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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 17:34

 

 

https://www.lavanguardia.com/politica/20200103/472682744549/quim-torra-jec-president-inhabilitacion.html

 

Quim Torra répond à la Junta Electoral Central (JEC) qu'il ne peut être destitué que par le parlement catalan

Il y a une séance plénière extraordinaire du parlement catalan Samedi 4 Janvier 2020 à 17 heures suite à une demande urgente d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC)

Action, réaction, le président du gouvernement catalan, Quim Torra, a répondu à la résolution de la JEC qui lui supprime son siège de député par la convocation Samedi 4 Janvier 2020 d'une séance plénière extraordinaire du parlement catalan. Une lettre du président du parlement catalan et militant d'ERC, Roger Torrent, convoque les parlementaires pour Samedi 4 Janvier 2020 à 17 heures.

« C'est le moment de renforcer les institutions, seul le parlement qui représente la souveraineté des catalans décide qui est le président et quand il cesse d'être le président », a déclaré le chef de l'exécutif catalan dans une déclaration solennelle depuis la salle Torres-García du Palau de la Generalitat devant les ministres et après une réunion extraordinaire du conseil exécutif.

Quim Torra a dit que, « jusqu'à ce que le parlement dise le contraire », il continuera à être député et président. Le chef du gouvernement a dénoncé la JEC qui « s'attribue des pouvoirs qu'elle n'a pas » et il a dit que sa décision est « un coup d'état contre les institutions catalanes ». C'est la deuxième fois, a-t-il déclaré, rappelant la destitution de Carles Puigdemont en application de l'article cent cinquante cinq de la constitution. Compte tenu de cela, Quim Torra a souligné les six votes particuliers de la résolution de la JEC et il a déjà annoncé qu'il présentera un recours devant le Tribunal Suprême.

Peu de temps après l'annonce de la résolution de la JEC, des sources de la présidence ont déjà indiqué dans ce sens que la JEC a décidé l'invalidation de Quim Torra comme député, mais pas comme président du gouvernement catalan. Dans son argumentation, la présidence reconnaît trois articles, l'article soixante sept du statut de la Catalogne, l'article sept de la loi de la présidence du gouvernement catalan et l'article vingt quatre du règlement du parlement catalan, et que, dans les trois cas, le parlement décide la destitution en cas de condamnation à une peine de prison ferme. « La situation de Quim Torra n'est pas envisagée parmi celles qui impliquent la démission du président », ont indiqué les mêmes sources en relation avec la résolution de la JEC. Quim Torra a déjà fait des déclarations en ce sens.

La destitution de Quim Torra ébranle le mouvement indépendantiste aux portes du débat d'investiture de Pedro Sánchez. La première réponse appartient à ERC, qui réunit Samedi 4 Janvier 2020 son exécutif national de manière extraordinaire « pour analyser la décision de la JEC, coordonner la réponse et évaluer les conséquences dans le calendrier politique immédiat », donc pour décider s'ils maintiennent leur abstention décisive pour le candidat du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) ou s'ils décident de voter contre, bloquant le chemin de la Moncloa à Pedro Sanchez. Dans son message, et sous l'œil vigilant des ministres d'ERC, Quim Torra a insisté sur le fait « qu'il n'y aura pas de solution pour l'Espagne si la voie de répression la plus énergique se poursuit ». Le président a également mentionné la résolution contre Oriol Junqueras et il l'a qualifiée de « nouvelle attaque très grave qui montre que nous vivons dans une démocratie qui n'est qu'apparente ». C'est pourquoi il a demandé que l'immunité du député européen soit respectée et qu'il soit libéré.

Après la décision de la JEC, les principaux leaders d'ERC ont montré leur soutien à Quim Torra dans les réseaux sociaux. « Nous devons toujours préserver les institutions catalanes », a écrit Oriol Junqueras depuis la prison de Lledoners.

« Nous sommes avec vous, vous avez tout notre soutien contre cette décision aberrante », a dit le coordinateur national d'ERC et vice-président du gouvernement catalan, Pere Aragonès. Le leader d'ERC à Madrid, Gabriel Rufián, a dit que la décision de la JEC était un coup d'état.

A l'extérieur du Palau de la Generalitat, Plaza Sant Jaume, deux mille personnes, selon la Guardia Urbana, ont répondu à l'appel urgent de l'Assemblée Nationale Catalane (ANC) sous le slogan « les citoyens choisissent leurs représentants ».

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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 18:22

 

 

REPONSE DE PIERRE SALVAING A BERNARD FISCHER

Vendredi 3 Janvier 2020

Ton dernier texte est pour moi bien orienté. Il met l’accent très opportunément  sur la question fondamentale de la tendance accélérée de l'intégration des syndicats à l'état, que de grands penseurs actuels ont une nette tendance à oublier.

Tu as tout à fait raison, à mon avis aussi, de revenir sur le fait que les gouvernements successifs sont de plus en plus réactionnaires. D’une part, ils suivent en cela la tendance générale du capitalisme. D’autre part, ils peuvent s’enfoncer dans la réaction, forts des victoires de leurs prédécesseurs respectifs. Il y a continuité, et donc possibilité et même nécessité pour eux d’accentuer et d’amplifier leur avantage. Pour reprendre l’expression de Karl Marx, « la limite de l’exploitation, c’est la résistance à l’exploitation ».

C’est pourquoi je pense pour ma part que la participation depuis le début des appareils syndicaux au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) est importante à rappeler, comme tu le fais pour tous les conseils d'administration où siègent les représentants des appareils depuis des décennies, pour mesurer toute la dimension de la collaboration vers l’intégration. Cette question fait partie du mot d’ordre général de retrait de toute prétendue négociation avec le gouvernement sur le projet d’attaque contre le système général des retraites par répartition.

La question du budget de la sécurité sociale est bien évidemment au cœur des préoccupations de la bourgeoisie depuis des décennies. Les attaques ont commencé dès les ordonnances gaullistes de 1965 et elles n’ont pas cessé depuis, avec des succès divers, mais des avancées certaines. En réalité, elles n'ont jamais cessé depuis le début.

C'est pourquoi je pense qu’il est utile de rappeler aussi que, les cotisations étant du salaire différé, la gestion paritaire de la sécurité sociale, même avant l’intervention de l'état, est déjà une capitulation des appareils. Les syndicats auraient logiquement dû être les seuls à s’en occuper. C’est une affaire gigantesque.

Des aberrations révélatrices comme Préfon, dont tu as retransmis l'information, sont simplement la conséquence du refus des appareils de mener réellement le combat pour défendre les intérêts ouvriers dans ce domaine spécifique des retraites et donc des salaires.

Ce à quoi le gouvernement veut en arriver aujourd’hui n’est que l’aboutissement d’un long processus, d’un combat permanent, qui n’aura de fin qu’avec la disparition définitive de cette très importante conquête ouvrière de l’après-guerre. Lorsque tu parles du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) de 1945, je trouve que c’est faire la part un peu belle au CNR, donc aux appareils politiques. La sécurité sociale est avant tout le produit de la situation pré révolutionnaire qui domina l’après-guerre, le lest lâché par la bourgeoisie pour préserver l’essentiel. Le CNR a fait ce que ces personnes font dans ces cas-là, « nous sommes leurs chefs, il faut les suivre ».

C’est pourquoi, sans connaître grand-chose à la situation américaine dans ce détail, je ne pense pas que, comme tu l’écris, « aux Etats Unis, depuis les années 1990, le combat central du Parti Démocrate et de la gauche américaine est le combat pour la constitution d’un régime de sécurité sociale universelle ». Lier le parti démocrate bourgeois à ce qui reste des partis et des organisations ouvrières aux Etats Unis, quand bien même l’American Federation of Labor Congress of Industrial Organizations (AFL CIO) appelle à voter démocrate, entretient à mon avis une confusion.

Si je suis d’accord avec l’orientation générale de ta conclusion, en ce qu’elle est sous-tendue par la confiance qu’il est indispensable d’accorder aux capacités de spontanéité du prolétariat, je pense qu’elle manque des mots d’ordre indiquant un combat nécessaire pour le retrait de toute négociation et tout type de collaboration de classe à court, moyen et long terme, par les appareils syndicaux.

Et si je comprends ton souci d’inclure aussi l’aspect de ce qui reste des partis politiques d’origine ouvrière dans les organismes où ils peuvent encore peser, municipalités, départements et régions, j’ai toujours du mal avec l’adjectif « gauche », qui ne peut à mes yeux qualifier ni définir ce dont il s’agit en réalité.

Lorsque tu démarres ton texte par « nous y sommes », je le lis comme le fait que la situation est enfin arrivée à l’émergence dans la lutte ouverte d’une masse de prolétaires, qui n’avait pas eu lieu depuis un quart de siècle en France, mais sans préjuger du développement à venir de ce combat.

Le prolétariat est obligé de se battre dans des conditions particulièrement difficiles, certes débarrassé du poids écrasant du stalinisme, et de celui, pas mal non plus, de la social-démocratie, mais sans direction honnête, expérimentée et clairvoyante, et sans organisation politique lui permettant de se centraliser en toute indépendance de classe.

L’aspiration réelle à la grève générale, c’est-à-dire à un conflit ouvert généralisé avec le capital, est jour après jour entravée par les manœuvres des appareils syndicaux qui tentent, avec diverses méthodes et non sans diverses contradictions internes, de la morceler, de la fractionner, de l’émietter et de la réduire en poudre, bref d’aller vers la défaite. C’est un autre conflit, encore souterrain celui-là, mais d’égale importance, qui se déroule en même temps. De son succès dépend aussi la possibilité de battre Emmanuel Macron et son gouvernement et de leur faire abandonner leurs plans contre les retraites ouvrières. Rien n’est joué.

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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 18:06

 

 

https://fr.news.yahoo.com/espagne-socialistes-daccord-dialogue-catalogne-195903632.html

 

Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) soutient Pedro Sanchez en échange d'un dialogue sur la Catalogne (Reuters)

Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol PSOE) et la formation séparatiste ERC se sont entendus pour que le futur gouvernement au pouvoir à Madrid lance un dialogue sur l'avenir de la Catalogne, ont-ils annoncé, Jeudi 2 Janvier 2020.

En échange, l'ERC s'abstiendra lors du vote prévu entre Samedi 4 Janvier et Mardi 7 Janvier 2020, lors d'une session extraordinaire au parlement espagnol, sur l'investiture du gouvernement central formé par le PSOE, ce qui pourrait permettre à l'Espagne de sortir de l'impasse politique et au leader du PSOE Pedro Sanchez de rester président du gouvernement.

L'Espagne peine à se doter d'un gouvernement stable depuis l'irruption en 2015 sur la scène politique de nouvelles formations nées après la crise financière de 2008, qui ont fragmenté le parlement et qui ont mis fin au bipartisme entre le Parti Populaire et le PSOE.

Quatre élections législatives ont eu lieu en autant d'années, les dernières au mois de novembre 2019.

Arrivés alors en tête avec cent vingt députés, le PSOE a conclu avec Podemos, trente cinq députés, un accord de coalition pour quatre ans, mais les deux formations restent loin de la majorité avec cent cinquante cinq députés sur trois cent cinquante au congrès des députés, la chambre basse du parlement.

En s'abstenant lors du vote d'investiture, ERC, qui compte treize députés, devrait permettre à Pedro Sanchez de former un gouvernement et sortir de l'impasse.

Concernant la Catalogne, les conclusions du dialogue sur l'avenir de la région seront soumises au vote des catalans, ce qui pourrait ouvrir la voie à une nouvelle tentative de sécession, comme celle, avortée, du mois d'octobre 2017.

ERC a informé le président de l'exécutif catalan, l'indépendantiste Quim Torra, qu'il pousserait en faveur d'un nouveau référendum sur l'indépendance de la Catalogne lors de son dialogue avec le gouvernement central.

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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 17:52

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1Z20AZ

 

Le général iranien Qassem Soleimani tué par une frappe américaine, Téhéran menace (Reuters)

L'Iran a promis Vendredi 3 Janvier 2020 de venger la mort du général Qassem Soleimani, fer de lance de l'influence militaire de Téhéran au Moyen-Orient, tué dans une frappe menée en Irak à la demande expresse de Donald Trump, un événement aux conséquences imprévisibles dans un contexte de tensions déjà fortes entre Washington et Téhéran.

Qassem Soleimani était le commandant de la force al Qods, l’unité d’élite des gardiens de la révolution, un rôle qui lui valait d’être considéré comme le deuxième personnage le plus puissant du régime iranien derrière le guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.

L’armée américaine a procédé à son assassinat dans la nuit du Jeudi 2 Janvier au Vendredi 3 Janvier 2020 en bombardant le convoi dans lequel il se trouvait, à l’aéroport de Bagdad, tuant également Abou Mahdi al-Mouhandis, conseiller du général Qassem Soleimani et membre de haut rang de la milice irakienne Hachd al Chaabi.

L’opération a été lancée sur ordre de Donald Trump, une mesure défensive prise pour protéger le personnel américain à l’étranger, a expliqué le ministère de la défense des Etats Unis dans un communiqué.

« Cette frappe est destinée à dissuader l’Iran de tout projet d’attaque ultérieur », a précisé le département américain de la défense, soulignant que les Etats-Unis continueraient de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs ressortissants et leurs intérêts dans le monde.

Washington soupçonnait Qassem Soleimani d’avoir orchestré des attaques contre des bases de la coalition en Irak ces derniers mois et le tenait pour responsable des attaques survenues cette semaine contre l’ambassade américaine à Bagdad.

Les incidents de ces derniers jours ont envenimé les relations déjà délétères entre Washington et Téhéran, qui disposent chacun d’alliés dans la région, Israël et l’Arabie Saoudite dans le camp américain, le Hezbollah libanais et le Hamas, à Gaza, du côté iranien.

Si Donald Trump est resté silencieux, il s’est contenté de publier sur son compte Twitter un drapeau américain, les réactions se sont multipliées en Iran, du chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif condamnant une escalade extrêmement dangereuse et insensée, au chef de l'état, Hassan Rohani.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que l’Iran et les autres nations en quête de liberté dans la région le vengeront », a-t-il prévenu dans un communiqué, précisant que le martyre de Qassem Soleimani renforçait la volonté de Téhéran de résister encore davantage à l’expansionnisme américain.

Véritable détenteur du pouvoir en Iran, le guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, a lui aussi prévenu qu’une terrible vengeance attendait les criminels ayant assassiné le général Qassem Soleimani.

L’Iran a par ailleurs officiellement protesté auprès d’un diplomate de l’ambassade de Suisse, qui représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, dans la foulée de la révolution islamique de 1979.

Cette nouvelle poussée de fièvre suscite des inquiétudes dans de nombreux pays, particulièrement en Israël, où l’on craint des représailles de l’Iran.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a décidé d’écourter un déplacement en Grèce, a exprimé la solidarité de l'état hébreu avec son allié américain dans son juste combat. Selon la radio de l’armée israélienne, le niveau d’alerte des forces de sécurité du pays a par ailleurs été relevé d’un cran.

« Nous appelons toutes les parties à la désescalade, nous n’avons nul intérêt dans un conflit amplifié », a dit le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, tout en qualifiant la force al Qods de menace agressive.

A Berlin, la porte-parole du gouvernement allemand a estimé que la frappe américaine répondait à une série de provocations militaires dont l’Iran était responsable.

La tension était déjà montée d’un cran après les frappes américaines menées contre des sites du Hezbollah irakien, un mouvement armé fondé par Abou Mahdi al Mouhandis et soutenu par Téhéran. A la suite de ces frappes, de violentes manifestations se sont tenues Mardi 31 Décembre 2019 devant l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad.

Les cours du pétrole ont bondi de plus de quatre pour cent Vendredi 3 Janvier 2020 en Asie après l’annonce de la mort du général.

Agé de soixante deux ans, le général Qassem Soleimani était depuis 1998 à la tête de la force al Qods, une unité d’élite des gardiens de la révolution chargée des interventions sur les théâtres extérieurs.

Figure des forces iraniennes dans son pays comme à l’étranger, il avait un rôle majeur dans l’influence grandissante de l’Iran au Moyen-Orient et il avait notamment resserré les liens de Téhéran avec le Hezbollah, le gouvernement syrien de Bachar al Assad et les milices chiites en Irak.

Qassem Soleimani avait échappé ces vingt dernières années à plusieurs tentatives d’assassinat menées par des services occidentaux, israéliens et arabes.

Pour lui succéder, Ali Khamenei a nommé son adjoint depuis plus de vingt ans, le général Esmail Ghaani, précisant que la feuille de route de la force al Qods ne changeait en rien.

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 18:23

 

 

https://www.lesinrocks.com/2019/12/31/actualite/societe/pour-financer-les-caisses-de-greves-des-realisateurs-mettent-leurs-films-a-disposition/

 

Pour financer les caisses de grèves, des réalisateurs mettent leurs films à disposition

La coopérative audiovisuelle des Mutins de Pangée a annoncé, Lundi 30 Décembre 2019, mettre à disposition certains films pour financer les cagnottes des grévistes.

Tout le monde met la main à la pâte. Alors que certains ont choisi de soutenir le mouvement social contre la réforme des retraites en s’y rendant ou en créant des cagnottes, des cinéastes ont décidé de mettre à disposition certains de leurs films.

Comme l’a repéré le Hufffington Post, c’est à travers un communiqué posté sur Twitter, Lundi 30 Décembre 2019, que la coopérative audiovisuelle des Mutins de Pangée a proposé, à qui le veut, de pouvoir utiliser une partie de sa programmation. Des documentaires abordant d'ailleurs souvent la question des luttes sociales comme la Sociale, les Jours Heureux ou Je veux du Soleil, réalisé par François Ruffin et Gilles Perret. Ce dernier retrace la rencontre des deux réalisateurs avec des Gilets Jaunes de toute la France. Nous trouvons également Grandpuits et Petites Victoires d'Olivier Azam qui revient sur la mobilisation de 2010 contre la réforme des retraites souhaitée par Nicolas Sarkozy.

« Nous mettons à disposition nos films pour alimenter les caisses de grèves. Faites vos projections et reversez les sommes collectées aux grévistes. Contactez ou téléchargez nos films chez les Mutins de Pangé », peut-on lire sur le compte Twitter du réalisateur Gilles Perret.

« L'histoire nous a donné quelques leçons. Les acquis sociaux et leur défense n’ont été possibles que dans un rapport de force permettant ensuite une discussion plus attentive. C’est ce que racontent en détail certains films que nous proposons », explique le communiqué.

« Nous savons à quel point l’argent est le nerf de la grève mais aussi le soutien symbolique et moral. C’est pourquoi les réalisateurs, producteurs et distributeurs qui ont fabriqué ces films, vous proposent cette initiative et entendent, par cette modeste contribution, marquer leur solidarité avec les grévistes », détaille la coopérative.

L’idée des Mutins de Pangée est de permettre aux volontaires de choisir un film parmi ceux de la liste et la coopérative s’occupera des demandes d’autorisations auprès des distributeurs, « informez-nous ensuite des recettes récoltées et versées aux caisses de grèves et recommencez jusqu’à la victoire ».

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 18:08

 

 

https://fr.news.yahoo.com/autorités-algériennes-libèrent-dizaines-manifestants-170710664.html

 

Les autorités algériennes libèrent des dizaines de manifestants (Reuters)

Les autorités algériennes ont remis en liberté Jeudi 2 Janvier 2020 une figure de la contestation, après avoir fait de même ces derniers jours avec plusieurs dizaines d'autres personnes arrêtées depuis le début du hirak entamé il y a dix mois.

La libération de Lakhdar Bouregaa, détenu pendant six mois, intervient un peu moins de trois semaines après l'élection à la présidence d'Abdelmadjid Tebboune, qui s'est engagé à tendre la main aux manifestants, et après la mort du général Ahmed Gaïd Salah, tout puissant chef d'état-major de l'armée algérienne.

En agissant ainsi, le pouvoir pourrait tenter de gagner des soutiens dans l'opposition afin d'ouvrir le dialogue promis par le successeur d'Abdelaziz Bouteflika, selon des politologues algériens.

« La remise en liberté de Lakhdar Bouregaa est un bon signal pour apaiser les tensions », juge l'analyste Farid Ferrahi.

Environ trente cinq jeunes manifestants ont été libérés ces derniers jours, selon un décompte effectué par des avocats et des militants.

Des centaines de milliers de personnes ont participé aux manifestations, d'abord quotidiennes puis hebdomadaires, qui ont débuté au mois de février 2019 et qui ont entraîné la démission d'Abdelaziz Bouteflika après vingt ans de présidence.

Elu au mois de décembre 2019 avec cinquante huit pour cent des voix mais avec une participation ne dépassant pas quarante pour cent selon les chiffres officiels, Abdelmadjid Tebboune a accédé à la présidence à l'issue d'un scrutin snobé par la rue, qui réclame le départ de l'élite au pouvoir avant toute élection.

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 16:49

 

 

https://www.liberation.fr/debats/2019/12/31/retraites-des-alternatives-a-l-age-pivot-existent_1771380

 

Des alternatives à l’âge pivot existent

Par Stella Dupont, Stéphane Claireaux, Pascale Fontenel-Personne, Delphine Bagarry, Jean-François Cesarini, Jean François Mbaye, Claire Pitollat, Jennifer de Temmerman, Pierre-Alain Raphan, Marjolaine Meynier-Millefert, Nathalie Sarles, Albane Gaillot, Martine Wonner, Hubert Julien-Laferrière, Monica Michel, Mireille Clapot et Matthieu Orphelin

Mardi 31 Décembre 2019

A quelques jours de la reprise des discussions avec les partenaires sociaux, dix-sept députés de la République En Marche (REM), principalement affiliés à l’aile gauche de la majorité présidentielle, appellent à l’abandon de l’âge pivot au profit d’un âge d’équilibre individualisé.

Ces dernières semaines l’ont montré. La réforme des retraites doit être clarifiée, tant dans son contenu que sur son objectif. Nous appelons au retour à l’esprit initial du projet de réforme, tel que promu par Emmanuel Macron lors de son élection, une réforme systémique d’équité, de progrès sociétal, de justice sociale et de solidarité, qui supprimerait les régimes spéciaux pour mieux prendre en compte les particularités de chaque parcours individuel.

Le caractère universel du régime de retraite doit pouvoir garantir une retraite digne pour tous, notamment grâce à son mécanisme de solidarité, mais il doit aussi s’adapter aux chemins de vie de chacun.

Parce que nous ne commençons pas tous à travailler au même âge, parce que la pénibilité n’est pas la même pour tous selon les métiers, parce que nous ne subissons pas tous les mêmes aléas de santé, de famille ou de carrière, parce que certains d’entre nous sont exposés à une lourde précarité, parce que l’espérance de vie en bonne santé peut avoir jusqu’à une décennie d’écart selon les métiers, parce que les difficultés d’emploi en fin de carrière ne sont pas les mêmes pour tous et parce que les inégalités persistent entre les hommes et les femmes, l’âge de référence de départ à la retraite ne peut être le même pour tous. L’âge pivot serait injuste socialement.

Les dérogations envisagées par la réforme pour les carrières longues et certains secteurs sont justifiées, mais c’est l’ensemble des situations particulières qui doivent être considérées dans la définition de l’âge de départ à la retraite. Ce dernier devrait être modulable en fonction des parcours de chacun sous la forme d’un âge d’équilibre individualisé, à partir duquel le niveau de pension de chaque retraité serait garanti.

Les syndicats réformistes ainsi que certaines organisations patronales se sont exprimés en ce sens, il est donc possible de trouver un consensus sur cette alternative à l’âge pivot.

Cette réforme de progrès social doit également nous inviter à repenser notre relation au travail, son sens et sa qualité, plutôt que d’opposer les travailleurs entre eux. Elle doit aussi permettre d’accélérer l’émancipation socioprofessionnelle des femmes, qui subissent toujours des inégalités intolérables de salaire, de carrière et de charge parentale.

Elle doit nous questionner sur la place de la formation professionnelle, de la réorientation ou encore de l’adaptation du temps de travail, notamment en fin de carrière, lorsque les plus âgés sont disposés à former les plus jeunes tout en réduisant leur activité.

Ce n’est qu’avec les partenaires sociaux que nous pourrons dessiner cette réforme historique, trouver collectivement des solutions adéquates en phase avec notre époque. Nous devons réinstaurer un climat de dialogue social apaisé dont le régime universel lui-même dépendra.

L’équilibre financier du système n’étant pas une priorité immédiate, sa tenue ne doit pas perturber la mise en œuvre de la réforme. Son pilotage devra d’ailleurs être confié à l’intelligence de la démocratie et du dialogue par l’intermédiaire des partenaires sociaux en lien avec le parlement. Le modèle de gouvernance prévu par la réforme devra ainsi leur donner toute la latitude nécessaire pour que le caractère juste et durable du système soit préservé, même en cas de conjoncture défavorable.

Des solutions alternatives à l’âge pivot existent, faisons vivre le dialogue afin de parvenir à un consensus viable pour tous et ainsi mener à bien cette réforme importante.

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 16:31

 

 

https://www.revolutionpermanente.fr/Clause-grand-pere-Les-danseurs-de-l-Opera-refusent-de-sacrifier-les-generations-suivantes

 

« Nous ne pouvons pas être la génération qui aura sacrifié les générations suivantes »

Clause du grand-père, les danseurs de l’Opéra National de Paris (ONP) refusent de sacrifier les générations suivantes

Face à l’enthousiasme suscité Mardi 24 Décembre 2019 par le ballet improvisé des grévistes des danseurs de l’ONP contre la réforme des retraites, le gouvernement s’est empressé de concéder l’application de la fameuse clause du grand-père. La réponse n’a pas traîné, c’est non.

Tout comme les agents de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) ou de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) et bien d’autres qui sont actuellement en grève contre la réforme des retraites, les personnels de l’ONP ont cessé le travail depuis le Jeudi 5 Décembre 2019. Plus d’une cinquantaine de représentations ont été annulées pour un montant de près de douze millions d'euros. Le ballet gratuit dont ils ont régalé les passants, Mardi 24 Décembre 2019, devant le parvis de l’Opéra, a donné un puissant écho à leur grève et à leurs revendications.

Face à la ténacité et à la popularité de ce mouvement, le successeur de Jean Paul Delevoye, Laurent Pietraszewski, et Franck Riester, ministre de la culture, ont rapidement fait mine de lâcher du lest. Ils ont expliqué, dans un courrier relayé par les Echos, que le nouveau régime de retraite par points ne s’appliquerait qu’aux danseurs de l’ONP recrutés à partir de 2022, ni plus ni moins que l’application de la fameuse clause du grand-père ou clause d’antériorité préconisée par Emmanuel Macron, dans la pure intention tactique de donner l’impression de reculer et de donner du temps au temps.

Conscient des limites de son offre, le gouvernement a cru bon d’ouvrir d’autres pistes de négociation. Il a insisté sur la possibilité de créer un dispositif interne de cessation de fonction qui repose par exemple sur l’aptitude et il promet d’élaborer un dispositif pérenne de reconversion professionnelle. Dans la corbeille des négociations figure également la promesse de règles de prise en compte de la pénibilité adaptée aux métiers de l’ONP.

Mais outre que, en la circonstance, l’application de la réforme à la génération de 1977 ou de 1980, au lieu de 1975 pour l’ensemble des travailleurs, même accompagnée de quelques ouvertures, ne fait vraiment pas une grande différence, cesser la grève pour une concession qui n’est qu’apparente aurait été un marché de dupes, pour ne pas dire une trahison. Tous les grévistes, dans tous les secteurs, ont largement exprimé qu’ils ne se battaient pas seulement pour leur secteur professionnel, mais pour tous, et qu’ils se souciaient des générations futures au moins autant que d’eux-mêmes.

C’est avec ces mots que les danseurs de l’ONP ont répondu au gouvernement, « il nous est proposé d’échapper personnellement aux mesures, pour ne les voir appliquées qu’aux prochaines générations. Mais nous ne sommes qu’un petit maillon dans une chaîne vieille de trois cent cinquante ans. Cette chaîne doit se prolonger loin dans le futur, nous ne pouvons pas être la génération qui aura sacrifié les générations suivantes ».

Le gouvernement était prêt à aligner les promesses pour peu qu’il parvienne à casser la grève et à faire rentrer les personnels dans le rang pour enclencher une démarche de négociation. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’annoncer, en même temps que l’application de la clause du grand-père, un programme de discussion des retraites du personnel de l'ONP qui se déroulera du mois de janvier 2020 jusqu’à l’automne prochain, une mort annoncée en quelque sorte.

Après l’échec des négociations bi et multilatérales avec les partenaires sociaux, désavoués par la base ou contraints de se radicaliser, le gouvernement tente de changer de tactique. En saisissant comme entrée en matière quelques leviers mis en avant délibérément comme l’âge pivot, la clause du grand père ou la pénibilité, l’intention est de gagner du terrain et de saper le mouvement en négociant, au cas par cas, des paix séparées.

Cette fois-ci c’était donc le tour des personnels de l’ONP. Leur ballet surprise, qui a conquis l’opinion, a obligé le gouvernement à avancer des propositions en catastrophe et à faire preuve d’une sollicitude particulière pour un métier physiquement éprouvant. Pour être grossière, la stratégie n’en était pas moins à dénoncer et à refuser fermement. C’est ce que les travailleurs de l’ONP, parfaitement déterminés, n’ont pas manqué de faire.

L’effet d’annonce concernant les danseurs de l’ONP se serait appliqué, en l’occurrence, seulement à l’ONP et à la Comédie Française, relevant tous deux d’un régime spécifique établi sous Louis XIV. Mais il s’agissait bien entendu, en la circonstance, d’une brèche particulièrement emblématique dans le secteur plus vaste du spectacle et de la culture. Le gouvernement ne s’y est pas trompé, les personnels de l’ONP en grève non plus.

Au-delà même de cet exemple, d’autres opéras comme ceux de Bordeaux et de Lyon, des monuments historiques ou des théâtres, publics ou privés, connaissent aussi des mouvements de grève depuis Jeudi 5 Décembre 2019. L’opération menée par l’exécutif en direction de l’ONP est loin d’être une réponse aux revendications du secteur de la culture qui dépassent d’ailleurs très largement la question des régimes spéciaux ou de la pénibilité.

C’est bien de l’avenir de tous, tous secteurs et toutes générations confondues, qu’il s’agit et c’est tous ensemble qu’il faut renvoyer le gouvernement et ses émissaires dans les cordes. A l’instar de la courageuse et ferme opposition des personnels de l’ONP, la chaîne de la solidarité et de la convergence ne doit pas être rompue.

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 16:04

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/retraite/quand-fo-denonce-lepargne-retraite-tout-en-gerant-prefon-le-plus-gros-regime-francais-depargne-retraite_3765205.html

 

Quand la Confédération Générale du Travail (CGT) Force Ouvrière dénonce l’épargne-retraite tout en gérant la Préfon, le plus gros régime facultatif d’épargne-retraite

La Préfon, c’est un régime d’épargne-retraite par capitalisation, un modèle très décrié par les manifestants. Et surprise, qui trouve-t-on derrière cette structure, des syndicats, dont la CGT Force Ouvrière.

Dans la rue, les manifestants défendent la retraite par répartition contre la capitalisation. Mais l'Oeil du Vingt Heures a découvert que certains syndicalistes, présents au milieu des cortèges, gèrent aussi le plus gros régime de retraite facultatif par capitalisation, tout en la dénonçant.

La retraite par répartition, c’est ce que défendent les manifestants. Les actifs paient les pensions des retraités. A l’inverse, ils se méfient de la capitalisation, par laquelle chacun épargne pour ses vieux jours. Parmi les plus virulents, il y a les syndicalistes de la CGT Force Ouvrière, « tous les régimes par capitalisation sont faits pour la haute finance et pour la spéculation », dénonce l’un d’eux, au milieu d’un cortège. Pour un autre, la capitalisation, « c’est l’individualisation avant tout ». « C’est le cauchemar », renchérit un intérimaire. 

Dans un récent communiqué intersyndical, la fédération de la fonction publique de la CGT Force Ouvrière dénonce la réforme des retraites qui va favoriser la capitalisation pour ceux qui en auront les moyens et elle s’y dit totalement et résolument hostile. Ce que le syndicat ne mentionne pas dans ces documents, c’est que, en 1964, il a fondé avec la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) et la Confédération Générale des Cadres (CGC), moins virulents sur la question, le plus grand régime facultatif par capitalisation de France, la Préfon, la Caisse de Prévoyance de la Fonction Publique. 

En 2020, la Préfon, dix sept milliards d’euros d’actifs, est toujours gérée par ces quatre syndicats, dans un hôtel particulier du huitième arrondissement de Paris. Tous les adhérents sont fonctionnaires ou assimilés. Ici, on perçoit leurs cotisations, exonérées d’impôt, qui sont ensuite placées sur les marchés financiers, pour leur assurer une rente complémentaire à la retraite.

« C’est de l’épargne retraite », résume le directeur général, Christian Carrega, « une personne qui cotise cent euros par mois à partir de trente ans aura à sa retraite environ deux cent euros ». Un système d’épargne retraite individuelle, exactement ce que dénonce la CGT Force Ouvrière dans ses tracts. Une prise de position qui embarrasse Denis Lefebvre, président de la Préfon, « ils sont libres de leurs positions si vous voulez, mais cela n’interfère pas dans la vie de la Préfon dont ils savent que c’est un bon produit ».

La CGT Force Ouvrière assume-t-elle cette contradiction ? Pour elle, tout est la faute de l’état, en ne prenant pas en compte les primes des fonctionnaires dans le calcul de leur retraite, il aurait contraint le syndicat à développer la capitalisation. 

« Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais adhéré au système de la Préfon par choix individuel en cohérence avec ce que je dis contre la capitalisation. Nous ne souhaitons qu’une chose, c’est que la Préfon disparaisse le jour où les pensions des fonctionnaires seront effectivement calculées sur la base de la rémunération », a dit Yves Veyrier, secrétaire général de la CGT Force Ouvrière, à la deuxième chaîne de la télévision française.

Intégrer les primes des fonctionnaires dans le calcul de leur retraite, c’est justement le projet du gouvernement dans sa réforme. Et si, grâce à la Préfon, on avait enfin trouvé un terrain d’entente entre les syndicats et le gouvernement ?

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 15:44

 

 

https://www.observalgerie.com/proces-evcon-issad-rebrab-condamne-mais-sort-de-prison/2020/

 

Issad Rebrab condamné mais il sort de prison

L'homme d'affaires Issad Rebrab est sorti Mercredi Premier Janvier 2020 de la prison d'al Harrach à l'issue de son procès qui a duré toute la journée du Mardi 31 Décembre 2019. Il a néanmoins été condamné dans l'affaire du projet Evcon à dix huit mois de prison dont six mois de prison ferme.

Le patron du groupe Cevital a donc purgé sa peine puisqu'il était en détention préventive depuis huit mois. Le verdict a été rendu dans la nuit du Mardi 31 Décembre 2019 au Mercredi Premier Janvier 2020.

Quelques heures auparavant, le procureur de la république du tribunal de Sidi M'hamed d'Alger avait requis une année de prison ferme contre le patron de Cevital.

Il faut préciser toutefois que la condamnation d'Issad Rebrab est assortie d'une amende de quatorze millions de dinars. Dans le même dossier, l'entreprise Evcon a été condamnée à payer une amende de vingt huit millions de dinars et Housing Bank for Trade and Finance (HBTF) a écopé d'une amende de trente deux millions de dinars.

A noter que le milliardaire a été condamné pour infraction à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l'étranger, surfacturation lors d'une opération d'importation et faux et usage de faux. Et c'est pratiquement les mêmes chefs retenus contre Evcon et HBTF, poursuivies en tant que personnes morales dans ce dossier.

Lors du procès, Issad Rebrab s'est défendu contre toutes les accusations portées contre lui et contre son groupe. « Cevital est une entreprise qui a très bien réussi. Elle n’a pas besoin d’argent sale pour son évolution. Notre succès est tout à fait légal », avait-il dit en réponse à des questions de la juge.

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