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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 14:24

 

 

Cessez-le-feu entre Israël et les groupes armés de Gaza (Reuters)

 

Israël et les groupes armés palestiniens de Gaza ont conclu un cessez-le-feu Samedi 14 Juillet 2018 pour endiguer une nouvelle spirale de violence et après la mort d'au moins deux palestiniens dans la bande de Gaza.

Israël a conduit des dizaines de frappes aériennes tandis que les combattants palestiniens tiraient plus de cent roquettes et obus de mortier en direction du territoire israélien.

Selon des responsables de santé palestiniens, deux adolescents ont été tués par l'une des frappes aériennes israéliennes qui visait un immeuble dans un camp de réfugiés situé près de Gaza. Selon des témoins, le bâtiment était inoccupé et les victimes sont des passants. Israël a contesté cette version, affirmant que le bâtiment était un centre de formation du Hamas.

« Un tunnel a été creusé sous le bâtiment pour des entraînements de guerre souterraine et fait partie d'un réseau de tunnels du Hamas », a affirmé l'armée israélienne sur son compte Twitter francophone qui affirme que les habitants de l'immeuble ont été prévenus au préalable de l'imminence de la frappe.

Israéliens et gazaouis ont échangé des dizaines de tirs, les premiers disant viser des positions tenues par le Hamas tandis que les seconds tiraient des roquettes et des obus de mortiers en direction d'Israël.

Certains des projectiles lancés depuis l'enclave palestinienne ont été interceptés par le dôme de fer, mais trois civils israéliens auraient été blessés à Sderot, dans le sud israélien.

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 17:58

 

 

https://npa2009.org/idees/culture/1938-andre-breton-et-leon-trotsky-aux-pieds-du-volcan-popocatepetl

 

André Breton et Léon Trotsky aux pieds du volcan Popocatépetl en 1938

Mercredi 11 juillet 2018

Lors de la prochaine université d’été du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), notre camarade Michael Löwy animera un atelier autour de la rencontre entre Léon Trotsky et André Breton en 1938. Nous lui avons demandé de rédiger un court texte qui, sans résumer l’atelier, donne une idée de ce que sera sa tonalité et son contenu.

Il y a quatre vingts ans, pendant l’été 1938, l'aigle et le lion se sont rencontrés au Mexique, aux pieds des volcans Popocatépetl et Ixtacciualtl. Une rencontre surprenante entre deux personnalités apparemment situées aux antipodes, l'héritier révolutionnaire des Lumières et l'artiste installé sur la queue de la comète romantique, le fondateur de l’Armée Rouge et l'initiateur de l’aventure surréaliste. Leur relation était assez inégale. André Breton vouait une énorme admiration pour le révolutionnaire russe, tandis que Léon Trotsky, tout en respectant le courage et la lucidité du poète, avait quelques difficultés à comprendre le surréalisme, sans parler de ses goûts littéraires, qui le portaient plutôt vers les grands classiques réalistes du dix neuvième siècle. Et pourtant, le courant est passé, le russe et le français ont trouvé un langage commun, l’internationalisme et la révolution.

De cette rencontre, du frottement de ces deux pierres volcaniques, est issue une étincelle qui brille encore, le manifeste pour un art révolutionnaire indépendant. Un document communiste libertaire, antifasciste et allergique au stalinisme, qui proclame la vocation révolutionnaire de l’art et sa nécessaire indépendance par rapports aux états et aux appareils politiques.

L’idée du document est venue de Léon Trotsky, tout de suite acceptée par André Breton. Il fut rédigé a quatre mains, après de longues conversations, discussions, échanges et sans doute quelques désaccords, et il porta les signatures d’André Breton et de Diego Rivera, le grand peintre muraliste mexicain à l’époque fervent partisan de LéonTrotsky. Diego Rivera et Léon Trotsky vont se brouiller peu après. Ce petit mensonge inoffensif était dû à la conviction du vieux bolchevik qu’un manifeste sur l’art devrait être signé uniquement par des artistes. Le texte avait une forte tonalité libertaire, notamment dans la formule, proposée par Léon Trotsky, proclamant que, dans une société révolutionnaire, le régime des artistes devrait être anarchiste, c’est-à-dire fondé sur la liberté illimitée. Le manifeste garde, quatre vingts années plus tard, une étonnante actualité, mais il n’en souffre pas moins de certaines limites, dues à la conjoncture historique de sa rédaction. Par exemple, les auteurs dénoncent, avec beaucoup d’acuité, les entraves à la liberté des artistes imposées par les états, notamment mais pas seulement totalitaires. Mais, curieusement, il manque une discussion et une critique des entraves qui résultent du marché capitaliste et du fétichisme de la marchandise.

Le manifeste se concluait par un appel à créer un mouvement large, incluant tous ceux et toutes celles qui se reconnaissaient dans l’esprit général du document. Ainsi fut fondée la Fédération Internationale pour l'Art Révolutionnaire Indépendant (FIARI), qui a réussi à rassembler non seulement les partisans de Léon Trotsky et les amis d'André Breton, mais aussi des anarchistes et des écrivains ou artistes indépendants. La FIARI avait une publication, la revue Clé, dont le rédacteur était Maurice Nadeau, à l’époque jeune militant trotskiste avec beaucoup d’intérêt pour le surréalisme. Maurice Nadeau sera l’auteur, en 1946, de la première histoire du surréalisme.

Le gérant de la revue était Léo Malet et le comité national de la revue était composé d'Yves Allégret, André Breton, Michel Collinet, Jean Giono, Maurice Heine, Pierre Mabille, Marcel Martinet, André Masson, Henry Poulaille, Gérard Rosenthal et Maurice Wullens. Parmi les autres participants on trouvait Gaston Bachelard, Georges Henein, Michel Leiris, Roger Martin du Gard, Albert Paraz, Henri Pastoureau, Benjamin Péret, Herbert Read, Diego Rivera et Léon Trotsky. Ces noms donnent une idée de la capacité de la FIARI à associer des personnalités politiques, culturelles et artistiques assez diverses. La revue Clé n’a connu que deux numéros en deux livraisons, le premier numéro au mois de janvier 1939 et le deuxième numéro au mois de février 1939.

La FIARI a été une belle expérience marxiste libertaire, mais de courte durée. Au mois de septembre 1939, le début de la seconde guerre mondiale a mis fin, de facto, à la FIARI.

En 1965, notre ami Michel Lequenne, à l’époque un des dirigeants du Parti Communiste Internationaliste (PCI), a proposé au groupe surréaliste une refondation de la FIARI. Il semble que l’idée n’a pas déplu à André Breton, mais elle fut finalement rejetée par une déclaration collective, en date du 19 avril 1966, signée par Philippe Audoin, Vincent Bounoure, André Breton, Gérard Legrand, José Pierre et Jean Schuster, pour le mouvement surréaliste.

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 17:37

 

 

Nouvelle confrontation entre l’Italie et Malte sur le sort de quatre cent cinquante migrants (Reuters)

        

Rome a de nouveau sommé en vain Vendredi 13 Juillet 2018 les autorités maltaises d'accueillir un bateau surchargé de réfugiés et de clandestins, quelques heures après l'intervention du président italien pour mettre fin à un différend au sein de la coalition gouvernementale au sujet de migrants secourus en Méditerranée.

Deux confrontations similaires ont déjà eu lieu avec Malte depuis que le gouvernement formé par la Ligue du Nord, parti d'extrême droite, et les contestataires du Mouvement Cinq Etoiles (MCE) a pris ses fonctions le premier juin 2018.

« Depuis ce matin, un grand bateau avec quatre cent cinquante migrants clandestins à bord se trouve dans des eaux territoriales maltaises et Malte en a la responsabilité », écrit sur Facebook le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, qui est également leader de la Ligue du Nord.

« Mais, après plusieurs heures, personne n'a bougé et le bateau se dirige à nouveau vers l'Italie. Ce bateau ne peut pas et ne doit pas y arriver », ajoute-t-il. Son collègue des transports, Danilo Toninelli, qui appartient au MCE, a également sommé Malte d'agir.

« Selon la loi maritime, c'est Malte qui doit envoyer ses navires et ouvrir ses ports », dit-il sur Twitter, « notre garde côtière peut agir, si nécessaire, pour apporter son soutien, mais Malte doit immédiatement faire son devoir ».

Le gouvernement maltais a répondu par une fin de non-recevoir. « Lorsqu'elles ont été contactées, les personnes à bord du navire ont informé Malte que leur intention était de se rendre à Lampedusa », dit-il dans un communiqué.

« Malte a contrôlé le navire afin d'assurer une assistance immédiate en cas de besoin. Le navire se trouve maintenant dans les eaux territoriales italiennes. Malte a satisfait à toutes les obligations découlant des conventions internationales applicables en matière de coordination des opérations de recherche et de sauvetage », ajoute-t-il.

Le président italien Sergio Mattarella, dont la fonction est essentiellement protocolaire, était auparavant intervenu dans un différend entre Matteo Salvini et Danilo Toninelli au sujet de migrants secourus en Méditerranée, qui ont finalement été autorisés à débarquer dans le port sicilien de Trapani.

Le chef de l’état a téléphoné Jeudi 12 Juillet 2018 au président du conseil Giuseppe Conte pour s'inquiéter du sort de soixante sept migrants secourus Lundi 9 Juillet 2018 au large de la Libye par un navire italien chargé du ravitaillement des plates-formes pétrolières, le Vos Thalassa, puis transférés à bord d'un patrouilleur de la garde-côte italienne, le Diciotti. Jeudi 12 Juillet 2018, Danilo Toninelli avait accepté que le Diciotti accoste à Trapani, dans l'ouest de la Sicile.

Matteo Salvini refusait toutefois que les migrants débarquent, disant vouloir attendre les conclusions d'une enquête sur des incidents entre certains d'entre eux et l'équipage du Vos Thalassa, affrontements qui auraient motivé leur transfert sur le navire de la garde-côte italienne.

Après l'appel téléphonique de Sergio Mattarella, Giuseppe Conte, proche du MCE, a ordonné que les migrants soient autorisés à débarquer à Trapani.

Matteo Salvini a regretté cette décision et il a même fait part de sa stupéfaction. « Quelqu'un doit payer si les migrants ont été violents à bord du Vos Thalassa », a-t-il écrit Vendredi 13 Juillet 2018 sur Twitter.

« Je n'autoriserai pas leur débarquement. Si quelqu'un le fait à ma place, il en assumera la responsabilité judiciaire, morale et politique », avait-il affirmé Jeudi 12 Juillet 2018 à l'issue d'un conseil des ministres de l’intérieur de l'Union Européenne à Innsbruck, en Autriche.

Le leader du MCE, Luigi Di Maio, également ministre du travail, a déclaré Vendredi 13 Juillet 2018 qu'il fallait respecter le président de la république.

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 17:21

 

 

La cohésion du gouvernement italien mise à mal par le sort de soixante sept migrants (Reuters)

 

Le ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini, a interdit Jeudi 12 Juillet 2018 le débarquement en Sicile de soixante sept migrants recueillis à bord d'un bateau de la garde-côte italienne après avoir été secourus au large de la Libye.

Jeudi 12 Juillet 2018, quelques heures plus tôt, son collègue des Transports, Danilo Toninelli, avait autorisé le navire à accoster à Trapani, dans l'ouest de l'île.

« Je n'autoriserai pas leur débarquement. Si quelqu'un le fait à ma place, il en assumera la responsabilité judiciaire, morale et politique », a affirmé Matteo Salvini lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'un conseil des ministres de l’intérieur de l'Union Européenne, à Innsbruck, en Autriche. Le bateau de la garde-côte italienne, nommé Diciotti, est arrivé au port, mais personne n'a débarqué.

Matteo Salvini, qui est aussi leader de la Ligue du Nord et premier ministre adjoint, est chargé de l'immigration et des frontières, tandis que Danilo Toninelli, militant du Mouvement Cinq Etoiles (MCE), est responsable des ports et de la garde-côte italienne.

Le parti d'extrême droite et le mouvement contestataire, qui ont formé le premier juin 2018 une coalition gouvernementale, se sont engagés à renforcer la lutte contre l'immigration, bien que les arrivées aient diminué de plus de quatre vingt cinq pour cent cette année.

Depuis son investiture, Matteo Salvini cherche avec l'assentiment du MCE à interdire aux navires des organisations humanitaires d'accoster en Italie, mais sa fermeté a semblé embarrasser ses alliés cette semaine.

Les soixante sept migrants transférés à bord du Diciotti n'ont pas été secourus par l'une de ces Organisations Non Gouvernementales (ONG), mais par un navire italien chargé de ravitailler des plates-formes pétrolières au large de la Libye.

« Si le navire bat pavillon italien, il est compliqué de lui dire de ne pas venir dans un port italien parce que cela crée un précédent dangereux », a estimé Jeudi 12 Juillet 2018 Luigi Di Maio, leader du MCE.

L'équipage du navire ravitailleur a recueilli les migrants Lundi 9 Juillet 2018 et il a ensuite demandé aux gardes-côtes italiens de les prendre en charge en raison de leur réaction agressive quand ils ont pensé qu'ils allaient être reconduits en Libye.

Selon Matteo Salvini, soit quelqu'un doit être poursuivi pour avoir menacé l'équipage du ravitailleur, soit le capitaine a menti pour convaincre les gardes-côtes d'intervenir, auquel cas c'est à sa compagnie de payer.

« Je ne veux pas être dupe. En attendant que la lumière soit faite sur ce qui s'est passé, je n'autoriserai personne à débarquer du Diciotti », a-t-il insisté.

Matteo Salvini a par ailleurs invité les ministres de l’intérieur de l'Union Européenne à considérer la Libye comme un lieu sûr, de façon à ce que les migrants puissent y être reconduits légitimement après leur sauvetage, ce que ses homologues allemands, autrichiens et français n'ont, selon lui, pas exclu. « Je n'ai jamais entendu le vent du changement souffler si fort en Europe », s'est-il félicité.

Le droit international interdit de renvoyer des réfugiés dans leur pays si leur vie y est en danger et l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l'Union Européenne jugent que la Libye n'est pas un lieu sûr.

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 13:51

 

 

https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-britain-women/london-protesters-unite-against-trump-for-womens-rights-climate-and-refugees-idUSKBN1K32B5

 

Les manifestants de Londres s'unissent contre Donald Trump pour les droits des femmes, le climat et les réfugiés (Reuters)

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans le centre de Londres pour protester contre la position du président américain Donald Trump sur les changements climatiques, les politiques relatives aux réfugiés et le traitement des femmes.

Les organisateurs ont estimé que plus de quatre vingt mille personnes avaient manifesté à Londres contre la première visite officielle de Donald Trump en Grande-Bretagne en tant que président et d'autres manifestations étaient attendues dans les principales villes du pays.

« Donald Trump représente tout ce que je déteste, racisme, sectarisme, misogynie et xénophobie. En tant que mère de filles, je veux montrer qu'il ne peut pas traiter les femmes comme il le fait », a déclaré Diana Yates, soixante sept ans, alors que les manifestants applaudissaient et que les conducteurs klaxonnaient à l'appui.

« Ce n'est pas seulement qu'il a fait des commentaires contre les femmes, ses politiques sont tellement négatives. Nous voulons prendre position, mais aussi réunir autant de personnes que possible », a déclaré Aisha Ali-Khan, une organisatrice de Women's March London, à Reuters.

Les manifestants portaient des pancartes disant « Dump Trump » et « nos droits ne sont pas des jouets et nous non plus », tandis que d'autres chantaient « Trump rentre chez toi, vas-t-en », en référence à une chanson anglaise populaire.

Plus tôt, des militants ont fait flotter un dirigeable de six mètres de haut à l'extérieur du parlement, représentant le président des États-Unis comme un bébé orange hargneux et vêtu de couches.

La Grande-Bretagne considère ses liens étroits avec les Etats-Unis, qu'elle appelle la relation spéciale, comme une clé de voûte de la politique étrangère et la première ministre Theresa May a courtisé Donald Trump avant son projet de départ de l'Union Européenne.

Mais certains britanniques voient Doanld Trump comme une brute versatile peu fiable opposée à leurs valeurs sur une série de questions.

« Il est important de protester parce que Donald Trump a des opinions erronées et parce que la manière dont il traite les femmes n'est pas juste. C'est injuste et ce n'est pas égal », a déclaré Beatrice Carrell, âgée de dix ans, qui est venue manifester avec sa mère Jilly Carrell et sa soeur aînée Scarlett Carrell.

La manifestation du Vendredi 13 Juillet 2018 suit ce que beaucoup considèrent comme une année charnière pour les droits des femmes, avec la montée des campagnes des médias sociaux contre le harcèlement sexuel et l'inconduite.

Ces mouvements ont surgi après une série de scandales impliquant des hommes puissants à Hollywood, Washington et ailleurs.

Cinq millions de femmes à travers le monde ont organisé des manifestations le 21 janvier 2017, le lendemain de l'investiture de Donald Trump, beaucoup portaient des pussy hats roses en référence à la prétention du président à s'emparer des parties génitales féminines.

Dans la même année, Donald Trump s'est également engagé à sortir les Etats-Unis d'un pacte climatique mondial, sortie que les militants, les entreprises américaines et les alliés du pays ont dénoncé.

L'accord de Paris de 2015 a engagé les pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à maintenir la hausse mondiale des températures au-dessous de deux degrés Celsius par rapport à l'époque pré industrielle.

« Donald Trump intervient et tente de freiner la situation au mépris de tous les peuples du monde qui subissent déjà les effets du changement climatique », a déclaré Claire James de la campagne contre le changement climatique.

« Nous voulons participer à la manifestation pour dire que vous ne pouvez pas vous retirer de votre responsabilité de cette manière et que vous avez encore le tapis rouge déployé pour vous », a déclaré Claire James, qui a aidé à organiser une marche pour protester contre les politiques climatiques de Donald Trump.

Plusieurs manifestants se sont également opposés à la politique de tolérance zéro de Donald Trump contre les immigrants illégaux, cherchant à poursuivre tous les adultes qui franchissent illégalement la frontière entre le Mexique et les États-Unis.

Plus de deux mille trois cent enfants ont été séparés de leurs parents après le début de cette politique au mois de mai 2018, mais cette politique a été arrêtée au mois de juin 2018 à la suite d'outrages publics et de contestations judiciaires.

« Je suis ici pour donner la parole aux femmes qui ne peuvent pas être ici aujourd'hui, pour les femmes du Texas qui sont emprisonnées et séparées de leurs enfants », a déclaré Scarlett Carrell, âgée de douze ans.

« C’est la raison pour laquelle nous sommes ici aujourd'hui, c'est parce que toutes les femmes devraient avoir leur mot à dire », a-t-elle déclaré.

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 19:44

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1K32K1-OFRTP

 

Douze agents russes inculpés pour piratage lors des élections américaines de 2016 (Reuters)

Douze membres des services russes de renseignement ont été inculpés Vendredi 13 Juillet 2018 par un grand jury américain pour avoir piraté les réseaux informatiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate aux élections présidentielles de 2016, et du comité national démocrate, a annoncé le département de la justice.

« L’acte d’inculpation accuse nommément douze officiers de l’armée russe de conspiration visant à interférer dans l’élection présidentielle de 2016 », a déclaré Rod Rosenstein, numéro deux du département de la justice, lors d’une conférence de presse.

Les inculpations, obtenues par le procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur les ingérences russes dans la campagne électorale de 2016, ont été prononcées trois jours avant une rencontre entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, à Helsinki.

Selon Rod Rosenstein, rien ne permet de penser que des citoyens américains aient été impliqués dans les crimes mentionnés dans l’acte d’accusation. Donald Trump, a-t-il ajouté, a été informé cette semaine de ces développements.

Selon un communiqué du ministère de la justice, les officiers du GRU, les services de renseignement militaires russes, « ont entrepris en leurs qualités de pirater les réseaux informatiques du comité de campagne démocrate au congrès, du comité national démocrate ainsi que de l’équipe de campagne présidentielle d’Hillary Clinton et ils ont publié ces informations sur internet ».

Robert Mueller, nommé par le ministère de la justice au mois de mai 2017 pour reprendre les investigations du Federal Bureau of Investigation (FBI), enquête également sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et les autorités russes. Il cherche en outre à savoir si le président a essayé d’entraver le cours de l’enquête.

Le procureur spécial a déjà fait inculper plusieurs anciens collaborateurs de Donald Trump, dont son directeur de campagne Paul Manafort et Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. Quelques heures avant l’annonce des inculpations, Donald Trump avait qualifié l’enquête de Robert Mueller de chasse aux sorcières truquée qui nuit aux relations avec la Russie.

Les services américains de renseignement ont conclu que la Russie s’était immiscée dans le processus électoral pour nuire à Hillary Clinton et favoriser son adversaire républicain.

Treize ressortissants et trois entreprises russes ont déjà été inculpés au mois de février 2018 d’ingérence dans la campagne, mais c’est la première fois que les autorités sont directement mises en cause dans le processus judiciaire, ce dont Rudolph Giuliani, l’avocat de Donald Trump, s’est félicité.

« Les inculpations annoncées par Rod Rosenstein sont une bonne nouvelle pour tous les américains », écrit-il sur Twitter. « Les russes sont coincés. Aucun américain n’est impliqué. Le moment est venu pour Robert Mueller de mettre fin à cette traque du président et de dire qu’il est complètement innocent », ajoute-t-il.

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 19:31

 

 

http://www.liberation.fr/planete/2018/07/13/en-aiguisant-les-tensions-entre-la-ligue-et-le-m5s-mattarella-essaie-de-faire-exploser-le-gouverneme_1666340

 

« En aiguisant les tensions entre la Ligue du Nord et le Mouvement Cinq Etoiles (MCE), Sergio Mattarella essaie de faire exploser le gouvernement »

Interview de Christophe Bouillaud par Charles Delouche

A la suite d'une intervention du président Sergio Mattarella, le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, proche du MCE, a autorisé le débarquement en Sicile de soixante sept migrants, Jeudi 12 Juillet 2018, suscitant la colère de Matteo Salvini, son ministre de l'intérieur, éclairage avec Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Grenoble.

Sergio Mattarella, le président italien dont la fonction de garant est principalement protocolaire, est intervenu pour mettre fin à un différend au sein de la coalition gouvernementale italienne sur les réfugiés. Jeudi 12 Juillet 2018, il a téléphoné au chef du gouvernement Giuseppe Conte, proche du MCE, pour s’inquiéter du sort de soixante sept migrants secourus Lundi 9 Juillet 2018 au large de la Libye par un navire italien, le Diciotti. Après quoi le chef du gouvernement a ordonné qu’ils soient débarqués à Trapani, en Sicile. Contre l’avis de Matteo Salvini, son ministre de l'intérieur et dirigeant de la Ligue du Nord. Professeur à l’IEP de Grenoble et spécialiste de la Ligue du Nord, Christophe Bouillaud revient sur cette crise.

Charles Delouche. Longtemps surnommé la momie en raison de sa volonté de ne pas intervenir ouvertement dans la politique de son pays, Sergio Mattarella est une nouvelle fois sorti du silence. Sa parole était-elle attendue ?

Christophe Bouillaud. Il y a une tendance depuis les années 1990 à ce que les présidents aient de plus en plus de poids dans la politique italienne. Son intervention était attendue car ce n’est pas la première fois que Matteo Salvini et Sergio Mattarella s’écharpent. C’est la continuation d’une petite guérilla qui va durer tout le long de la magistrature. Le président fait tout pour essayer de pousser le ministre de l'intérieur à la faute pour qu’il soit obligé de rompre avec ses alliés du MCE. Sur le dossier du Diciotti, il l’a pris à défaut. Comme les migrants ont été recueillis par les gardes côtes italiens, on ne pouvait pas faire autrement que de les accueillir.

Charles Delouche. Il se pose en garant face à l’extrême droite ?

Christophe Bouillaud. En réagissant ainsi, Sergio Mattarella veut montrer que Matteo Salvini n’est pas le seul maître à bord et qu’il y a des règles à respecter, pour ce qui est du droit international ou du droit de la mer. En intervenant de la sorte, il a aussi rappelé que Matteo Salvini ne peut pas faire n’importe quoi. Tant qu’il le pourra, le président interviendra.

Charles Delouche. L’écrivain Roberto Saviano a salué la décision prise par Sergio Mattarella. Le président de la république est-il en train de devenir le premier opposant à la politique du gouvernement ?

Christophe Bouillaud. Ce gouvernement n’est pas son choix du cœur. Le président de la république incarne l’opposition car il représente avant tout l’ancien régime. C’est quelqu’un qui a fait sa carrière sous la première et sous la seconde république italienne. Il est démocrate chrétien, de gauche et européiste. Il est totalement opposé aux lignes actuellement au pouvoir en Italie. En vérité, Sergio Mattarella aurait voulu un gouvernement du président, ou un gouvernement technique, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections. Mais il s’est fait avoir par la coalition au pouvoir, alors il essaie de récupérer sa mise, sans rester sur le carreau. Il va tout faire pour être le premier opposant. En aiguisant les tensions entre la Ligue du Nord et le MCE, Sergio Mattarella essaie de faire exploser le gouvernement.

Charles Delouche. Une telle décision peut-elle fragiliser la position de Matteo Salvini ?

Christophe Bouillaud. L’électorat italien reste majoritairement favorable à la ligne dure anti-immigration prônée par le ministre de l'intérieur. Rappelons que c’est la Ligue du Nord qui a travaillé le thème de l’immigration en Italie, dès les années 1990. Matteo Salvini ne reprend finalement qu’un vieux standard de son parti et il réussit à l’imposer. La décision d’accepter les migrants l’a certes fragilisé, mais il va aussi pouvoir s’en démarquer en faisant valoir qu’il a été forcé par le président de la république. Selon les sondages, les deux personnalités politiques les plus populaires en Italie sont, d'une part, Sergio Mattarella et, d'autre part, Matteo Salvini, signe que le pays est divisé.

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 19:08

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/07/13/la-vie-d-oleg-sentsov-suspendue-a-la-grace-de-vladimir-poutine_5331081_3210.html

 

La vie d’Oleg Sentsov suspendue à la grâce de Vladimir Poutine

Alors que la coupe du monde de football s’achève en Russie, le Kremlin est resté sourd à tous les appels pour la libération du cinéaste ukrainien, en grève de la faim depuis soixante et un jours.

Par Isabelle Mandraud, correspondante permanente du Monde à Moscou

La coupe du monde de football s’achève en Russie et Oleg Sentsov risque de mourir. Le cinéaste ukrainien, incarcéré dans une colonie à régime sévère dans le nord du pays, a eu quarante deux ans, Vendredi 13 Juillet 2018, tandis qu’il atteignait son soixante et unième jour de grève de la faim. Dans une lettre datée du 22 juin 2018 mais rendue publique Vendredi 13 Juillet 2018 sur le site de la radio Echo de Moscou, sa mère, Lioudmila Sentsova, a demandé sa grâce à Vladimir Poutine.

« Je ne vais pas essayer de vous convaincre de l’innocence d’Oleg Sentsov, même si j’en suis persuadée », écrit-elle, « je dirai juste qu’il n’a tué personne. Il a déjà passé quatre ans en prison. Ses enfants l’attendent. Le cadet souffre d’autisme. Ils ne seront jamais heureux sans leur père ».

Vladimir Poutine est resté jusqu’ici inflexible. Ni les commentaires alarmés des défenseurs des droits de l’homme, ni les requêtes de ses interlocuteurs, Thorbjorn Jagland, secrétaire général du conseil de l’Europe, a lui aussi demandé sa grâce, ni les nombreux appels d’intellectuels à l’étranger n’ont ébranlé le chef du Kremlin.

« J’ose croire qu’il va le libérer pour ne pas laisser une ombre sur la coupe du monde de football. La mort du nationaliste irlandais Bobby Sands, après soixante-six jours de grève de la faim en Irlande du Nord, a pesé sur Margaret Thatcher comme quelque chose d’indélébile », souligne depuis Paris Michel Eltchaninoff. Cofondateur de l’association des Nouveaux Dissidents à travers laquelle écrivains et intellectuels comme Leila Slimani, Jonathan Littell ou Philippe Claudel se sont mobilisés, il est lui-même l’auteur d’une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron lui demandant de ne pas se rendre en Russie sans un geste du Kremlin.

Le président français a assisté à Saint-Pétersbourg à la demi-finale de la coupe du monde de football disputée par la France, Mardi 10 Juillet 2018. Il sera de nouveau à Moscou, Dimanche 15 Juillet 2018, au côté de Vladimir Poutine, pour la finale qui opposera cette fois la France à la Croatie.

Publiée sur le site de la société des réalisateurs de film, une pétition a réuni des dizaines de signatures françaises et étrangères parmi lesquels Jacques Audiard, Bertrand Tavernier, l’acteur américain George Clooney ou le cinéaste russe Andreï Zviaguintsev. Depuis les Etats-Unis, d’autres appels ont été lancés, dont celui de l’écrivain Stephen King. Dans une lettre ouverte rédigée à l’attention de Vladimir Poutine et de Gianni Infantino, président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), le Pen Club aux Etats-Unis a réuni les signatures d’une cinquantaine de personnalités dont Patti Smith, Salman Rushdie, Paul Auster ou Michael Connelly. Toutes ces démarches sont restées sans résultat.

En Russie, ceux qui osent manifester publiquement pour la libération d’Oleg Sentsov sont réprimés. Vendredi 13 Juillet 2018, le tribunal Tverskoï de Moscou a condamné deux acteurs de théâtre, Maria Tchouprinskaïa et Gregori Gandlevski, à vingt mille roubles d’amende, environ deux cent soixante quinze euros, pour avoir distribué des tracts en faveur du cinéaste. Huit autres personnes ont été interpellées à Saint-Pétersbourg, comme tous ceux qui ont tenté de sensibiliser les supporteurs de football venus du monde entier. Rue Nikolskaïa, à Moscou, lieu de rassemblement privilégié des fans, la police les a promptement chassés.

« Nous avons appris aujourd’hui par les médias qu’une telle demande de grâce a été faite », a commenté, Vendredi 13 Juillet 2018, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur la lettre de la mère d’Oleg Sentsov. « Bien sûr, elle sera examinée, nous y prêterons attention », a-t-il ajouté. Jusqu’ici, pourtant, tous les obstacles ont été dressés sur le chemin de la libération du cinéaste, à commencer par sa nationalité. Né en Crimée, la péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, il s’est vu imposer la nationalité russe, compromettant ainsi la perspective d’un échange entre prisonniers un temps envisagé entre Kiev et Moscou. La Russie a ensuite argué qu’elle ne pouvait échanger un citoyen russe.

Oleg Sentsov a lui-même lié son sort à celui de soixante dix autres prisonniers ukrainiens, dont Alexandre Koltchenko. A l’issue d’un procès qualifié de parodie de justice par Amnesty International, les deux hommes avaient été condamnés en même temps, le 25 août 2015, à respectivement vingt et dix ans de colonie pénitentiaire pour organisation et participation à une entreprise terroriste sur la base d’aveux de deux complices présumés. Ces derniers ont, depuis, déclaré qu’ils leur avaient été extorqués sous la torture.

« Manifestement, les droits élémentaires de la défense n’ont pas été respectés », a convenu, Mardi 10 Juillet 2018, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement français sur France Info.

Accusé de faire partie de Praviy Sektor, un groupe ultra nationaliste ukrainien, puis arrêté en Crimée au mois de mai 2014, moins de deux mois après l’annexion de la péninsule ukrainienne, Oleg Sentsov purge aujourd’hui sa peine dans une colonie pénitentiaire de Labytnangui, à près de deux mille kilomètres de Moscou, dans la région de Iamalo-Nénétsie. C’est là qu’il a commencé, le 14 mai 2018, sa grève de la faim, en se disant déterminé à aller jusqu’au bout. Depuis, « chaque jour, il boit trois litres et demi d’eau », répète son avocat Dmitri Dinzé, « il a accepté des injections de glucose, d’amino acides et de vitamines ».

« Oleg Sentsov, qui mesure un mètre et quatre vingt dix centimètres, a perdu quinze kilogrammes depuis le début de sa grève de la faim », a témoigné sa cousine, Natalia Kaplan, qui a pu lui rendre visite, Jeudi 5 Juillet 2018. « Hier, il était dans un très mauvais état et, aujourd’hui, il se sent mieux. Cela va surtout mal le soir », avait-elle poursuivi, en précisant qu’il irait effectivement jusqu’au bout, « il croit en sa victoire ».

La déléguée aux droits de l’homme de Vladimir Poutine, Tatiana Moskalkova, qui s’était résignée à faire le déplacement le 28 juin 2018, a fait entendre sa différence. « Oleg Sentsov est en bonne forme émotionnelle. Il marche, il s’intéresse à ce qu’il se passe dans le monde, il regarde la télévision, les informations et le football, et il écrit un scénario pour un film », avait-elle déclaré, sans un mot sur son état physique. En quittant les lieux en cortège, la fonctionnaire, élevée au grade de générale du ministère de l’intérieur où elle a longtemps travaillé, a refusé de s’arrêter et de parler à son homologue ukrainienne, Lioudmila Denissova, qui s’était vu refuser l’accès au camp.

Vendredi 13 Juillet 2018, loin des projecteurs de la coupe du monde de football qui vont s’éteindre, un autre ukrainien, Evgueni Panov, a été condamné à huit ans de colonie pénitentiaire pour les mêmes motifs qu’Oleg Sentsov. Arrêté également en Crimée au mois d’août 2016, ce chauffeur d’entreprise avait avoué, sous l’effet de la torture a-t-il affirmé à ses avocats, avant de se rétracter.

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 18:38

 

 

Décret sur les migrants mineurs, le gouvernement débouté (Reuters)

 

La justice fédérale américaine a rejeté Lundi 9 Juillet 2018 la demande de l'administration de Donald Trump d'autoriser la détention de longue durée d'enfants migrants en situation irrégulière, élément clé du décret du président Donald Trump visant à mettre fin à la séparation des familles de migrants.

Dans sa décision rendue par un tribunal fédéral de Californie, la juge Dolly Gee a rejeté comme douteuse et peu convaincante la requête du département américain de la justice visant à modifier une jurisprudence de 1997, dite jurisprudence Flores, qui stipule que les enfants ne peuvent être placés en détention pendant de longues périodes.

Le gouvernement a fait sa demande au mois de juin 2018 après le tollé suscité par sa politique visant à séparer les enfants des parents entrés illégalement aux États-Unis. Dans une affaire différente à San Diego, un juge a ordonné au gouvernement au mois de juin 2018 de réunir les familles qu'il avait séparées.

Le gouvernement faisait valoir, dans sa demande relative à la jurisprudence Flores, que la décision de San Diego nécessiterait la détention des enfants sur une longue durée dans la mesure où ce serait le seul moyen de les réunir avec leurs parents tout en maintenant les parents incarcérés pendant la procédure d'immigration.

La juge Dolly Gee a rejeté cet argument en expliquant que les gouvernements précédents avaient souvent libéré des familles appréhendées à la frontière tandis que se poursuivait la procédure d'immigration.

Dans un communiqué, le porte-parole du département de la justice, Devin O Malley, a déclaré que l'administration n'était pas d'accord avec la décision.

« Les parents qui traversent la frontière ne seront pas libérés et devront choisir entre rester en garde à vue avec leurs enfants en attendant la procédure d'immigration ou demander la séparation d'avec leurs enfants afin que l'enfant puisse être placé », a-t-il déclaré.

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 18:23

 

 

Le drapeau syrien flotte sur Deraa, berceau de l'insurrection contre Bachar al Assad (Reuters)

 

L'armée syrienne est entrée Jeudi 12 Juillet 2018 dans le secteur rebelle de la ville de Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie, et elle a hissé le drapeau national près du bâtiment de la poste, rapporte la télévision publique syrienne, saluant une nouvelle victoire du président Bachar al Assad contre la rébellion.

Ce bâtiment de la poste était aux mains des insurgés depuis les premiers jours de l'insurrection contre le président Bachar al Assad il y a sept ans. La région avait alors été le berceau du soulèvement contre le gouvernement.

L'armée gouvernementale appuyée par l'aviation russe a lancé au mois de juin 2018 une offensive pour reprendre le contrôle de cette province, une zone sensible près de la Jordanie et du plateau du Golan en partie annexé par Israël.

Jeudi 12 Juillet 2018, des grues envoyées par le conseil municipal de Deraa avaient dressé un mât près de la mosquée de Deraa pour y faire flotter le drapeau national, avaient rapporté des habitants.

Une délégation militaire russe est entrée dans la zone de la ville contrôlée par les insurgés pour poursuivre les négociations. Un chef rebelle a dit à Reuters que les discussions se déroulaient dans le calme, les russes veillant à l'application des termes de l'accord conclu Vendredi 6 Juillet 2018.

Selon cet accord, les rebelles qui veulent rejoindre les zones tenues par l'opposition dans le nord du pays, près de la frontière turque, doivent rendre leurs armes lourdes.

« Tout le monde s'est engagé à respecter les termes de l'accord », a déclaré le chef rebelle Abou Djihad, ajoutant que les insurgés avaient déjà commencé à rendre leurs armes lourdes, Mercredi 11 Juillet 2018.

Cet accord rappelle ceux qui ont ramené la paix au printemps dans la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas.

Mercredi 11 Juillet 2018, raids aériens et bombardements d'artillerie ont visé le bassin du Yarmouk, qui jouxte la Jordanie et le Golan, une zone tenue par un groupe islamiste affilié à l'Etat Islamique, l'Armée de Khalid Ibn al Walid.

A la suite de l'offensive lancée au mois de juin 2018, l'armée syrienne a repris le contrôle de la frontière avec la Jordanie, que l'opposition tenait depuis 2015.

L'offensive gouvernementale devrait se tourner ensuite vers les positions rebelles de la province de Kouneïtra, près du plateau du Golan.

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