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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 19:27

 

 

https://paris.demosphere.eu/rv/58543

 

Non, Benyamin Netanyahou n'est pas le bienvenu ni à Paris ni à Bruxelles

 

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse Samedi 9 Décembre 2017 à 14 heures Place de la République à Paris

 

Le président des Etats Unis Donald Trump vient de céder aux revendications anciennes des autorités israéliennes et des groupes de pressions sionistes et chrétiens en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël et en annonçant le transfert de son ambassade, autant de décisions illégales au regard du droit international.

Le président  français Emmanuel Macron a qualifié de regrettable cette décision et il a rappelé que « la question du statut de Jérusalem devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre les israéliens et les palestiniens ».

L'Union Européenne, par la voix de Federica Mogherini, a mis en garde contre les graves répercussions que cette décision pourrait entraîner.

Mais alors pourquoi accueillir le criminel de guerre Benyamin Netanyahou Dimanche 10 Décembre 2017 à Paris et Lundi 11 Décembre 2017 à Bruxelles ?

Dans un tel contexte, recevoir Benyamin Netanyahu, Dimanche 10 Décembre 2017 à Paris et Lundi 11 Décembre 2017 à Bruxelles, constitue un gage d'acceptation de cette reconnaissance qu'il revendique depuis toujours. C’est une véritable provocation.

Le premier ministre du gouvernement israélien poursuit une occupation meurtrière. Il poursuit une colonisation acharnée. Il interdit l'entrée de parlementaires français en Israël. Il intensifie les arrestations de militants des droits de l’homme comme Salah Hamouri, la députée palestinienne Khalida Jarrar et des centaines d'autres résistants palestiniens. Il continue les bombardements et l'étranglement de la population de Gaza.

Il n’est donc pas le bienvenu en France, sa place est au tribunal international de la Haye sur le banc des accusés pour crimes de guerre.

 

Premiers signataires

 

Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Union Syndicale Solidaire (USS), Sortir Du Colonialisme (SDC), Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 20:49

 

 

Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël (Reuters)

 

Donald Trump a déclaré Mercredi 6 Décembre 2017 que l'heure était venue pour les Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’état d'Israël, au mépris des vives réactions de pratiquement toute la communauté internationale et bouleversant la ligne observée depuis des décennies par ses prédécesseurs.

Dans un discours, le président américain a également annoncé avoir ordonné au département d’état de commencer à mettre en oeuvre le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem.

« J'ai jugé que l'heure était venue de reconnaître officiellement Jérusalem comme étant la capitale d'Israël », a déclaré Donald Trump, « alors que les présidents précédents avaient fait cette promesse de campagne, ils ont échoué à l'honorer. Aujourd'hui, je l'honore ».

Donald Trump n'a pas fixé de calendrier pour ce processus, qui pourrait durer entre trois et quatre ans.

Pour l'heure, le président américain devrait signer un texte, valable six mois, maintenant provisoirement à Tel Aviv l'ambassade américaine, faute de bâtiment disponible pour l'accueillir à Jérusalem.

Il a par ailleurs annoncé que Mike Pence, son vice-président, se rendrait au Proche-Orient dans les jours à venir.

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanhayu, a quant à lui immédiatement salué un jour historique.

Israël a conquis Jérusalem-Est, partie arabe de la ville, lors de la guerre des six jours en 1967 et l'a ensuite annexée, proclamant que la ville réunifiée était sa capitale. Les palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur état.

La communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur la totalité de la ville, qui abrite des lieux saints des religions juives, chrétiennes et musulmanes.

Même si Donald Trump s'est dit disposé à soutenir une solution à deux états dans le cadre du conflit israélo-palestinien, le contenu de sa décision a déjà provoqué la colère du monde arabe.

Parmi les palestiniens, beaucoup craignent une reprise des hostilités et ils sont convaincus qu'il s'agit de l'arrêt de mort du processus de paix comme de l’état palestinien auquel il était censé donner naissance.

Le Hamas a appelé à des actions contre les intérêts américains dans la région tandis que Mahmoud Abbas, président de l'Autorité Palestinienne, rejetait la décision de Donald Trump et déclarait que Jérusalem restait la « capitale éternelle de l’état de Palestine ».

Les responsables de l'administration ont tenu à souligner que cette décision, qui était une promesse de campagne de Donald Trump, ne préjugeait pas des éventuelles négociations sur le statut définitif de Jérusalem.

La Ligue Arabe se réunira Samedi 9 Décembre 2017 en séance extraordinaire. L'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) fera de même à Istanbul le Mercredi 13 Décembre 2017 pour coordonner la réaction de ses cinquante sept états membres, a annoncé la présidence turque.

Mercredi 6 Décembre 2017, à Alger, le président français, Emmanuel Macron, a déploré la décision américaine « que la France n'approuve pas et qui contrevient au droit international et aux resolutions du conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) ».

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 20:23

 

 

https://paris.demosphere.eu/rv/58753

 

Meeting unitaire contre le lynchage médiatique de Gérard Filoche

 

Il y a besoin de façon urgente d'élan positif, de solidarité et d'unité.

 

Le procès qui a été fait pour antisémitisme à Gérard Filoche est inacceptable.

 

Venons le dire ensemble, fraternellement, Samedi 9 Décembre 2017, de 14 heures 30 à 17 heures, salle Eugène Hénaff de la Bourse du Travail de Paris, 29 Boulevard du Temple, 75 003 Paris, Métro République

 

La pétition de soutien à Gérard Filoche recueille plus de quatorze mille signataires pour défendre l'honneur de Gérard Filoche, militant syndical et politique bien connu. Le texte de la pétition est clair, il a souligné l'erreur de retransmission faite par Gérard Filoche le Vendredi 17 Novembre 2017, erreur qu'il a vite corrigé en s'excusant et en précisant qu'il visait le seul Emmanuel Macron, mais qu'il n'avait pas été vigilant face au montage photographique et à sa nocivité antisémite.

Autre chose est que cela soit devenu une tentative d'hallali contre lui, par une accusation à laquelle personne ne croit et dont sa vie militante témoigne qu'elle ne repose sur rien, c'est alors nous toutes et tous qui en souffrons. Cela suffit.

Nous le dirons Samedi 9 Décembre 2017, Gérard Filoche combat le racisme et l'antisémitisme, mais aussi les caricatures de l'extrême droite, empoisonnées à propos de tout, les polémiques actuelles de diversion, les chasses aux sorcières, les censures et les manipulations de l'information et de la culture, la criminalisation de syndicalistes et la répression contre les grévistes et contre les manifestants.

Sans riposter solidairement, nous laissons perdurer ce climat alors que, au contraire, nous voulons le social au cœur, la fraternité et l'égalité pour un monde meilleur fait de l'émancipation humaine.

Nous voulons le dire, ensemble, à gauche, le plus nombreux possible, Samedi 9 Décembre 2017, rien ne nous arrêtera en positif pour nos droits sociaux et démocratiques, nos droits du travail et nos sécurités sociales attaquées aujourd'hui comme jamais.

Prendront la parole des représentantes et des représentants de toutes les sensibilités qui se sont exprimées à travers les signataires de la pétition.

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 19:17

 

 

https://www.elconfidencial.com/espana/cataluna/2017-12-03/cataluna-iglesias-culpa-independentistas-fascismo_1487511/

 

Tout en critiquant le Parti Populaire, le Parti Socialiste Catalan (PSC) et Ciudadanos, Pablo Iglesias accuse le mouvement indépendantiste de « réveiller le fantôme du fascisme »

 

Le leader de Podemos a déployé une vague de critiques contre toutes les forces politiques dans la présentation du programme électoral de Catalunya en Comu à Sant Adrià de Besòs

 

Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a présenté Dimanche 3 Décembre 2017 le programme électoral de Catalunya en Comú dans un discours dans lequel il a critiqué tous les adversaires du candidat qu’il soutient publiquement, Xavier Domènech. Il a critiqué en particulier les partis indépendantistes, en disant qu'ils « ont échoué en présentant quelque chose qu'ils savaient parfaitement que c'était un mensonge » et que « peut-être sans le savoir ou en le cherchant, ils ont contribué à réveiller le fantôme le plus dangereux pour la démocratie, qui est le fascisme ».

Sur un ton tranquille et au milieu de références à « un ton différent », Pablo Iglesias a demandé à la candidature présentée dans l’assemblée programmatique de Sant Adria de Besos de chercher « une réflexion pour faire quelque chose qui, en ce moment, est absolument nécessaire, dire la vérité ».

Il a décrit la position de la section catalane de son parti comme « le vote de la réconciliation entre l'Espagne et la Catalogne », il a mis en évidence la capacité de Xavier Domènech « à s’asseoir à une table et à pouvoir dialoguer avec ceux qui pensent différemment » et il a commencé avec les critiques contre les partis avec lesquels il n'est pas d'accord.

« Nous leur avons dit en public et en privé que leurs promesses étaient des mensonges et qu'elles pourraient avoir des conséquences désastreuses pour la Catalogne et l'ensemble de l’état », a déclaré le leader de la formation violette.

 Juan Carlos Monedero est également intervenu dans ce sens pour se distancier des accusations portées contre Podemos selon lesquelles ils se sont révélés peu clairs et favorables à la souveraineté.

« Nous devons le dire clairement, nous ne sommes pas une force indépendantiste et les indépendantistes ont réveillé la force du fascisme dans toute l'Espagne », a dit Juan Carlos Monedero.

Pablo Iglesias a dit également que « certains étaient heureux de jeter du vinaigre sur la plaie pour des raisons électorales et ils ont incité à un vote de vengeance ».

Le secrétaire de Podemos a noté que Ciudadanos et le Parti Populaire sont conscients que leurs candidats « ne gouverneront pas » et que « toute politique qui est faite est conçue pour rechercher des votes dans le reste de l'état ».

Il a également critiqué le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) et le PSC parce qu'ils sont « dans la main du Parti Populaire et de Ciudadanos » et il a averti qu'ils sont en train de comprendre les conséquences de cette situation parce qu'ils constatent que la commission du congrès sur la réforme constitutionnelle n'est pas ce qu’ils espéraient.

« Ils ont dit qu’ils allaient rectifier l’article cent cinquante cinq parce que le Parti Populaire a promis de faire une commission parlementaire pour résoudre tous les problèmes de la Catalogne et de l'Espagne. Mais la droite, Pedro Sánchez et Miquel Iceta ne sont pas des traîtres », a dit Pablo Iglesias.

En outre, il considère qu’un selfie que Miquel Iceta a fait avec Xavier Garcia Albiol est « une honte pour les socialistes » et il a demandé à Pedro Sanchez de rectifier, de se démarquer de la droite et de reprendre son discours des élections primaires socialistes, quand il a défendu la pluri nationalité de l’Espagne et quand il a parlé de déposer une motion de censure contre Mariano Rajoy.

Le programme, approuvé avec quatre vingt seize pour cent des voix, met un accent particulier sur « la récupération de l'agenda social » et propose « un nouvel ordre du jour au pays pour sortir de la boucle ». Le programme contient un total de mille cent cinquante six propositions, dont un tiers correspond à des propositions sociales telles que « consolider la santé publique intégrale et de qualité pour tous » et la création d'un « système fiscal juste et solidaire ».

Il se compose de huit chapitres dont la deuxième priorité, après les mesures sociales, sont les propositions « pour une reprise économique pour sortir de l'impasse », qui comprennent des mesures telles que « apporter la stabilité aux petites et moyennes entreprises et réorienter l'économie vers le bien commun ». Le reste des propositions comprend des mesures pour la justice environnementale, la révolution démocratique et féministe et des initiatives pour les jeunes, les personnes âgées et les migrants, et deux chapitres sur un projet national de tous les territoires et un ordre du jour du pays qui propose, entre autres, un référendum négocié.

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 19:43

 

 

Jean Luc Mélenchon veut un tribunal contre les journalistes (Reuters)

 

Jean-Luc Mélenchon réclame un « tribunal professionnel des médias contre les menteurs, les tricheurs et les enfumeurs », après son passage dans l’Emission Politique de la deuxième chaîne de la télévision française, dénoncé comme un traquenard destiné à l'enferrer dans des sujets polémiques.

Dans une note publiée Lundi 4 Décembre 2017 sur son blog, émaillée d'attaques personnelles contre les trois journalistes de l'émission, Léa Salamé, François Lenglet et Nathalie Saint-Cricq, Jean-Luc Mélenchon dénonce « un traquenard médiatique ».

Il souligne notamment l'opposition représentée par les deux invitées surprises de l'émission du Jeudi 30 Novembre 2017, l'écrivaine Laurence Debray, fille de l’ancien révolutionnaire et philosophe Régis Debray et de la journaliste vénézuélienne Elizabeth Burgos, et la chef d'entreprise Pauline Laigneau, créatrice de la bijouterie en ligne Gemmyo.

La première avait été décrite au mois de septembre 2017 par le Journal Du Dimanche (JDD) comme une macroniste, tandis que la seconde proposait l'an dernier dans le Point de « jeter aux orties le code du travail », des prises de position qui n'ont pas été explicitées.

Les questions de Laurence Debray sur les difficultés rencontrées au quotidien par les vénézuéliens ont provoqué Jeudi 30 Novembre 2017 la colère du député, qui s'est exclamé que « j’en ai par-dessus la tête de ce genre de numéro. Chaque fois que je vais quelque part, je me tape le Venezuela ».

Venu pour « un super débat sur les deux doctrines économiques en présence », le leader du Mouvement de la France Insoumise (MFI) regrette en outre le choix uniformément antagoniste d'autres intervenants, notamment cinq jeunes agriculteurs favorables au glyphosate rencontrés dans une séquence reportage et des erreurs sur les chiffres du contre-budget proposé par le MFI.

« Ils ont faussé l'identité de personnes convoquées sur le plateau pour incarner des français moyens », écrit-il.

« Je propose qu'il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs et les enfumeurs », ajoute-t-il avant d'annoncer le lancement « d’une pétition en ce sens ».

Dans cette pétition adressée au ministère de la culture et mise en ligne Mardi 5 Décembre 2017 par le site www.change.org, Jean-Luc Mélenchon estime que « les citoyens n'ont aucun moyen d'obtenir une rectification publique en cas de mensonge ou de duperie médiatique ».

Il demande « la création d'un conseil de déontologie du journalisme en France » à l'image du conseil de déontologie journalistique créé en 2009 à Bruxelles, qui serait « composé de représentants des usagers, des médias et des journalistes, y compris les précaires et les pigistes ».

Moins d'une heure après sa création, la pétition réunissait plus de deux mille quatre cent signatures.

Plusieurs centaines de signalements ont d'ores et déjà été déposés auprès du Conseil Supérieure de l’Audiovisuel (CSA), entre le Vendredi Premier Décembre et le Lundi 4 Décembre 2017, a confirmé l'instance. « Tout est parti de Thomas Guenolé », politologue proche du MFI et auteur d'une première plainte, confirme-t-on.

La Société Des Journalistes (SDJ) de la deuxième chaîne de la télévision française a jugé « indigne d'un responsable politique » les propos du député et a elle défendu les journalistes de l'émission.

« La SDJ apporte son soutien à Nathalie Saint-Cricq, Léa Salamé et François Lenglet, cibles d'attaques odieuses et inacceptables de la part de Jean-Luc Mélenchon », a-t-elle déclaré sur Twitter.

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 19:25

 

 

La justice espagnole retire le mandat international contre Carles Puigdemont (Reuters)

 

Le Tribunal Suprême espagnol a annoncé Mardi 5 Décembre 2017 le retrait du mandat d'arrêt international visant l'ancien président de Catalogne Carles Puigdemont et quatre membres de son ancien gouvernement, expliquant qu'ils avaient manifesté leur intention de rentrer en Espagne pour participer aux élections catalanes du 21 décembre 2017.

Les cinq responsables catalans ont fui en Belgique après la proclamation unilatérale d'indépendance par le parlement catalan le 27 octobre 2017, décision jugée illégale par la justice espagnole. Ils sont poursuivis pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics.

Le retrait du mandat d'arrêt, émis le 3 novembre 2017, permet d'éviter que l'affaire soit traitée par plus d'une juridiction européenne, a dit le Tribunal Suprême espagnol.

La campagne en vue des élections régionales anticipées en Catalogne fixées par le gouvernement au 21 décembre 2017 a commencé Mardi 5 Décembre 2017. Selon les sondages, partisans et adversaires de l'indépendance sont au coude-à-coude.

En Belgique, Carles Puigdemont et les quatre autres responsables catalans ont été placés en liberté sous caution.

S'il revient en Espagne, Carles Puidgemont sera probablement interpellé dans le cadre d'investigations qui pourraient s'étendre sur plusieurs mois.

Les avocats du président destitué arguent que ce qui leur est reproché par le pouvoir central à Madrid, qui réclame leur extradition, n'est pas condamnable en droit belge.

Un juge belge devait statuer le 14 décembre 2017 sur la demande d'extradition espagnole, mais la procédure aurait probablement duré des mois en tenant compte des recours en appel.

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 19:15

 

 

https://tendanceclaire.org/breve.php?id=26227

 

https://paris-luttes.info/affaire-de-la-voiture-de-police-9202

 

Communiqué de la famille d’Antonin Bernanos

 

Mardi 5 Décembre 2017 à 6 heures du matin, la police judiciaire du dix septième arrondissement de Paris a défoncé la porte de l’appartement de la mère d’Antonin Bernanos, sans sommation, pour interpeller Antonin Bernanos, afin de faire appliquer immédiatement sa peine dans l’affaire de la voiture brûlée, cinq ans de prison dont deux ans de prison avec sursis.

Cette visite de la police s’est faite dans la plus grande violence, la vingtaine d’officiers ayant envahi l’appartement sans laisser le temps à Antonin Bernanos de s’habiller et de préparer son incarcération.

Les agents de police ont prétendu, pour justifier la violence de cette arrestation, qu’Antonin Bernanos n’avait pas respecté un contrôle judiciaire. Ce motif s’avère largement imaginaire dans la mesure où, depuis sa condamnation, Antonin Bernanos n’est soumis à aucun contrôle de ce type.

Cette procédure expéditive traduit la ferme volonté de court-circuiter la stratégie judiciaire d’Antonin Bernanos et de le mettre en prison dans le silence médiatique le plus total. À la suite des délibérés, puisqu’il n’avait pas fait l’objet d’un mandat de dépôt, Antonin Bernanos aurait normalement pu être convoqué par un Juge d'Application des Peines (JAP), afin de convenir d’une date de mise sous écrou et de pouvoir envisager de négocier un aménagement de peine. Sans nouvelles depuis le mois d'octobre 2017, date des délibérés, Antonin Bernanos est arraché à son domicile. Il lui est donc retiré le droit de demander un aménagement avant de longs mois passés en prison.

Cette procédure à l’encontre d’Antonin Bernanos s’avère extrêmement brutale et elle accable encore davantage sa famille. Alors qu’Antonin Bernanos est à la veille de ses partiels universitaires, cette décision violente et inopinée sabote délibérément sa reprise d’étude. Une incarcération immédiate vient mettre en péril ses projets d’insertion universitaire et l’élaboration d’un projet de recherche dans le cadre de son master de sociologie.

Depuis la prison où il sera incarcéré, Antonin Bernanos ne sera plus en mesure d’envoyer un dossier complet en vue d’un aménagement de peine.

Comment justifier de sa reprise d’études, de son assiduité et de son insertion dans le laboratoire, s’il ne peut pas participer à des partiels, rencontrer des directeurs de recherche et assister à des séminaires ?

Cette décision fournit une fois encore la preuve d’un acharnement judiciaire du ministère public à l’encontre d’un militant antifasciste et elle vise à confirmer les mesures répressives et la vengeance de l'état à la suite du mouvement contre la loi travail.

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 18:47

 

 

Nombreuses mises en garde avant la décision de Donald Trump sur Jérusalem (Reuters)

 

Les mises en garde se sont multipliées Mardi 5 Décembre 2017 avant la décision du président américain, Donald Trump, qui devrait officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale de l’état d'Israël.

Le chef de la Maison Blanche a téléphoné Mardi 5 Décembre 2017 au président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui faire part de son intention de transférer l'ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, a dit le porte-parole de Mahmoud Abbas. On ignore toutefois quand ce transfert aura lieu.

« Le président Mahmoud Abbas a reçu un coup de téléphone du président américain Donald Trump qui lui a dit son intention de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem », a précisé Nabil Abou Rdainah dans un communiqué.

« Le président Mahmoud Abbas a souligné les conséquences dangereuses d'une telle décision sur le processus de paix et sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région et du monde », a-t-il ajouté.

Donald Trump a également appelé le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le roi Abdallah de Jordanie, a fait savoir la Maison Blanche.

Le roi de Jordanie entend réunir en urgence les membres de la Ligue Arabe et de l'Organisation de la Coopération Islamique Samedi 9 Décembre et Dimanche 10 Décembre 2017 pour qu'une ligne soit définie et réfléchir à la réponse à apporter aux dangereuses conséquences de la décision américaine.

« Ces réunions coordonneront les positions arabes et islamiques contre la décision de Donald Trump. Jérusalem est une question palestinienne, jordanienne, islamique et chrétienne, et tout effort visant à décider unilatéralement de son destin et nulle et non avenue », a déclaré le ministre jordanien des affaires étrangères.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n'a pas exclu une rupture des relations diplomatiques entre la Turquie et Israël si les Etats-Unis reconnaissent Jérusalem comme capitale de l’état hébreu. Le dirigeant turc a souligné que, aux yeux des musulmans, une telle reconnaissance officielle était une ligne à ne pas franchir.

Selon des responsables américains, Donald Trump devrait prononcer, peut-être Mercredi 6 Décembre 2017, un discours dans lequel il reconnaîtra vraisemblablement Jérusalem comme capitale d'Israël, une décision qui va à l'encontre de la position observée depuis des décennies par les Etats-Unis.

« Je suis peiné de voir que les Etats-Unis s'apprêtent à reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël », a dit le président turc lors d'une réunion des députés de son mouvement, le parti de la justice et du développement (AKP).

« Jérusalem est pour les musulmans la ligne à ne pas franchir. C'est violer le droit international que de prendre une décision en faveur d'Israël alors que les plaies de la société palestinienne continuent de saigner », a-t-il ajouté, « cela pourrait conduire à une rupture des relations entre la Turquie et Israël. Je mets en garde les Etats-Unis. Ne prenez pas une telle mesure qui aggravera les problèmes de la région ».

Le ministre israélien de l’éducation, Naftali Bennett, a dénoncé les propos du président turc. « Il y aura toujours des gens pour critiquer mais, en fin de compte, il vaut mieux avoir une Jérusalem unifiée que la sympathie de Recep Tayyip Erdogan », a-t-il lancé.

Israël a conquis Jérusalem-Est, partie arabe de la ville, lors de la guerre des six jours en 1967 et l'a ensuite annexée, proclamant que la ville réunifiée était sa capitale. Les palestiniens, eux, veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur état.

Le premier ministre irakien, Haïdar al Abadi a déclaré Mardi 5 Décembre 2017 que son gouvernement était opposé au transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

L'Arabie Saoudite a dit espérer que les Etats-Unis ne reconnaîtront pas Jérusalem comme capitale d'Israël et a prévenu des graves conséquences qu'aurait une telle décision.

« Cette reconnaissance aurait de très graves conséquences et constituerait une provocation pour tous les musulmans », a-t-on déclaré au ministère saoudien des affaires étrangères, rapporte l'agence de presse Saoudi Press Agency (SPA).

« Le royaume saoudien espère qu'une telle décision ne sera pas prise », ajoute SPA en rappelant le rôle de Washington au Proche-Orient et la nécessité de trouver une solution juste pour les palestiniens.

Le secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheït, a également appelé Mardi 5 Décembre 2017 les Etats-Unis à ne pas prendre une mesure qui modifierait les statuts politiques et juridiques de Jérusalem, rapporte l'agence de presse égyptienne Middle East News Agency (MENA). Il a parlé d'une « mesure dangereuse qui aurait des répercussions » dans toute la région.

L'Union Européenne s'est jointe au concert de reproches adressés à Washington. Par la voix de la porte-parole de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, les vingt huit pays de l’Union Européenne jugent qu'il convient « d'éviter absolument toute action qui nuirait » aux efforts de paix.

Lundi 4 Décembre 2017, le président français, Emmanuel Macron, a téléphoné à Donald Trump pour exprimer la préoccupation de la France.

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 21:03

 

 

L’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh a été tué près de Sanaa (Reuters)

 

L'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh a été tué Lundi 4 Décembre 2017 au sud de la capitale Sanaa, où ses partisans affrontent depuis cinq jours les Houthis, leurs anciens alliés.

Ali Abdallah Saleh, qui a dirigé le Yémen pendant trente trois ans, s'était dit prêt Samedi 2 Décembre 2017 à tourner la page de ses relations conflictuelles avec l'Arabie Saoudite, ce que les Houthis ont considéré comme une trahison.

Le secrétaire général adjoint de son parti, le Congrès Général du Peuple (CGP), Yasser al Aouadi, a également été tué lors de l'attaque du convoi routier où se trouvait Ali Abdallah Saleh, ont précisé à Reuters plusieurs sources au sein du CGP.

Selon des sources des Houthis, la voiture blindée de l'ancien président a été stoppée par un tir de roquette puis l’ancien président a été abattu.

Sa mort a été confirmée sur Facebook par son neveu et ancien chef des forces de sécurité, Yahya Mohammed Abdallah Saleh, qui le présente comme un martyr.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un corps ressemblant à celui d’Ali Abdallah Saleh, qui était âgé de soixante quinze ans. On y voit des miliciens déroulant une couverture enveloppant le cadavre en criant « dieu soit loué » et « Hé Ali Affach », l'autre nom de l'ancien président.

La chaîne de télévision à capitaux saoudiens al Arabia a également diffusé des images d'un corps présenté comme étant celui d’Ali Abdallah Saleh, avec une profonde blessure d'un côté de la tête.

Des habitants avaient auparavant rapporté que les Houthis avaient fait sauter la maison de l’ancien président dans le centre de la capitale. La mort d’Ali Abdallah Saleh avait d'abord été annoncée par une radio des Houthis mais aussitôt démentie par le CGP.

Le chef des Houthis, Abdoul Malik al Houthi, a salué dans la mort de son rival une grande victoire contre la coalition conduite par les saoudiens.

Il a félicité les yéménites « en ce grand jour, exceptionnel et historique, qui a vu la défaite du complot et de la trahison, en ce jour de deuil pour les forces de l'agression ».

Le soulèvement des partisans d’Ali Abdallah Saleh, a ajouté le chef des Houthis, a représenté une terrible menace pour le pays mais il a été écrasé en trois jours.

Il a précisé que son mouvement entendait maintenir le système républicain et qu’il n'avait pas l'intention de lancer une chasse à l'homme contre les membres du CGP.

Abdoul Malik al Houthi a par ailleurs réaffirmé que son mouvement avait récemment tiré un missile en direction des Emirats Arabes Unis (EAU), ce que ce pays a démenti.

Les Houthis avaient crié victoire avant même l'annonce de la mort d’Ali Abdallah Saleh.

« Avec l'aide et l'approbation de dieu, les forces de sécurité qui ont bénéficié d'un large soutien populaire ont pu nettoyer les zones où étaient déployées les milices de la trahison », a déclaré Mohammed Abdoul Salam, porte-parole des Houthis.

Les Houthis, soutenus par l'Iran, et le CGP s'étaient alliés en 2015 pour faire face à l'intervention militaire d'une coalition conduite par l'Arabie Saoudite visant à rétablir au pouvoir le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.

S'exprimant sur une chaîne de télévision saoudienne, Abd-Rabbou Mansour a appelé Lundi 4 Décembre 2017 les yéménites à se soulever contre les Houthis.

Lundi 4 Décembre 2017, des avions saoudiens ont bombardé pour la deuxième journée consécutive des positions des Houthis à Sanaa, pour venir en aide aux hommes d’Ali Abdallah Saleh.

La chaîne de télévision des Houthis, al Masirah, et des témoins ont rapporté que les miliciens chiites avaient occupé à Sanaa la résidence d'un neveu d’Ali Abdallah Saleh, Tarek Saleh, un général qui est l'un des principaux soutiens de l'ancien président.

Selon la presse des Houthis et des sources politiques, les miliciens chiites progressent aussi vers le village natal de l’ancien président, près de Sanaa, où celui-ci possédait un palais fortifié.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a demandé un cessez-le-feu entre 10 heures du matin et 16 heures de l'après-midi à Sanaa pour permettre à la population civile de quitter les zones de combat et pour assurer l'envoi d'une aide humanitaire.

Jamie Mac Goldrick, coordinateur de l’ONU au Yémen, a déclaré que les rues de Sanaa étaient devenues des champs de bataille inaccessibles aux travailleurs humanitaires.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les belligérants à mettre fin aux combats, qui se sont calmés dans l'après-midi du Lundi 4 Décembre 2017.

Les combats et les frappes aériennes se sont intensifiés à Sanaa où les voies de circulation sont bloquées et où des chars ont été déployés, piégeant les civils et entravant l'acheminement de l'aide humanitaire.

Selon l’ONU, certains des combats les plus violents se sont déroulés à proximité du quartier diplomatique et de leurs bâtiments. L'ONU déplore en outre la suspension des vols humanitaire à destination et à partir de Sanaa.

Selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), les affrontements ont fait au moins cent vingt cinq morts et deux cent trente huit blessés depuis Mercredi 29 Novembre 2017. Le CICR précise que la nuit du Dimanche 3 Décembre au Lundi 4 Décembre 2017 a connu les pires combats depuis cinq jours, ce qui l'a forcé à retirer du pays treize de ses employés.

Les affrontements entre les Houthis et les partisans d’Ali Abdallah Saleh illustrent l'extrême complexité de la situation dans le pays où l'Arabie Saoudite et l'Iran se livrent à une guerre indirecte dans leur rivalité d'influence au Moyen-Orient.

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 20:38

 

 

Emmanuel Macron désormais confronté au problème corse (Reuters)

 

Autonomie, pouvoir législatif, reconnaissance du peuple corse et amnistie des prisonniers politiques, l'écrasante victoire des nationalistes aux élections territoriales du Dimanche 3 Décembre 2017 en Corse oblige Emmanuel Macron à se plonger dans ce dossier difficile.

« Pas de commentaire avant le second tour », répond l’Elysée, Lundi 4 Décembre 2017, au lendemain de ce choc d'une ampleur inattendue.

Mais le deuxième tour du Dimanche 10 Décembre 2017 ne peut que confirmer le succès au premier tour de la liste des nationalistes Pour la Corse, conduite par Gilles Simeoni, avec quarante cinq pour cent des votes exprimés, soit cinquante quatre mille deux cent onze voix, un record.

« Nous souhaitons que Paris accepte enfin d'ouvrir le dialogue avec la Corse », a demandé le président sortant du conseil exécutif de Corse.

« Pour nous, il existe un peuple corse et ce peuple corse doit être reconnu », a-t-il précisé, ajoutant qu'il voulait « construire une solution politique avec le gouvernement ».

Son allié Jean-Guy Talamoni évoque l'indépendance possible de l'île, mais comme un objectif très lointain.

« Si les corses veulent majoritairement l'indépendance, dans dix ans ou dans quinze ans, personne ne pourra s'y opposer », a-t-il expliqué sur France Inter.

Mais les nationalistes qui, dans les quatre années à venir, dirigeront l'assemblée de Corse, institution qui englobera le 2 janvier 2018 l'actuelle collectivité territoriale et les deux conseils départementaux, ont d'autres priorités.

« Nous avons remporté la bataille des idées nationalistes qui ont pénétré la société corse », a dit à Reuters Gilles Simeoni, président de l'exécutif sortant et futur « roi de Corse » qui veut une « autonomie de plein droit et de plein exercice ».

Il dément toute revendication d'indépendance, doctrine politique qui était avancée par la liste nationaliste dissidente Core in Fronte et que les électeurs n'ont pas soutenue, puisqu'elle n'est pas qualifiée pour le second tour.

L'autonomie signifie pour lui l'obtention d'un statut conférant un pouvoir législatif à la Corse tout en conservant à l’état ses prérogatives régaliennes.

Gilles Simeoni remet également sur la table la reconnaissance du peuple corse, formulée par le statut de Pierre Joxe de 1991, mais censurée par le conseil constitutionnel, la construction d'un statut fiscal dérogatoire, l'établissement d'un statut de résident corse pour l'accession à la propriété et l’officialité de la langue corse.

Enfin l'amnistie des prisonniers politiques, condamnés par la justice contre le terrorisme ou en attente de jugement, soit une vingtaine de personnes, est demandée.

Parmi eux, les trois membres du commando qui a tué Claude Erignac, condamnés à perpétuité mais sans peine de sûreté, pour l'assassinat du préfet de Corse en 1998 à Ajaccio.

« Par principe, nous ne devons pas exclure les crimes de sang de cette amnistie, de plus deux d'entre eux sont conditionnables depuis six mois et Yvan Colonna le sera dans trois ans, il faut appliquer le droit », dit Gilles Simeoni.

Ce dernier fut l'un des avocats d'Yvan Colonna, mais il a également été le premier nationaliste, en tant que président de l'exécutif, à participer à la cérémonie annuelle d'hommage au préfet Claude Erignac à Ajaccio.

Pour arriver à être incontournable, l'homme fort des autonomistes a bénéficié d'une forte abstention de quarante huit pour cent des inscrits, mais surtout d'un effondrement des partis classiques qui régnaient sur des baronnies électorales le plus souvent héréditaires.

Il n'aura fallu qu'une année aux nationalistes, à partir de 2014, pour trouver le chemin de l'union, tourner le dos à la violence politique, le Front de Libération Nationale Corse (FLNC) a annoncé sa démilitarisation au mois de juin 2014, et ravir l'assemblée de Corse au sortant Paul Giacobbi.

Ce dernier, élu en 2010 en réunissant la gauche et pressenti un temps ministre par François Hollande, a été condamné par la justice dans une affaire de détournement de fonds publics alors qu'il présidait le conseil général de Haute-Corse.

Lors des élections législatives du mois de juin 2017, les nationalistes, forts de l'union entre indépendantistes et autonomistes, ont d'ailleurs raté de peu le grand chelem dans l'île et ils ont porté trois députés sur quatre à l’assemblée nationale.

Les divisions de la droite ne lui ont pas permis de concurrencer les autonomistes lors de ces territoriales.

Les listes du libéral régionaliste Jean-Martin Mondoloni et de la légitimiste Valérie Bozzi, soutenue par les Républicains, passent en effet péniblement ensemble la barre des trente trois mille voix.

La gauche républicaine n'a pas été représentée puisque la liste Andà per Dumane, conduite par Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio, s'est ralliée à la République En Marche (REM), parti qui ne prend pas dans l'île, malgré les visites pendant la campagne électorale des secrétaires d’état Christophe Castaner et Marlène Schiappa.

Quant au Parti Communiste Français (PCF) et au Mouvement de la France Insoumise (MFI), ils ne siégeront pas dans l'hémicycle pour la première fois depuis 1982, après avoir refusé l'union avec les macronistes, tandis que le Front National disparaît des radars territoriaux.

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