attaqué, parce que le Parti Populaire, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) et Ciudadanos, ont décidé de diminuer les marges de manœuvre de tous les gouvernements régionaux.

Partager cet article
Repost0