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21 décembre 2023 4 21 /12 /décembre /2023 16:47

 

 

https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/solidarite/la-cgt-appelle-la-mobilisation-et-la-desobeissance-civile-contre-la-loi-de-la-honte

 

La Confédération Générale du Travail (CGT) appelle à la mobilisation et à la désobéissance civile contre la loi de la honte

La loi contre l’immigration vient d’être adoptée par le parlement grâce aux voix de la droite et de l’extrême droite.

Son contenu reprend les principales propositions du Rassemblement National et il remet en cause nos principes républicains, comme l’illustrent notamment les mesures suivantes.

Le principe de préférence nationale est appliqué et il conduira à exclure les étrangers de l’accès aux allocations familiales et aux Aides Personnalisées au Logement (APL).

Le droit du sol est remis en cause et l’acquisition de la nationalité française ne sera plus automatique pour les enfants nés en France mais dont les parents sont étrangers. Les étudiants étrangers devraient fournir une caution pour avoir accès à un titre de séjour. Une réforme de l’Aide Médicale d’Etat (AME) est annoncée.

Contrairement à ce que le gouvernement prétend, cette loi ne facilite en rien les régularisations par le travail. En effet, l’arbitraire des préfets sera renforcé sans aucune garantie pour les travailleurs. Nous notons d’ailleurs que les cinq cent travailleurs sans papiers qui, grâce à leur grève lancée il y a plusieurs mois par la CGT ont contraint leurs employeurs à leur donner toutes les preuves de leur travail, ne sont toujours pas régularisés.

Cette loi est un naufrage politique et moral. Cette loi et les débats qui l’entourent depuis six mois sont une violence pour tous les immigrés. Elle repose sur un énorme mensonge. L’immigration n’est pas responsable de l’insécurité.

Au contraire, l’immigration est une richesse pour notre pays. Chaque année, les travailleurs étrangers font rentrer soixante milliards de cotisations sociales et d’impôts. En Ile-de-France, vingt pour cent des emplois sont occupés par des travailleurs étrangers. Vingt pour cent des thèses soutenues dans les universités françaises sont des thèses soutenues par des étudiants étrangers.

Sans travailleurs étrangers, il y aura beaucoup moins de médecins dans nos hôpitaux, d’aides à domicile, de cuistots, de livreurs ou de maçons par exemple.

Les premières lignes, encensées pendant l’épidémie de coronavirus, pour beaucoup, ce sont eux et le gouvernement leur explique maintenant qu’il faudrait qu’ils continuent à travailler en baissant la tête sans vivre avec leur famille ni avoir accès aux droits sociaux.

La CGT exige la régularisation de tous les travailleurs sans papier sur simple preuve de travail. C’est une mesure de justice sociale. C’est un moyen indispensable de lutte contre le dumping social.

Rien de tel pour le patronat que d’avoir une main d’œuvre sans papier donc corvéable à merci, obligée d’accepter des conditions de travail indignes.

Les régulariser, c’est leur permettre de faire respecter leurs droits, de gagner des augmentations de salaires et d’empêcher le patronat de tirer tous nos droits vers le bas.

Comme le reconnaît le président de la république, cette loi est contraire à notre constitution sur de nombreux points. Il doit en tirer toutes les conséquences et ne pas la promulguer. Cette loi qui déshonore notre pays ne doit pas s’appliquer. D’ores et déjà, la CGT appelle tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette loi à la résistance et à la désobéissance civile, à l’image des trente-deux conseils départementaux qui annoncent qu’ils n’appliqueront pas cette loi de la honte.

Montrons que la France, c’est la liberté, l’égalité et la fraternité. Montrons que la France, c’est la solidarité que chaque jour nous faisons vivre sur nos lieux de travail en nous entraidant entre travailleurs quelle que soit notre religion ou notre nationalité.

Montrons que la France c’est l’humanité que nous faisons vivre dans nos écoles en nous mobilisant pour refuser l’expulsion des enfants d’immigrés et en nous battant pour que toutes les familles puissent avoir un toit.  

La CGT prendra toutes les initiatives pour contribuer à une riposte la plus large possible pour enterrer ce texte de la honte.

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21 décembre 2023 4 21 /12 /décembre /2023 15:22

 

 

https://www.humanite.fr/politique/loi-immigration-darmanin/monsieur-le-president-ne-promulguez-pas-la-loi-immigration

 

Ne promulguez pas la loi contre l'immigration

À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes, des intellectuels et des artistes, exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui fracture les fondements de la république, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale.

À la dernière élection présidentielle, des millions de voix se sont reportées sur Emmanuel Macron au second tour pour faire barrage à Marine Le Pen. « Ce vote m’oblige », avait assuré le président élu. La loi immigration, véritable marchepied à l’idéologie nationaliste de l’extrême droite, est une trahison de cet engagement solennel pris devant les français.

Soutenu par le Rassemblement National, ce texte, adopté sans réel débat au parlement, fracture le camp présidentiel mais, surtout, les fondements de notre république. En instillant le poison xénophobe de la préférence nationale et en remettant en cause le droit du sol, il bafoue les principes d’égalité et de non-discrimination, socle de notre démocratie fraternelle.

Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société. Elle ouvre la voie au pire.

Face à ce danger, citoyens soucieux du vivre-ensemble, nous appelons le chef de l'état à se ressaisir. Ne promulguez pas ce texte de tous les dangers.

Premiers signataires

Martine Aubry, Étienne Balibar, Patrice Bessac, Sophie Binet, Manuel Bompard, Rachida Brakni, Ian Brossat, Laure Calamy, Éric Cantona, Sorj Chalandon, Patrick Chamoiseau, André Chassaigne, Cyrielle Chatelain, Jean-Pierre Darroussin, Carole Delga, Grégory Doucet, Cécile Duflot, Annie Ernaux, Laurent Escure, Elsa Faucillon, Olivier Faure, Léa Filoche, Fabien Gay, Benoît Hamon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Patrick Kanner, Mathilde Larrère, Philippe Martinez, Jean-Luc Mélenchon, Sébastien Menesplier, Gérard Mordillat, Stanislas Nordey, Erik Orsenna, Mathilde Panot, Antonin Peretjatko, Ernest Pignon-Ernest, Monique Pinçon-Charlot, Éric Piolle, Philippe Rio, Johanna Rolland, Pierre Rosanvallon, Fabien Roussel, Michèle Rubirola, Lydie Salvayre, Anthony Smith, Benoît Teste, Bernard Thibault, Marine Tondelier, Boris Vallaud, Najat Vallaud-Belkacem, Marie-Christine Vergiat

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 18:21

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/politique/loi-immigration-au-lendemain-de-l-adoption-du-texte-crise-ouverte-au-sein-de-la-majorite-6798255

 

Certains volets de la loi contre l'immigration peuvent se retravailler, estime Emmanuel Macron

L'adoption du texte de la loi contre l’immigration, Mardi 19 Décembre 2023, a déclenché une crise ouverte dans le camp d’Emmanuel Macron. Plusieurs députés de la majorité ont voté contre et Aurélien Rousseau, ministre de la santé, a démissionné.

Après l'adoption, Mardi 19 Décembre 2023, dans la douleur, de la loi contre l’immigration portée par le gouvernement, la majorité présidentielle vit une crise ouverte dans ses rangs. Malgré les déclarations de la première ministre Elisabeth Borne, Mercredi 20 Décembre 2023 sur France Inter, qui nie toute crise dans son camp, le texte contre l’immigration suscite un profond malaise chez les députés de la Renaissance, notamment en raison du soutien de dernière minute au texte par le Rassemblement National, qui s'est déclaré vainqueur idéologique de la séquence.

Après l'interview de la première ministre, Mercredi 20 Décembre 2023 dans la matinée, Emmanuel Macron s'exprimera Mercredi 20 Décembre 2023 dans la soirée dans une émission de la cinquième chaîne de la télévision française, signe qu'il y a bien un incendie à éteindre.

À l'issue du conseil des ministres, qui s'est tenu Mercredi 20 Décembre 2023 en fin de matinée, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a annoncé qu'Emmanuel Macron, en personne, saisira le conseil constitutionnel, Mercredi 20 Décembre 2023. Il s'agit de demander au conseil constitutionnel de statuer sur la conformité de tout ou partie de cette loi à la constitution, a précisé le ministre, alors que la crise politique est ouverte dans la majorité. La première ministre Élisabeth Borne a reconnu Mercredi 20 Décembre 2023 dans la matinée que certaines mesures étaient inconstitutionnelles et que le texte serait amené à évoluer.

« Il y a dans cette loi des choses que nous n'aimons pas, mais qui ne nous déshonorent pas. Pour certaines des mesures, nous réinterrogerons celles-ci dans un avenir proche », a déclaré Olivier Véran, ajoutant que ce texte n'avait rien à voir avec la préférence nationale et dénonçant une véritable escroquerie du Rassemblement National.

Le ministre de la santé avait confié au Monde, Mardi 19 Décembre 2023 en début de soirée, que « ma décision ne fait aucun doute. Si le texte est voté, je pars ». C'est désormais chose faite, Aurélien Rousseau a démissionné du gouvernement, a confirmé mercredi Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, à l'issue du conseil des ministres, Mercredi 20 Décembre 2023. La ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo assurera l'intérim au ministère de la santé.

De son côté, la ministre de la culture Rima Abdul Malak a démenti sur son compte Instagram des rumeurs de démission la concernant à la suite de l'adoption du projet de loi controversé sur l'immigration, « contrairement aux rumeurs qui ont circulé, je n'ai pas envisagé de démissionner du gouvernement. Ma détermination à poursuivre mes combats est totale. Au nom des larmes de mes parents quittant leur Liban natal et au nom de cette France qu'ils ont choisie pour sa devise de liberté, d’égalité et de fraternité, que je ne cesserai jamais de défendre et de servir, vous me trouverez encore rue de Valois tant que le président de la république et la première ministre m'accorderont leur confiance prête à poursuivre ces justes combats ».

Face aux critiques virulentes de la gauche, des associations et d'une partie de sa majorité, contre ce texte marqué à droite, Elisabeth Borne, profondément humaniste, a assuré que « j’ai veillé à ce que ce texte respecte nos valeurs. J’ai le sentiment du devoir accompli, après l'adoption de mesures utiles, efficaces et attendues par nos concitoyens. Je ne tiens pas compte des voix du Rassemblement National, puisque le texte, voté à l'Assemblée Nationale par trois cent quarante-neuf voix contre cent quatre-vingt-six voix, aurait pu être adopté sans les quatre-vingt-huit voix du Rassemblement National qui a fait le coucou. Des mesures de la loi sont probablement contraires à la constitution et le texte sera amené à évoluer. Je n’exclue pas de revenir sur certaines dispositions, comme les Aides Personnalisées au Logement (APL), qui ont cristallisé les derniers débats ».

Quelques heures avant le vote, plusieurs ministres défavorables au texte ont mis leur démission dans la balance avant de se réunir avec d'autres tenants de ce même courant, dont le ministre des transports Clément Beaune, le ministre du logement Patrice Vergriete et la ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau.

Plusieurs figures de la majorité ne cachaient pas Mercredi 20 Décembre 2023 dans la matinée leur gêne, accentuée par le ralliement de Marine Le Pen à ce texte qui a pour but de faciliter les expulsions des migrants illégaux et de rendre moins attractif pour les étrangers le système de protection sociale français. Le président de la commission des lois, Sacha Houlié, qui a voté contre le texte, a dit sur Radio-Télévision Luxembourg (RTL) qu’il a un peu la gueule de bois, car cette loi contre l’immigration n'est pas le projet de la majorité et qu’elle comprend une trentaine de mesures inconstitutionnelles.

Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, a dénoncé une crise politique comme nous n’en avons pas connue depuis des années et un malaise général dans la majorité. Il juge inouï que des membres de la majorité expliquent qu'ils votent des sujets anticonstitutionnels, en semblant espérer une censure des dispositions les plus controversées, « c’est une grande première. Le travail qu'ils n'ont pas fait eux-mêmes, ils demandent au conseil constitutionnel de le faire. Je n'ai jamais vu cela. Le conseil constitutionnel n'est pas la lessiveuse des consciences. Cette loi est très grave. Pour la première fois, nous avons introduit dans la loi un principe pour lequel Jean-Marie Le Pen combattait depuis quarante ans, le principe de préférence nationale. Le combat contre cette loi réunira-t-il la gauche éparpillée ? Il y a une évidence, il s'est passé quelque chose et nous devons tous en prendre conscience ».

« Emmanuel Macron peut encore ne pas promulguer la loi contre l’immigration », a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT), Mercredi 20 Décembre 2023 sur France Culture, « j’appelle solennellement le président de la république à ne pas promulguer cette loi qui déshonore la France à l'international et qui rompt fondamentalement avec toutes les valeurs de la république. Je rappelle que le droit du sol est un acquis de la révolution française, le président de la république doit avoir un sursaut, il ne doit pas promulguer cette loi pour garantir la cohésion de sa majorité qui est en train d'exploser et il doit surtout garantir la cohésion du pays ».

Des départements dirigés par la gauche ont annoncé qu'ils n'appliqueraient pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Mercredi 20 Décembre 2023, le département du Lot a indiqué qu'il allait refuser d’appliquer la préférence nationale instituée selon lui par la loi contre l’immigration pour l'attribution de l’APA, selon un communiqué.

« Le département du Lot, fidèle à ses valeurs de solidarité, refuse et refusera d'appliquer le principe de la préférence nationale pour nos aînés », affirme dans ce texte Serge Rigal, président divers gauche du conseil départemental, qui propose de créer une nouvelle allocation d'autonomie universelle qui donnera exactement les mêmes droits aux lotois qui seraient exclus par cette loi.

Même position pour le Lot-et-Garonne et la Seine-Saint-Denis, dont son président, le socialiste Stéphane Troussel, a annoncé qu'il n'appliquera pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’APA. « Je mettrai tout en oeuvre pour que le département soit un bouclier républicain contre la préférence nationale. Tous les habitants de Seine-Saint-Denis méritent la solidarité et l'humanité, d’où qu'ils viennent. Nous continuerons de verser l'APA aux étrangers en situation régulière », a déclaré sur X le président du conseil départemental de ce territoire de banlieue parisienne qui compte une forte population issue de l'immigration.

Le département de la Gironde n'appliquera pas non plus cette mesure. Jean-Luc Gleyze, président du conseil départemental, estime que la loi contre l’immigration est une honte pour la république. Paris n'appliquera pas la loi contre l’immigration, a également annoncé la maire de Paris, Anne Hidalgo, Mercredi 20 Décembre 2023.

Parmi les nouvelles mesures ajoutées à la loi contre l’immigration dans l'accord trouvé entre la majorité et les Républicains, la mise en place d'une caution à déposer pour les étudiants étrangers demandant un titre de séjour visant à couvrir le coût d'éventuels frais d'éloignement ne passe pas auprès des présidents des universités. Mardi 19 Décembre 2023, avant l'adoption du projet de loi, une vingtaine d'entre eux ont jugé que le texte, et cette mesure en particulier, était indigne de notre pays, qu’il était contraire à l’esprit des Lumières et qu’il nuisait à l'ambition de l'enseignement supérieur.

Parmi les premiers signataires figurent notamment les présidents de plusieurs grandes universités parisiennes dont la Sorbonne, des universités d'Aix-Marseille, de Bordeaux, de Lyon, de Toulouse Jean-Jaurès et de Strasbourg, « comment accepter des mesures qui tendront à replier l'université française sur elle-même ? Appliquer de façon généralisée la majoration des droits d'inscription pour les étudiants extra-communautaires aurait un effet particulièrement délétère sur leur nombre, origine géographique et situation sociale, alors même que ces étudiants internationaux sont une richesse pour notre pays ».

Dans une tribune distincte, publiée par le Parisien et transmise à l'Agence France Presse (AFP), les directeurs généraux de trois grandes écoles de commerce, l’école des Hautes Etudes Commerciales (HEC), l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) et l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP), dénoncent aussi des mesures qui menacent gravement la compétitivité internationale de la France et qui anéantiraient l'objectif gouvernemental de doubler le nombre d'étudiants internationaux d'ici 2027.

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 17:36

 

 

https://www.bfmtv.com/politique/loi-immigration-deux-departements-annoncent-refuser-d-appliquer-certaines-dispositions-du-texte_AN-202312200641.html#xtor=AL-68

 

Trente-deux départements annoncent qu’ils refuseront d’appliquer certaines dispositions du texte de la loi contre l’immigration

Trente-deux départements de gauche n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) prévu dans la loi contre l’immigration, mais ce n’est pas sûr qu'ils en aient le droit.

Ils n'appliqueront pas les dispositions de la nouvelle loi immigration. Après l'adoption du texte par le parlement, Mardi 19 Décembre 2023 dans la soirée, les départements du Lot et de la Seine-Saint-Denis ont d'abord annoncé, Mercredi 20 décembre 2023, leur refus d'appliquer le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’APA. Mercredi 20 Décembre 2023 dans l'après-midi, ils ont été suivis par trente départements de gauche, a annoncé le groupe de gauche de l’assemblée des départements de France.

Le texte prévoit en effet que cette aide, destinée aux personnes de plus de soixante ans en perte d'autonomie, soit soumise à une présence en France depuis au moins cinq ans pour les ressortissants étrangers sans-emploi et à trente mois d'activité s'ils travaillent.

Le département du Lot, fidèle à ses valeurs de solidarité, indique dans un communiqué qu’il refuse d'instaurer la préférence nationale dans les politiques dont il a la charge.

Serge Rigal, son président divers gauche qui a qualifié la loi contre l’immigration de honte pour notre pays, a ainsi annoncé sa volonté de créer à la prochaine assemblée départementale, le 6 février et le 7 février 2024, une nouvelle allocation d'autonomie universelle qui donnera exactement les mêmes droits aux lotois qui seraient exclus par cette loi.

Le département de la Seine Saint Denis a pris une décision similaire, « nous continuerons de verser l'APA aux étrangers en situation régulière. Nous mettrons tout en œuvre pour que le département soit un bouclier républicain contre la préférence nationale. Tous les habitants de Seine-Saint-Denis méritent la solidarité et l'humanité, d’où qu'ils viennent ».

« Ce texte est un recul pour l'égalité et pour la justice et une honte pour notre pays des droits humains », ont communiqué les trente-deux départements de gauche, « la discrimination qu’il instaure revient à condamner des femmes, des hommes et des enfants, pour leur origine plutôt que de les reconnaître dans leur humanité ».

Ces annonces posent question car, pour Géraldine Chavrier, professeure de droit public à l'université Panthéon Sorbonne, les départements ne peuvent pas se soustraire à la loi, « des compétences précises et définies leur sont attribuées. Ils pourraient donc être mis en demeure par le préfet. Quand une compétence est transférée à une collectivité locale, l’état n'a plus le droit d'y mettre son nez, mais les collectivités doivent tout de même respecter les lois et les décrets. Cela n'empêche pas le bras de fer car, si un préfet constate l'illégalité d'un acte, il n'est pas en mesure de l'annuler lui-même. Quand, par exemple, un maire refuse d'organiser une élection, le préfet peut le faire à sa place, c'est assez simple mais, dans le cas de l’APA, c'est plus compliqué. Le préfet pourra déférer l'acte au tribunal administratif, mais cela prendra du temps ».

La loi contre l’immigration n'a cependant pas encore fini son chemin législatif. Emmanuel Macron doit la transmettre Mercredi 20 Décembre 2023 au conseil constitutionnel afin de s'assurer de la régularité du texte. Le gouvernement a déjà fait part de ses doutes quant à certaines mesures accordées à la droite. Le conseil constitutionnel aura un mois pour rendre sa décision, qui ne pourra pas faire l'objet de recours.

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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 18:18

 

 

https://www.hrw.org/fr/news/2023/12/18/israel-la-famine-utilisee-comme-arme-de-guerre-gaza

 

Des éléments de preuve indiquent que les civils ont été délibérément privés d'accès à la nourriture et à l'eau

Le gouvernement israélien utilise la famine imposée à des civils comme méthode de guerre dans la bande de Gaza, ce qui constitue un crime de guerre.

Les responsables israéliens ont fait des déclarations publiques exprimant leur objectif de priver les civils de Gaza de nourriture, d'eau et de carburant. Ces déclarations sont reflétées dans les opérations militaires des forces israéliennes.

Le gouvernement israélien devrait cesser d’attaquer des biens nécessaires à la survie de la population civile, lever le blocus de la bande de Gaza et rétablir l'accès à l’électricité et à l'eau.

Le gouvernement israélien utilise la famine imposée à des civils comme méthode de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre, a déclaré Human Rights Watch (HRW), Lundi 18 Décembre 2023. Les forces israéliennes bloquent délibérément l’approvisionnement en eau, en nourriture et en carburant. En même temps, elles entravent intentionnellement l’aide humanitaire, elles rasent apparemment des terrains agricoles et elles privent la population civile des biens indispensables à sa survie.

Depuis que des combattants dirigés par le Hamas ont attaqué Israël le Samedi 7 Octobre 2023, de hauts responsables israéliens, dont le ministre de la défense Yoav Gallant, le ministre de la sécurité nationale Itamar Ben-Gvir et le ministre de l’énergie Israel Katz, ont fait des déclarations publiques exprimant leur objectif de priver les civils de Gaza de nourriture, d’eau et de carburant. Ces déclarations reflètent une politique mise en œuvre par les forces israéliennes. D’autres responsables israéliens ont déclaré publiquement que l’aide humanitaire à Gaza serait conditionnée soit à la libération des otages illégalement détenus par le Hamas, soit à la destruction du Hamas.

« Depuis plus de deux mois, Israël prive la population de Gaza de nourriture et d'eau, une politique encouragée ou approuvée par de hauts responsables israéliens et qui reflète une intention d'affamer les civils en tant que méthode de guerre », a déclaré Omar Shakir, directeur d’HRW pour Israël et la Palestine, « les leaders mondiaux devraient dénoncer cet odieux crime de guerre, qui a des effets dévastateurs sur la population de Gaza ».

Entre le 24 novembre et le 4 décembre 2023, HRW a mené des entretiens avec onze palestiniens déplacés à Gaza. Ils ont décrit les profondes difficultés qu'ils rencontrent pour se procurer des produits de première nécessité. « Nous n’avions ni nourriture, ni électricité, ni internet, rien du tout », a déclaré un palestinien qui a fui le nord de la bande de Gaza, « nous ne savons pas comment nous avons survécu ».

Dans le sud de Gaza, les palestiniens interrogés ont décrit la pénurie d'eau potable et le manque de nourriture menant à des magasins vides, à de longues files d'attente et à des prix exorbitants. « Vous êtes constamment à la recherche des choses requises pour survivre », a déclaré un père de deux enfants. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a signalé le 6 décembre 2023 que neuf ménages sur dix dans le nord de Gaza, et deux ménages sur trois dans le sud du territoire, avaient passé au moins une journée et une nuit complète sans nourriture.

Le Droit International Humanitaire (DIH), ou droit de la guerre, interdit d’affamer les civils comme méthode de guerre. Le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI) écrit qu’affamer délibérément des civils en les privant d’objets indispensables à leur survie, y compris en empêchant intentionnellement l'envoi des secours, constitue un crime de guerre. L’intention criminelle ne nécessite pas l’aveu de l’attaquant, mais elle peut également être déduite de l’ensemble des circonstances d’une campagne militaire.

En outre, le blocus continu de Gaza par Israël, ainsi que le bouclage de ce territoire depuis plus de seize ans, constituent une punition collective de la population civile, qui est un autre crime de guerre. En tant que puissance occupante à Gaza, Israël a l’obligation, en vertu de la Quatrième Convention de Genève, d'assurer l'approvisionnement de la population civile en vivres et en produits médicaux.

Le 17 novembre 2023, le PAM a averti qu’il y avait un risque immédiat de famine, soulignant que les approvisionnements en nourriture et en eau étaient pratiquement inexistants. Le 3 décembre 2023, le PAM a de nouveau évoqué un risque élevé de famine, estimant que le système alimentaire de Gaza était au bord de l’effondrement. Le 6 décembre 2023, le PAM a signalé que quarante-huit pour cent des ménages du nord de Gaza et trente-huit pour cent des palestiniens déplacés dans le sud du territoire avaient enduré des niveaux de faim grave.

Le 3 novembre 2023, le conseil norvégien pour les réfugiés a averti que Gaza était aux prises avec des besoins catastrophiques en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Les installations de traitement des eaux usées et de dessalement ont été fermées au mois d’octobre 2023 en raison de pénuries de carburant et d’électricité et elles sont depuis lors largement inopérantes, selon l’Autorité Palestinienne de l’eau. Même avant le Samedi 7 Octobre 2023, selon l’ONU, Gaza ne disposait que de très peu d’eau potable.

Le gouvernement israélien devrait immédiatement cesser d'utiliser la famine des civils comme méthode de guerre, a déclaré HRW. Il devrait respecter l'interdiction des attaques contre des biens nécessaires à la survie de la population civile et il devrait lever le blocus de Gaza. Le gouvernement israélien devrait rétablir l’accès à l’eau et à l’électricité et il devrait autoriser l’entrée à Gaza de la nourriture, de l’aide médicale et du carburant dont les habitants ont urgemment besoin, y compris en ouvrant le point de passage de Kerem Shalom.

Les gouvernements concernés devraient appeler Israël à mettre fin à ces abus. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et d’autres pays, devraient également suspendre leur assistance militaire et leurs ventes d’armes à Israël, tant que les forces de ce pays continueront de commettre impunément, contre des civils, des abus graves et généralisés constituant des crimes de guerre.

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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 17:57

 

 

https://blogs.mediapart.fr/yorgos-mitralias/blog/191223/des-combattants-du-ghetto-de-varsovie-et-anti-apartheid-soutiennent-les-palestiniens

 

Des combattants du ghetto de Varsovie soutiennent la résistance palestinienne

Par Yorgos Mitralias

Mardi 19 Décembre 2023

Ronnie Kasrils, leader juif de la lutte armée contre le régime sud-africain d’apartheid, et Marek Edelman, leader de l'insurrection du ghetto de Varsovie, ont toujours soutenu la lutte du peuple palestinien contre l'occupation de leur terre par l’état d’Israël dont ils ne reconnaissent pas les fondements sionistes.

Dès le début du nouveau bain de sang au Moyen-Orient, la qualification d’antisémite, que les partisans d'Israël attribuaient à tous ceux qui osent critiquer sa politique, a été remplacé par la criminalisation, la censure et toutes sortes de persécutions, contre tous les défenseurs de la cause palestinienne.

Le plus scandaleux et le plus choquant est que, dans la majorité des cas, ces chasseurs autoproclamés d’antisémites sont eux-mêmes des racistes et des antisémites patentés. Bien que paradoxal, le phénomène est suffisamment dangereux pour s'en préoccuper, car il promet un avenir très inquiétant pour nos droits et libertés démocratiques les plus élémentaires.

Le fait apparemment paradoxal que la majorité des actuels amis d'Israël, dont Benjamin Netanyahou lui-même, soient des antisémites notoires, ne devrait surprendre que ceux qui ignorent l’argumentation et l'histoire du projet sioniste. Le fondateur et idéologue du mouvement sioniste lui-même, Theodor Herzl, a fondé son projet sur la prédiction que les leaders antisémites des grandes puissances de son époque seront très intéressés à leur procurer la souveraineté, c’est-à-dire un état juif, et il est vrai que l'histoire n'a pas démenti cette prédiction. L'homme qui, par sa célèbre déclaration de 1917, a ouvert la voie à la création de cet état juif, Arthur Balfour, qui était en 1917 le ministre des affaires étrangères de l’empire britannique, était un antisémite notoire, du genre des sionistes chrétiens basés aux États-Unis, qui sont aujourd'hui les partisans les plus fanatiques d'Israël et de Donald Trump. Quant à la création de l’état d'Israël en 1948, ce n'est certainement pas un hasard si la grande puissance qui l'a reconnu la première et l’a aidé, en lui fournissant même des armes, dans ses premiers pas cruciaux était l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) de Joseph Staline. Joseph Staline s'était distingué par son antisémitisme mortifère qui allait culminer en 1953 avec la tristement célèbre conspiration des médecins juifs qui prétendument auraient projeté d'empoisonner l'ensemble des leaders soviétiques.

Ce fait apparemment paradoxal ne concerne pas seulement Viktor Orban, le premier ministre hongrois, qui se déclare le meilleur ami de Benjamin Netanyahou, mais aussi admirateur de l'œuvre du dictateur de son pays et allié du Troisième Reich, l'amiral Miklos Horthy, qui n'a rien fait pour s'opposer aux déportations et aux assassinats des juifs de Hongrie lorsqu'il était au pouvoir.

Viktor Orbán, qui aime aussi faire des blagues sur les chambres à gaz de l'Holocauste, n'est qu'un des nombreux archi-antisémites qui soutiennent Benjamin Netanyahou et qui stigmatisent également en les qualifiant d’antisémites ceux qui osent critiquer la politique d'Israël et de ses leaders.

C'est le cas, par exemple, des leaders français d'extrême droite et nostalgiques de Philippe Pétain, Marine Le Pen et Éric Zemmour. C’est le cas de la première ministre post-fasciste italienne Giorgia Meloni, qui ne cache pas son admiration pour son mentor politique Benito Mussolini, qui s'est également distingué par ses lois raciales et ses persécutions des juifs. C’est le cas des innombrables politiciens d'extrême droite et racistes, Donald Trump, Matteo Salvini, Vladimir Poutine et les espagnols de Vox nostalgiques de Francisco Franco, qui vénèrent Benjamin Netanyahou et qui restent des racistes convaincus, remplaçant simplement leur antisémitisme traditionnel par le racisme islamophobe actuellement plus acceptable et dans le vent.

Qu'en est-il de nous tous qui persistons à dire que ce qu'Israël fait actuellement à Gaza bafoue le droit humanitaire et constitue la définition même du génocide. Qu'avons-nous à opposer aux amis d'Israël de Benjamin Netanyahu qui se sont endormis antisémites et qui se sont réveillés adversaires irréconciliables de l'antisémitisme. Nous ne ferons pas appel au témoignage du plus célèbre de tous les juifs et qui en plus a failli devenir le premier président d'Israël, Albert Einstein, qui n'a pas hésité à avertir, il y a soixante-quinze ans, que les mentors et les prédécesseurs politiques de Benjamin Netanyahou étaient des fascistes, des terroristes et des criminels. Cette fois-ci, nous invoquerons le précieux témoignage de deux personnes très spéciales qui ont été les protagonistes de deux énormes événements historiques, concernant tous deux directement les juifs et Israël, la lutte victorieuse contre le régime raciste d'apartheid sud-africain et l'héroïque soulèvement du ghetto de Varsovie.

La première de ces deux personnes est le sud-africain Ronnie Kasrils, qui a été un militant antiraciste dans le pays de l'apartheid, qui a dirigé la lutte armée de l’African National Congress (ANC) et qui a été ministre dans les premiers gouvernements post apartheid de Nelson Mandela. De toute évidence, ses expériences personnelles à l’avant-garde de la lutte antiraciste pendant trente ans font que l'avis de Ronnie Kasrils contre l'apartheid israélien devrait faire autorité et, comme si tout cela ne suffisait pas, il est en plus juif, avec un passé de réfugié et des membres de sa famille qui ont péri dans l'Holocauste.

Voici donc un petit aperçu de ce que pense et dit Ronnie Kasrils, qui se rend souvent en Palestine occupée et qui entretient des rapports fraternels avec ses organisations de résistance, « il convient de rappeler que, lorsque le fondateur du sionisme au dix-neuvième siècle, Theodor Herzl, a cherché à obtenir le soutien des puissances européennes, il a promis qu'un état juif en Palestine construirait un mur de fer contre la barbarie asiatique. Il a proposé de garantir les intérêts impérialistes occidentaux contre les arabes et plus à l'est, par le biais d'une implantation européenne dans ce qui a été pendant des siècles la Palestine. Tout au long de l'histoire, les révoltes d'esclaves ont visé les propriétaires d'esclaves et leurs familles, ainsi que le système d'esclavage. Ces révoltes étaient justes. Nous devons regretter toutes les pertes de vies civiles, en particulier les crimes de guerre, mais ce regret ne peut être utilisé pour nier la justice de la cause palestinienne et le droit moral et légal des palestiniens à la résistance armée. En annonçant le début d'une guerre totale, le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a déclaré dans des termes qui feront à jamais honte à Israël qu’il a ordonné un siège complet de la bande de Gaza, qu’il n'y aura pas d'électricité, de nourriture et de carburant, et qu’il combattait des animaux humains. Je ne dis pas cela à la légère, mais il est clair que ces mots auraient pu sortir de la bouche d'un exterminateur nazi. Partout dans le monde, les personnes de conscience se souviennent et célèbrent le courage des juifs du ghetto de Varsovie qui se sont soulevés, les armes à la main, contre l'esclavage nazi, prêts à mourir debout au lieu d'attendre passivement la mort comme des moutons. Bien que les sud-africains aient été déclarés terroristes lorsque nous avons pris les armes contre l'apartheid, la lutte armée était largement reconnue comme parfaitement légitime. La résistance armée contre l'occupation militaire et la tyrannie est reconnue comme un droit universel dans le droit international et comme un droit moral dans la théorie de la guerre juste. De nombreux juifs, dont certains citoyens courageux d'Israël, sont profondément opposés au sionisme et à l’état israélien. Aux États-Unis, un grand nombre de jeunes juifs se sont retournés contre Israël. Les réseaux juifs antisionistes internationaux proclament que les palestiniens ont tout à fait le droit de résister, affirmant qu'Israël ne parle pas en leur nom. Il s'agit là d'une réfutation majeure de la propagande sioniste, qui prétend qu'Israël représente tous les juifs du monde ».

Le deuxième de ces deux personnalités très spéciales est Marek Edelman, chef adjoint de l'insurrection du ghetto de Varsovie et l'un des rares combattants à avoir survécu. Nous avons écrit dans sa nécrologie en 2009 que « Marek Edelman n'a jamais cessé de dénoncer l’état d'Israël avec lequel il ne voulait rien savoir. De quel peuple juif parlons-nous, a-t-il déclaré un jour au journal israélien Yediot Aharonot. Israël a été créé sur la destruction de cette vaste culture juive séculaire qui s'épanouissait entre la Vistule et le Don. La culture israélienne n'est pas la culture juive. Si nous voulons vivre parmi des millions d’arabes, il faut se mélanger à eux, laisser l'assimilation et les mariages mixtes faire leur travail. L’état d'Israël détestait Marek Edelman parce qu'il était la négation vivante de tous ses péchés et crimes originels. Il était la figure la plus célèbre et la plus emblématique d'un passé, du mouvement socialiste et ouvrier antisioniste d'avant-guerre de la majorité des juifs de la diaspora européenne, dont le sionisme et Israël ont tout fait et continuent de tout faire pour effacer toute trace de l'histoire et même des bibliothèques. Lorsqu'une journaliste israélienne lui avait demandé s'il craignait que sa propre mort fasse oublier le soulèvement du ghetto de Varsovie, Marek Edelman avait répondu que cet événement avait laissé trop de traces dans l'histoire, la musique, la littérature et l'art, et que c’est en Israël que sa mémoire risquait d'être effacée. Pour les israéliens, la guerre des Six Jours en 1967 est l'événement le plus important de l'histoire juive moderne. Les israéliens peuvent compter sur un état, des chars et un puissant allié américain. Dans l’insurrection du ghetto de Varsovie, il n’y avait que deux cent jeunes hommes avec pour seules armes six revolvers, mais ils étaient moralement supérieurs. Quand la journaliste a tenté de discréditer le rôle des collaborateurs juifs dans le génocide, Marek Edelman lui a répondu que la philosophie israélienne consiste à croire que l’armée israélienne peut tuer vingt arabes tant qu'un juif reste en vie. Pour Marek Edelman, il n’y avait pas de place ni pour le peuple élu, ni pour la terre promise ».

D’une part, il y a la foule des monstres insensibles qui ne ressentent rien face aux hécatombes de milliers d'enfants de Gaza et qui s'obstinent à soutenir Benjamin Netanyahou et ses génocidaires. D’autre part, il y a Ronnie Kasrils et Marek Edelman qui perpétuent la longue tradition émancipatrice juive de Karl Marx, d’Albert Einstein, de Walter Benjamin, de Rosa Luxembourg, de Kafka, de Léon Trotsky et de tant d'autres. D'une part, il y a le cynisme, la rage meurtrière et la haine mortelle contre tous les Marek Edelman et les Ronnie Kasril. D’autre part, il y a ce que Ronnie Kashrils appelle le droit moral et légal des palestiniens à la résistance armée, complété par Marek Edelman qui, en 2003, s'adresse dans une lettre ouverte à tous les leaders des organisations militaires palestiniennes et à tous les soldats des groupes militants palestiniens, les qualifiant non pas bien sûr de terroristes, mais de partisans. Ronnie Kasrils et Marek Edelman savent certainement mieux que quiconque ce que c'est que de résister à l'injustice et à l'asservissement et de combattre le racisme et l'inhumanité.

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 18:14

 

 

https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/guerre-israel-palestine-fausses-informations-crimes-hamas-7-octobre

https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestine-war-personnel-false-information-7-october-attack

 

Fausses informations des responsables et des bénévoles israéliens sur les crimes du Samedi 7 Octobre 2023

Selon le journal israélien Haaretz, les récits de nombreux crimes imputés aux palestiniens, rapportés dans le monde entier, étaient basés sur des témoignages non vérifiés et inexacts

Haaretz, journal israélien de premier plan, a détaillé comment des récits non vérifiés et inexacts sur l’attaque menée par le Hamas le Samedi 7 Octobre 2023 ont conduit à la publication d’informations qui se sont révélées inexactes.

Certains de ces témoignages, qui décrivent des atrocités prétendument commises par des combattants palestiniens le Samedi 7 Octobre 2023, ont été fournis par des responsables et des soldats israéliens ainsi que par des sauveteurs bénévoles.

Haaretz a recoupé certaines de ces allégations dans un article publié Dimanche 3 Décembre 2023 et a constaté qu’elles ne concordaient pas.

L’armée israélienne a admis qu’au moins un soldat ayant alimenté l’une de ces histoires avait commis des erreurs.

Zaka, une organisation bénévole de recherche et de sauvetage qui a travaillé sur les lieux des attaques et qui a fourni des témoignages aux médias, a également déclaré que certains de ses membres avaient peut-être mal interprété ce qu’ils avaient vu et qu’ils n’étaient pas des pathologistes professionnels.

L’un des principaux sujets à avoir fait l’objet de nombreux reportages non confirmés et de désinformation est la mort d’enfants et de bébés, selon Haaretz.

Le Samedi 7 Octobre 2023, des centaines de combattants palestiniens ont pris d’assaut le sud d’Israël, attaquant des avant-postes militaires, des bases militaires et des zones résidentielles. Mille deux cent israéliens ont été tués lors de l’attaque.

En l’absence de liste officielle des victimes publiée par Israël, Haaretz a établi une liste de morts confirmés, laquelle comprend plus de trente enfants. La liste n’est pas complète, car les travaux médico-légaux se poursuivent.

Quelques jours après l’attaque, dans un reportage qui a ensuite fait la une des journaux du monde entier, une chaîne d’information israélienne a affirmé que quarante bébés avaient été décapités.

Alors que des doutes sur la véracité de cette histoire ont commencé à émerger, d’autres récits non confirmés d’atrocités présumées commises contre des enfants et des nourrissons ont fait surface.

Parmi eux, il y a un témoignage de Golan Vach, chef du service militaire israélien de recherche et de sauvetage, qui a affirmé avoir vu les corps de bébés brûlés.

La semaine dernière, un journaliste israélien a partagé une interview avec un soldat qui affirmait que « des bébés et des enfants ont été pendus en rang à des cordes à linge ».

Selon Haaretz, ces allégations sont fausses. Les informations recueillies auprès de l’Institut National d’Assurance d’Israël (INAI), des policiers et des leaders des kibboutzim, ont montré qu’un seul bébé avait été identifié parmi les israéliens tués jusqu’à présent, alors que le processus d’identification est pratiquement terminé.

Parmi les autres enfants en bas âge tués le Samedi 7 Octobre 2023, il y a un enfant âgé de quatre ans, deux enfants âgés de six ans et deux enfants âgés de cinq ans. La majorité des mineurs tués étaient âgés de douze à dix-sept ans, certains sont morts sous les roquettes.

Selon Haaretz, un porte-parole de l’armée a déclaré que le soldat qui avait raconté l’histoire des enfants pendus à des cordes à linge était un réserviste qui ne s’exprimait pas à titre officiel. L’armée israélienne a nié ses allégations.

Concernant les témoignages de Golan Vach, l’armée a déclaré qu’il s’était mal exprimé en parlant des bébés alors qu’il voulait parler des enfants.

Une autre fausse déclaration a été faite par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui a annoncé au président américain Joseph Biden que « les palestiniens ont attaché des dizaines d’enfants ensemble, ils les ont brûlés et ils les ont exécutés ».

Il n’existe aucune preuve disponible suggérant que des groupes d’enfants ont été retrouvés morts au même endroit, comme le décrit Benjamin Netanyahou, selon Haaretz.

Une autre histoire, selon laquelle un bébé israélien aurait été retrouvé brûlé dans un four, provenait d’Eli Beer, président d’United Hatzalah of Israel (UHI), une organisation bénévole de services médicaux d’urgence.

Haaretz a conclu que cette histoire aussi était fausse. Une source d’UHI a déclaré à Haaretz que l’allégation provenait d’un volontaire qui pensait avoir vu ce bébé et qui l’avait dit à Eli Beer à tort.

D’autres récits fournis par le groupe de bénévoles Zaka semblent également incompatibles avec les informations disponibles sur l’âge et le lieu des israéliens tués.

L’un des membres du groupe a par exemple déclaré avoir vu vingt corps brûlés d’adolescents à Kfar Aza et vingt autres à Beeri. Ces chiffres ne correspondent pas aux détails des enfants tués dans ces communautés. Haaretz a indiqué que deux mineurs, âgés de quatorze et de seize ans, avaient été identifiés parmi les israéliens tués à Kfar Aza. À Beeri, neuf mineurs au total ont été tués, la plupart ont été retrouvés morts à leur domicile avec leurs familles.

Le même bénévole de Zaka a affirmé avoir vu le corps d’une femme enceinte tuée par balle à Beeri qui avait été éventrée et dont le fœtus avait été poignardé. Il a déclaré que deux enfants, âgés de six et de sept ans, avaient été retrouvés morts à côté d’elle.

Cependant, sur les quatre-vingt-sept israéliens tués à Beeri, aucun d’entre eux n’était âgé de six ou de sept ans, a rapporté Haaretz. Concernant la femme enceinte, les habitants de Beeri ont émis des doutes quant au fait que l’incident se soit produit dans leur communauté.

La police israélienne a également déclaré qu’elle n’en avait pas été informée. Une source du camp militaire de Choura, où les corps ont été identifiés et préparés pour leur inhumation, a dit ne pas en avoir eu connaissance.

En réponse aux questions d’Haaretz, Zaka a déclaré que les volontaires avaient peut-être mal interprété ce qu’ils avaient vu, « les volontaires ne sont pas des experts en pathologie et ils ne disposent d’aucun outil professionnel pour identifier la personne assassinée et son âge, ou pour déclarer la manière dont elle a été tuée ».

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 17:49

 

 

https://news.un.org/fr/story/2023/12/1141722

 

Les travailleurs de l'Organisation des Nations Unies (ONU) qui ont livré des fournitures médicales à l'hôpital al-Shifa, dans le nord de Gaza, le Samedi 16 Décembre 2023, ont qualifié le service des urgences comme un bain de sang, avec des centaines de blessés et un flux constant de nouveaux patients.

Selon l'équipe, les patients souffrant de traumatismes sont suturés à même le sol. L'hôpital ne dispose que de traitements limités voire inexistants pour gérer la douleur et le service des urgences est tellement plein que le personnel doit faire attention à ne pas marcher sur les patients à même le sol.

L'hôpital al-Shifa, qui était autrefois l'hôpital de référence le plus important et le plus grand de Gaza, fonctionne à peine maintenant. Les salles d'opération et d'autres services importants ne fonctionnent pas en raison du manque de carburant, d'oxygène, de personnel médical spécialisé et de fournitures. L'hôpital n'est en mesure que de fournir une stabilisation de base des traumatismes et il n'a pas de sang à transfuser.

Une poignée de médecins et d'infirmières, et soixante-dix volontaires, travaillent dans ce que le personnel de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a décrit comme des circonstances incroyablement difficiles dans un hôpital qui a besoin d'être réanimé.

Dans une déclaration publiée Samedi 16 Décembre 2023, l'OMS a indiqué qu'elle s'engageait à renforcer l'hôpital al-Shifa dans les semaines à venir, afin qu'il puisse reprendre au moins ses fonctions de base, fournir des services de survie indispensables et desservir un peuple assiégé pris dans un cycle de mort, de destruction, de faim et de maladie.

Des dizaines de milliers de palestiniens déplacés sont hébergés dans l'hôpital, qui connaît une grave pénurie de nourriture et d'eau potable.

Actuellement, l'hôpital Al-Ahli Arab reste le seul hôpital partiellement fonctionnel dans le nord de Gaza, avec trois hôpitaux fonctionnant au minimum, al-Shifa, al Awda et le complexe médical al Sahaba, alors qu'il y en avait vingt-quatre avant le conflit.

L’OMS est très préoccupée par l'évolution de la situation à l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui aurait été au centre d'une opération militaire.

Les travailleurs de l'ONU à l'hôpital al-Shifa participaient à une mission conjointe de l’ONU, de l’OMS, de l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), de l’United Nations Department of Safety and Security (UNDSS) et de l’United Nations Mine Action Service (UNMAS). L'équipe a livré à l'hôpital des fournitures chirurgicales, du matériel de chirurgie orthopédique, du matériel d'anesthésie et des médicaments.

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 17:32

 

 

https://news.un.org/fr/story/2023/12/1141727

 

Indignée par la destruction de l'hôpital Kamal Adwan à Gaza, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) réitère son appel au cessez-le-feu

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est indigné de la destruction effective d'un hôpital dans le nord de Gaza par les Forces de la Défense Israélienne (FDI) au cours du week-end du Samedi 16 Décembre et du Dimanche 17 Décembre 2023, entraînant la mort de huit patients, dont un enfant de neuf ans.

L'hôpital Kamal Adwan a été perquisitionné par l'armée israélienne pendant quatre jours la semaine dernière et l'OMS a déclaré que de nombreux travailleurs de la santé ont été arrêtés.

« Le système de santé de Gaza était déjà à genoux et la perte d'un autre hôpital, même minimal, est un coup dur », a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur la plate-forme sociale X.

Moins d'un tiers des trente-six hôpitaux de Gaza sont au moins partiellement fonctionnels, dont un seul dans le nord de l'enclave.

« Les attaques contre les hôpitaux, le personnel de santé et les patients doivent cesser maintenant », a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le directeur général de l'OMS a dénoncé l’évacuation de nombreux patients de l’hôpital Kamal Adwan par eux-mêmes, au péril de leur santé et de leur sécurité, alors que les ambulances n'étaient pas en mesure d'atteindre l'établissement.

L’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré dans une mise à jour que les forces israéliennes se sont retirées Samedi 16 Décembre 2023 de l'hôpital et, selon les médias, un bulldozer de l'armée israélienne a aplati les tentes d'un certain nombre de palestiniens déplacés à l'extérieur de l'hôpital, tuant et blessant un nombre indéterminé d’entre eux.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré sur X que l'OMS était extrêmement préoccupée par le bien-être des palestiniens déplacés. Selon l’OCHA, le ministère palestinien de la santé à Ramallah a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'incident. L’OCHA a également cité l'armée israélienne qui a déclaré qu’elle avait arrêté quatre-vingt-dix palestiniens dans le cadre de l'opération et qu’elle avait trouvé des armes et des munitions à l'intérieur de l'hôpital.

En raison d'une panne des télécommunications et d'Internet à Gaza qui a commencé Jeudi 14 Décembre 2023 et s'est poursuivie pendant tout le week-end du Samedi 16 Décembre et du Dimanche 17 Décembre 2023, l’OCHA a souligné que sa dernière mise à jour sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza n'avait fourni que des informations limitées sur les dernières vingt-quatre heures.

Les autorités sanitaires de Gaza n'ont pas mis à jour le nombre de victimes depuis le début de la panne d'électricité, qui s'élevait alors à dix-huit mille huit cent morts et plus de cinquante mille blessés depuis le Samedi 7 Octobre 2023.

L’OCHA a fait état de la poursuite des bombardements israéliens intensifs à Gaza au cours du week-end du Samedi 16 Décembre et du Dimanche 17 Décembre 2023, en particulier à Khan Younis dans le sud et dans plusieurs zones de la ville de Gaza dans le nord. D'intenses combats ont fait rage entre les forces israéliennes et des groupes armés palestiniens à Khan Younis et à Rafah, ainsi que des tirs continus de roquettes par des groupes armés palestiniens contre Israël, a écrit l’OCHA.

La situation humanitaire dans l'enclave reste désespérée, car la majorité de la population est déplacée, entassée dans une petite zone du sud, confrontée à des conditions sanitaires désastreuses et manquant de nourriture et d'eau. Les espoirs d'une intensification des livraisons d'aide ont été renforcés par l'annonce Vendredi 15 Décembre 2023 de l'ouverture du poste-frontière de Kerem Shalom entre Israël et Gaza, qui a été saluée par la communauté humanitaire.

Le point de passage aurait été ouvert Dimanche 17 Décembre 2023 à la livraison directe de l’aide humanitaire pour la première fois depuis le Samedi 7 Octobre 2023. Jusqu'à présent, seul le poste-frontière de Rafah, dans le sud, était ouvert depuis la reprise des livraisons, le Samedi 21 Octobre 2023, et le poste de Kerem Shalom servait uniquement de site d’inspection des livraisons.

« La mise en œuvre rapide de cet accord augmentera le flux d'aide », a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU, Martin Griffiths, « mais ce dont les habitants de Gaza ont le plus besoin, c'est de la fin de cette guerre ».

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 17:11

 

 

https://www.aa.com.tr/fr/monde/décès-d-un-agent-du-quai-d-orsay-à-gaza-la-réaction-de-la-france-est-scandaleuse-selon-manuel-bompard/3085194

 

Le coordinateur du Mouvement de la France Insoumise (MFI), Manuel Bompard, a dit que la position de la France, en réaction à la mort d’un agent du ministère français des affaires étrangères suite à un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, était une position scandaleuse.

« La réaction des autorités françaises sur ce sujet est aussi scandaleuse que depuis le début », a dit Manuel Bompard dans une déclaration à Anadolu. Le député français du MFI participait à une manifestation à Paris pour dénoncer les bombardements israéliens indiscriminés contre la population civile de Gaza.

« la France doit dire que ce qui s’est passé est inacceptable et que ce cas-là s’ajoute malheureusement à près de vingt mille morts à Gaza. La France doit, comme elle l’a fait parfois dans l’histoire, faire entendre sa voix, une voix forte pour la paix, plus forte que ce qui est fait pour l’instant avec les multiples changements de position qui fait que la position de la France a été tout simplement inaudible depuis le début. Je suis content de voir qu’il y a encore une mobilisation, parce que les français sont attachés à ce que la France porte la parole de la paix. En tout cas, c’est pour cela que nous participons à cette manifestation », a dit Manuel Bompard.

Pour rappel, un agent de la diplomatie française a succombé à ses blessures, Samedi 16 Décembre 2023, suite à un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

« Il s'appelait Ahmad Abu Shamla, il travaillait à l'Institut Français de Gaza depuis vingt-trois ans », selon la députée française Elsa Faucillon qui s'exprimait sur son compte officiel sur X, « la France n'avait pas inscrit ses quatre fils aînés sur la liste des personnes autorisées à partir de Gaza. Il a choisi de rester avec eux et il a perdu la vie dans un bombardement ».

Par voie d'un communiqué, le ministère français des affaires étrangères a précisé que « cet agent avait trouvé refuge dans la maison d’un de ses collègues du consulat général de France, aux côtés notamment de deux autres collègues et de nombreux membres de leur famille. Cette maison a été frappée par un bombardement israélien, Mercredi 13 Décembre 2023, qui a grièvement blessé l'agent de la diplomatie française et qui a fait une dizaine de victimes. La France condamne ce bombardement d'un bâtiment d'habitation qui a causé la mort de nombreux autres civils. Nous exigeons que toute la lumière soit faite par les autorités israéliennes sur les circonstances de ce bombardement, dans les plus brefs délais ».

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