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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 17:15

 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/l-ecole-du-passe-affligeant-bravo-l-accueil-contraste-des-propositions-d-emmanuel-macron-sur-l-education_6307704.html

 

Propositions d'Emmanuel Macron contre l'éducation, les syndicats et la gauche sont indignés et le Rassemblement National dit bravo

Le président de la république a consacré une large partie de sa conférence de presse au thème de l'éducation, Mardi 16 Janvier 2024. Ses propositions et sa défense de la ministre Amélie Oudéa-Castéra ont suscité de vives critiques, notamment à gauche.

L'éducation est au centre de l'actualité politique ces dernières semaines. La polémique autour de la ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, a vampirisé les débats ces derniers jours, avec des appels à sa démission de l’opposition et des syndicats enseignants. Interrogé lors d'une conférence de presse, Mardi 16 Janvier 2024, Emmanuel Macron a estimé que la ministre a eu raison de s'excuser après ses propos sur l'école publique, qui ont provoqué un tollé. Le président de la république a également multiplié les annonces sur l'éducation, de l'uniforme à la Marseillaise en passant par les cérémonies de remise de diplômes.

Ces propositions présidentielles ont été accueillies fraîchement par les syndicats et par l'opposition de gauche. « C'est assez affligeant et consternant de voir ce président qui disserte sur l'école du passé et qui fait du recyclage, mais qui ne prend absolument pas la mesure des enjeux de l'école d'aujourd'hui et de demain, alors que nous sommes dans une situation d'effondrement de l'école publique », a dit, à France Info, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES) de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Mardi 16 Janvier 2024.

Le président de la république a souhaité que les fonctionnaires soient davantage rémunérés au mérite, une réforme qu'il compte mener dans les prochaines semaines. Les réactions des syndicats n'ont pas tardé, avec un communiqué cinglant de la FSU, « les annonces recyclent les vieilles recettes de la rémunération au mérite et de la gestion managériale des carrières qui détruisent les logiques collectives ».

Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat des enseignants de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA), a dénoncé le projet présidentiel de refonder l'instruction civique, « la déconnexion du chef de l’état est grave. Il est mal informé et il ignore ce que fait l’école. Si ce sont des mensonges, c’est inacceptable et méprisant ».

Emmanuel Macron a également annoncé que l'uniforme à l'école serait expérimenté dès cette année dans une centaine d'établissements volontaires et qu'il pourrait être généralisé en 2026. « Il a parlé des jeunes qui n’ont pas la chance d’avoir des familles qui les emmènent à la mer ou à la montagne. Le président devrait choisir autre chose que la caserne ou l’uniforme et il devrait reprendre nos propositions de loi pour le droit aux vacances », a écrit Benjamin Lucas, député d’Europe Ecologie Les Verts (EELV).

Une autre annonce présidentielle est qu’une cérémonie de remise de diplômes pourrait être rétablie dès cette année au collège. « Quel dommage que notre président n’ait jamais été élu local. Il saurait que cela se fait déjà », a écrit Ian Brossat, sénateur du Parti Communiste Français (PCF).

Plusieurs journalistes ont rapidement réagi à la volonté d'Emmanuel Macron de faire apprendre la Marseillaise à l’école primaire. « Emmanuel Macron est pour l’apprentissage obligatoire de la Marseillaise à l'école. Cela tombe bien, c'est déjà le cas depuis la loi d'orientation sur l'école de 2005 », a écrit Nils Wilcke.

« L'apprentissage de la Marseillaise à l'école est une nouveauté depuis 1985. C'était déjà une annonce très médiatisée du ministre de l’éducation de l'époque, Jean-Pierre Chevènement », a dit Louise Tourret, journaliste à France Culture.

Ces mesures sont plébiscitées par le Rassemblement National. « Sur la Marseillaise à l'école, l'uniforme et l'éducation civique, nous félicitons Emmanuel Macron parce que nous voyons que toutes nos mesures sont reprises au fil des années », a dit Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement National, à France Info, Mardi 16 Janvier 2024.

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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 16:51

 

 

https://fr.euronews.com/my-europe/2024/01/18/le-parlement-europeen-appelle-pour-la-premiere-fois-a-un-cessez-le-feu-permanent-a-gaza

 

Le parlement européen appelle pour la première fois à un cessez-le-feu permanent à Gaza

Le parlement européen a demandé, Jeudi 18 Janvier 2024, pour la première fois, un cessez-le-feu permanent à Gaza et le lancement d'efforts politiques pour trouver une solution à la guerre entre Israël et le Hamas.

Le parlement européen appelle à un cessez-le-feu permanent à Gaza. Les députés européens ont adopté Jeudi 18 Janvier 2024 une résolution en ce sens, mais cette résolution n’est pas contraignante.

Cette résolution marque un changement significatif par rapport à la position précédente du parlement européen, adoptée au mois d’octobre 2023, qui appelait à une pause humanitaire afin d'accélérer l'acheminement de l'aide aux civils de Gaza.

Ce vote intervient alors que les combats à Gaza ont entraîné la mort de plus de vingt-quatre mille palestiniens, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas.

Alors que les groupes de gauche et les centristes de l'hémicycle avaient ouvertement soutenu l'appel au cessez-le-feu, les députés européens du Parti Populaire Européen (PPE), première force politique dans l'hémicycle, avaient exprimé des réserves.

La résolution a été adoptée après l'approbation d'un amendement précisant qu'un cessez-le-feu devrait être subordonné à la libération de tous les otages détenus à Gaza et au démantèlement du Hamas, désigné comme une organisation terroriste par l'Union Européenne.

« Une paix durable ne peut exister tant que le Hamas et d'autres groupes terroristes détournent la cause palestinienne et qu’ils menacent l'existence d'Israël, la seule démocratie de la région », a dit Antonio López Istúriz, député européen du PPE, Mardi 16 Janvier 2024.

Plusieurs versions du texte ont été déposées en prévision du vote, reflétant la divergence des points de vue dans l'hémicycle. Hilde Vautmans, députée européenne du groupe Renew Europe, a exhorté l'hémicycle à trouver une unité après des heures de négociation ces derniers jours, ce qui témoigne des difficultés politiques dans ce dossier. La députée européenne belge estimait avant le vote que la crédibilité internationale de l’Union Européenne était en jeu.

Les leaders des vingt-sept pays de l’Union Européenne n'ont pas encore décidé à l'unanimité d'appeler à un cessez-le-feu, malgré les appels de la Belgique, de l'Espagne et de l'Irlande. Jusqu'à présent, la ligne officielle des vingt-sept pays de l’Union Européenne reste axée sur des pauses et des corridors humanitaires.

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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 16:34

 

 

https://www.aljazeera.com/news/2024/1/17/al-jazeeras-gaza-bureau-chief-wael-dahdouh-in-qatar-for-medical-treatment

 

Wael al Dahdouh, chef du bureau d’al Jazeera à Gaza, au Qatar pour un traitement médical

Wael al Dahdouh a été blessé lors d'une frappe israélienne au mois de décembre 2023 qui a tué Samer Abou Daqqa, caméraman d’al Jazeera.

Wael al Dahdouh, chef du bureau d’al Jazeera à Gaza, est au Qatar pour recevoir des soins médicaux après avoir été blessé lors d'une attaque israélienne alors qu'il couvrait le conflit.

Wael al Dahdouh, qui a été le visage de la couverture par al Jazeera de la guerre menée par Israël contre Gaza, est arrivé à Doha, la capitale qatarie, en passant par l’Égypte, Mardi 16 Janvier 2024.

II a été blessé lors d’une frappe de drone israélien au mois de décembre 2023 au cours de laquelle un caméraman d’al Jazeera, Samer Abou Daqqa, a été tué alors qu’ils effectuaient un reportage dans le sud de Gaza.

Wael al Dahdouh, qui a quitté l'enclave assiégée pour la première fois depuis le début du conflit israélo-palestinien au début du mois d’octobre 2023, a perdu sa femme Amna, son fils Mahmoud, sa fille Sham et son petit-fils Adam, au mois d’octobre 2023 après qu'un raid aérien israélien ait frappé la maison dans laquelle ils s'abritaient dans le camp de réfugiés de Nousseirat, après avoir été déplacés de leur maison dans la ville de Gaza.

Plus tôt ce mois-ci, Hamza al Dahdouh, le fils aîné de Wael al Dahdouh, également journaliste à al Jazeera, a été tué par une frappe de missile israélien à Khan Younis, dans le sud de Gaza.

Malgré son immense perte personnelle, Wael al Dahdouh a réconforté sa famille, ses amis et ses collègues, et il a continué à travailler pour rapporter avec détermination la situation catastrophique à Gaza.

« Le coût est très élevé mais, en fin de compte, il n’y a pas d’autre option », a-t-il dit, Dimanche 14 Janvier 2024, dans une interview à la chaîne américaine National Broadcasting Company (NBC), « nous restons assis chez nous, en attendant que les missiles atterrissent. Quitter ce travail et abandonner ce message humanitaire que nous avons délivré, ce n’est pas une option ».

En inhumant son fils, Wael al Dahdouh a souligné qu'il était l'un des nombreux habitants de Gaza à faire leurs adieux à leurs proches et il s'est engagé à rester sur la voie consistant à montrer au monde ce qui se passe à Gaza.

Le réseau de médias d’al Jazeera a fermement condamné l’attaque qui a tué Hamza al Dahdouh et Mustafa Thuraya, un autre journaliste du réseau. La liste des journalistes et collaborateurs d’al Jazeera tués ou ayant perdu des membres de leur famille ne cesse de s’allonger.

Une centaine de journalistes ont été tués à Gaza depuis le Samedi 7 Octobre 2023. Les chiffres du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) montrent que plus de journalistes ont été tués au cours des dix premières semaines du conflit qu'il n'y en a jamais eu dans un seul pays sur une année entière.

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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 11:37

 

 

https://news.un.org/fr/story/2024/01/1142427

 

Les obstacles à Gaza continuent de retarder l'acheminement de l'aide vitale

Des médicaments pour les otages israéliens ont été autorisés à entrer à Gaza pour la première fois, Jeudi 18 Janvier 2024, ainsi qu'une cargaison de fournitures de secours pour les palestiniens, dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar et la France.

Sur la centaine d’israéliens toujours détenus à Gaza, quarante-cinq d’entre eux ont besoin d'un traitement pour des maladies chroniques ou d'autres médicaments vitaux.

Cette livraison d'aide intervient alors que les agences humanitaires de l'Organisation des Nations Unies (ONU) avertissent que le niveau d'assistance pour de nombreux palestiniens de Gaza est catastrophique.

L’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), dans sa dernière mise à jour, Mercredi 17 Janvier 2024, a fait état de bombardements israéliens intenses à Gaza et de tirs de roquettes contre Israël par des groupes armés palestiniens.

Selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la poursuite des violences a rendu presque impossible la distribution de l'aide au-delà de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où plus d’un million deux cent mille palestiniens s'abritent désormais sous des bâches en plastique, dans des conditions dangereuses de surpeuplement.

« Au-delà de Rafah, l’assistance est catastrophique », a déclaré Abeer Atefa, responsable de la communication du PAM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Ses commentaires font écho aux appels répétés en faveur d'un meilleur accès lancés par d'autres agences de l'ONU qui s'efforcent d'atteindre les cinq gouvernorats de Gaza.

Au cours des deux premières semaines de l'année 2024, les agences humanitaires ont planifié vingt-neuf missions pour livrer des fournitures vitales au nord de Wadi Gaza. Seule une mission sur quatre a pu être menée à bien, les autorités israéliennes ayant refusé les autres, selon l'OCHA.

L’OCHA a également noté que « deux missions supplémentaires, initialement coordonnées avec les autorités israéliennes, n'ont pu être menées à bien en raison de la non-viabilité des itinéraires prévus ou des retards excessifs aux points de contrôle, qui n'ont pas permis aux missions de se dérouler pendant les fenêtres d'opération sûres ».

Pendant ce temps, au milieu des bombardements en cours et des violents affrontements à Gaza, plus de cent soixante palestiniens de Gaza sont morts au cours des deux derniers jours et trois cent cinquante autres palestiniens de Gaza ont été blessés, a indiqué OCHA, citant des responsables de la santé dans l'enclave, portant le nombre total de palestiniens tués depuis le début de la guerre à plus de vingt-quatre mille quatre cent palestiniens.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans des affrontements à Gaza, Mardi 16 Janvier et Mercredi 17 Janvier 2024, a noté l'OCHA, ce qui signifie que cent quatre-vingt-onze soldats israéliens sont morts depuis le Samedi 7 octobre 2023, lorsqu'une attaque sanglante menée par le Hamas en Israël a fait environ mille deux cent morts et deux cent cinquante otages, déclenchant des représailles israéliennes massives.

« Les ravages causés par la guerre n'ont laissé qu'une seule des trois canalisations d'eau reliant Israël à Gaza en état de fonctionnement », a également averti l'OCHA plus tôt cette semaine.

Alors que les niveaux de diarrhée et d'autres maladies causées par le manque d'hygiène et la faim atteignent déjà un niveau record, l’OCHA a noté que la canalisation d'eau de Deir al Balah , dont la capacité est de dix-sept mille mètres cubes d'eau par jour, doit être réparée de toute urgence, « les partenaires dans le domaine de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, ont estimé que les réparations pourraient prendre jusqu'à quatre semaines, même en tenant compte d'un accès durable et des fournitures nécessaires ».

De son côté, à l'issue de sa quatrième visite à Gaza depuis le début du conflit, le commissaire général de l’United Nations Relief and Works Agency (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que « le conflit dure depuis trop longtemps. Il n’y a pas de gagnant dans ces guerres. C’est un chaos sans fin et un désespoir croissant. J’appelle une fois de plus à un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui puisse apporter un répit et qui puisse permettre une augmentation significative et indispensable du flux de fournitures de base, y compris par la voie commerciale. Tout ce qui ne va pas dans ce sens prolongera la misère de toute une population ».

De son côté, à l’issue d’une visite de trois jours dans la bande de Gaza, un haut responsable de l’UNICEF a rappelé que soixante-dix pour cent des vingt-cinq mille palestiniens tués à Gaza depuis le Samedi 7 Octobre 2023 sont des femmes et des enfants.

« Le meurtre d’enfants doit cesser immédiatement », a dit le directeur exécutif adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, dans un communiqué de presse, « la masse de civils à la frontière est difficile à imaginer et les conditions dans lesquelles ils vivent sont inhumaines. L’eau est rare et un mauvais assainissement est indéniable. Le froid et la pluie de cette semaine ont créé des rivières de déchets. Le peu de nourriture disponible ne répond pas aux besoins nutritionnels des enfants. En conséquence, des milliers d’enfants souffrent de malnutrition et sont malades. Il faut la fin des bombardements intenses, qui tuent des milliers de palestiniens et qui entravent l’acheminement de l’aide aux survivants. Nous devons faire entrer davantage de camions, par davantage de points de passage et avec des processus d'inspection beaucoup plus efficaces. Il doit y avoir moins de restrictions sur le type d’aide que nous pouvons apporter, comme les générateurs pour les pompes à eau et les canalisations pour réparer les installations d’eau. Il faut que les restrictions d’accès soient levées à l’intérieur de la bande de Gaza, que des communications terrestres fiables soient assurées et que la circulation des fournitures humanitaires soit facilitée pour garantir que ceux qui sont sans aide depuis des jours reçoivent l’aide dont ils ont désespérément besoin. Nous devons fluidifier le trafic commercial à Gaza, afin que les marchés puissent rouvrir et que les familles puissent être moins dépendantes des secours ».

Enfin, il a réclamé un accès au nord de Gaza, où sont restés trois cent mille palestiniens qui n’ont pas accès à l’eau potable et pratiquement pas de nourriture.

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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 17:55

 

 

https://news.un.org/fr/story/2024/01/1142337

 

Plus de cent jours de guerre à Gaza, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) réclame un cessez-le-feu humanitaire immédiat

Alors que la guerre à Gaza dure depuis plus de cent jours, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a réclamé une nouvelle fois un cessez-le-feu humanitaire immédiat, Lundi 15 Janvier 2024.

Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU, à New York, citant le nombre sans précédent de victimes civiles et les conditions humanitaires catastrophiques à Gaza, le sort des otages et les tensions qui se propagent à toute la région, le secrétaire général de l’ONU a estimé qu’il n’existait qu’une solution pour résoudre tous ces problèmes, un cessez-le-feu humanitaire immédiat, « ce cessez-le-feu humanitaire permettrait de garantir qu’une aide suffisante arrive là où elle est nécessaire, de faciliter la libération des otages et d’éteindre les flammes d’une guerre plus large, car plus le conflit à Gaza se prolonge, plus le risque d’escalade et d’erreur de calcul est grand. Nous ne pouvons pas voir au Liban ce que nous voyons à Gaza et nous ne pouvons pas permettre que ce qui se passe à Gaza continue ».

Au début de sa conférence de presse, António Guterres a souligné combien il pensait chaque jour à l’angoisse des familles des israéliens pris en otage par le Hamas le Samedi 7 Octobre 2023.

Il a exigé une fois de plus la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, « en attendant, ils doivent être traités humainement et ils doivent être autorisés à recevoir les visites et l'assistance du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Les récits de violences sexuelles commises par le Hamas et d’autres le Samedi 7 Octobre 2023 doivent faire l’objet d’une enquête rigoureuse et de poursuites ».

Il a estimé que rien ne justifier la punition collective de la population palestinienne, notant que l’assaut contre Gaza par les forces israéliennes au cours de ces cent jours écoulés a déclenché des destructions massives et des meurtres de civils à un rythme sans précédent au cours de ses années en tant que secrétaire général et que la grande majorité des palestiniens tués sont des femmes et des enfants, « la situation humanitaire à Gaza dépasse les mots. Nulle part et personne n’est en sécurité. Les personnes traumatisées sont poussées vers des zones de plus en plus restreintes du sud, qui deviennent intolérablement et dangereusement encombrées. Bien que certaines mesures aient été prises pour accroître le flux d’aide humanitaire vers Gaza, les secours vitaux ne parviennent pas aux palestiniens qui ont enduré des mois d’attaques incessantes à une échelle aussi importante que nécessaire. La famine s’abat sur la population de Gaza, accompagnée de maladies, de malnutrition et d’autres menaces sanitaires. Je suis profondément troublé par les violations flagrantes du Droit International Humanitaire (DIH) auxquelles nous sommes témoins ».

Selon le secrétaire général de l'ONU, les obstacles à l’aide humanitaire sont clairs. Tout d’abord, l’ONU et ses partenaires ne peuvent pas fournir efficacement une aide humanitaire alors que Gaza subit des bombardements aussi intenses, généralisés et incessants, qui mettent en danger la vie de ceux qui reçoivent de l’aide et de ceux qui la fournissent, « nous continuons de réclamer un accès humanitaire rapide, sûr, sans entrave, élargi et durable à l’intérieur et à travers Gaza ».

Deuxièmement, l’opération humanitaire se heurte à des obstacles importants à la frontière avec Gaza. Des matériaux vitaux, notamment des équipements médicaux vitaux et des pièces essentielles à la réparation des installations et des infrastructures d’approvisionnement en eau, ont été rejetés avec peu ou pas d’explications, perturbant ainsi l’approvisionnement en fournitures essentielles et la reprise des services de base.

Troisièmement, l’opération humanitaire se heurte à des obstacles majeurs à la distribution de l'aide à Gaza. Cela inclut des refus répétés d’accès au nord de l'enclave, où se trouvent toujours des centaines de milliers de palestiniens. Depuis le début de l'année 2024, seules sept des vingt-neuf missions d'acheminement de l'aide au nord ont pu se poursuivre, « nous cherchons à intensifier la réponse, mais nous avons besoin de conditions de base en place ».

Le secrétaire général de l’ONU a aussi estimé nécessaire une augmentation immédiate et massive de l’offre commerciale de biens essentiels, « l’ONU et les partenaires humanitaires ne peuvent pas à eux seuls fournir des produits de première nécessité qui devraient également être disponibles sur les marchés pour l’ensemble de la population. Pendant ce temps, le chaudron des tensions en Cisjordanie occupée bouillonne avec une violence accrue qui aggrave la crise budgétaire déjà désastreuse de l’Autorité Palestinienne ».

Il s’est dit aussi préoccupé par les tensions extrêmement élevées dans la Mer Rouge et au-delà, qui pourraient bientôt être impossibles à contenir, et par les échanges de tirs quotidiens à travers la Ligne Bleue, risquant de déclencher une escalade plus large entre Israël et le Liban et d’affecter profondément la stabilité régionale.

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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 17:36

 

 

https://www.aljazeera.com/news/2024/1/18/aid-for-israeli-captives-palestinians-reaches-gaza-despite-challenges

 

L'aide aux prisonniers israéliens et aux palestiniens arrive à Gaza malgré les défis

L’envoi de fournitures médicales et d'autres aides sont distribuées dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar et la France.

Une cargaison de fournitures médicales et d'autres aides destinées aux captifs israéliens et aux civils palestiniens est entrée dans la bande de Gaza dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar et la France entre Israël et le Hamas.

La livraison de l’aide est le premier accord conclu entre Israël et le groupe palestinien et elle marque un certain progrès depuis la fin de la trêve d’une semaine de la fin du mois de novembre 2023.

« Les camions d’aide humanitaire autorisés à entrer dans le sud de Gaza ne suffisent pas à répondre aux besoins désespérés de la population », a déclaré Hani Mahmoud d’al Jazeera, depuis Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, Jeudi 18 Janvier 2024.

La cargaison est arrivée, Mercredi 17 Janvier 2024, a confirmé le porte-parole du ministère qatari des affaires étrangères, Majed al-Ansari. Il devrait être distribué par la Palestinian Red Crescent Society (PRCS).

« Au cours des dernières heures, des médicaments et de l'aide sont entrés dans la bande de Gaza, en application de l'accord annoncé au profit des civils de la bande, y compris des otages », a écrit Majed al-Ansari sur X.

Hamdah Salhut d’al Jazeera, en reportage depuis Jérusalem-Est occupée, a noté que cela n’a pas été facile. Le processus était embourbé dans des complexités, a déclaré notre correspondant, car le Hamas avait l’impression que l’aide ne serait pas inspectée à l’entrée à Gaza, mais le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a nié un tel accord, qui a provoqué des troubles politiques au sein de son gouvernement.

Aux termes de l'accord, quarante-cinq captifs détenus par le Hamas doivent recevoir des médicaments sur ordonnance et des fournitures pour les civils palestiniens doivent être distribuées dans certaines parties de l'enclave assiégée qui a été bombardée sans relâche par les forces israéliennes, laissant la population entière confrontée à la famine et à des risques croissants de maladies.

Plus d’une centaine des deux cent quarante prisonniers capturés par le Hamas lors de son attaque dans le sud d'Israël du Samedi 7 Octobre n2023 ont été libérés lors de la trêve de la fin du mois de novembre 2023 au cours de laquelle certains prisonniers palestiniens ont également été libérés.

Hani Mahmoud d’al Jazeera a déclaré qu’au moins une dizaine de camions avaient été autorisés à entrer, ajoutant que les colis qu’ils ont apportés comprenaient des fournitures pour les hôpitaux épuisés, « les palestiniens de Gaza se sont habitués à faire la queue pendant plus d’une demi-journée simplement pour obtenir de l’aide ou des bons d’alimentation. C’est incroyablement difficile, car le montant de l’aide humanitaire qui arrive est si faible par rapport aux besoins de plus d’un million neuf cent mille palestiniens déplacés ».

La PRCS a dit Mercredi 17 Janvier 2024 que cent quarante-six camions transportant de l'aide humanitaire sont entrés par le terminal de Karem Abu Salem sous contrôle israélien, appelé Kerem Shalom en Israël, et que quarante-huit camions sont entrés par le terminal de Rafah à Gaza avec l'Egypte transportant de la nourriture, de l'eau et des fournitures médicales, en plus de douze camions commerciaux.

Un haut responsable du Hamas a déclaré que, pour chaque boîte fournie aux captifs, mille boîtes de médicaments seraient envoyées aux palestiniens.

L’ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journes, a déclaré à la radio publique israélienne Kan qu’il espérait que cet accord serait une première étape humanitaire vers la libération des prisonniers israéliens restants.

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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 17:14

 

 

https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-moscou-en-russie-la-republique-du-bachkortostan-secouee-par-des-heurts-inedits

 

En Russie, la république du Bachkortostan secouée par des heurts inédits

Des affrontements ont opposé la police à des manifestants dans une petite ville de cette république du bassin de la Volga. Dix mille manifestants s’y étaient rassemblés pour soutenir un militant écologiste local sévèrement condamné.

C’est la plus importante action de protestation ayant eu lieu en Russie depuis deux ans, estime le quotidien Novyé Izvestia. Mardi 16 Janvier et Mercredi 17 Janvier 2024, dix mille manifestants se sont rassemblés par moins vingt degrés dans une petite ville du Bachkortostan, une république de la Fédération de Russie située à mille cinq cent kilomètres à l’est de Moscou, entre la Volga et les montagnes de l’Oural, pour protester contre la condamnation d’un militant écologiste local à quatre ans de colonie pénitentiaire. La république, à majorité musulmane, n’est pas connue pour ce genre de troubles.

Des heurts sérieux entre les policiers et les manifestants, coups de matraque et jets de gaz lacrymogènes contre boules de neige glacées, ont eu lieu Mercredi 17 Janvier 2024 aux abords du tribunal de Baïmak, ville de dix-huit mille habitants située à quatre cent kilomètres de la capitale régionale, Oufa, au moment de l’énoncé du verdict, qui a fait l’effet d’une bombe, écrit Novyé Izvestia. Les manifestants ont exigé la démission du leader de la république, Radi Khabirov.

Selon le ministère de la santé du Bachkortostan, tous les blessés, dont le nombre n’a pas été précisé, ont été pris en charge et aucun n’a eu besoin d’être hospitalisé, rapporte le quotidien Kommersant, mais les conséquences judiciaires de l’événement risquent d’être lourdes pour les manifestants qui ont été arrêtés. L’unité bachkire du comité d’enquête fédéral a en effet ouvert une enquête pour organisation et participation à des désordres massifs et pour usage de la force contre des représentants de l’ordre.

L’écologiste dont la condamnation a déclenché la manifestation, Faïl Alsynov, âgé de trente-sept ans, père de quatre enfants, a dirigé pendant cinq ans l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Bachkort, dissoute par un tribunal bachkir en 2020 pour des activités à caractère extrémiste, rappelle Kommersant. Il s’était fait connaître lors de la campagne de défense, au mois d’août 2020, du mont Kurtashtau, site naturel protégé, que les autorités voulaient céder à la compagnie bachkire de carbonate de soude pour exploitation.

Au mois d’avril 2023, Faïl Alsynov a pris la parole lors d’un rassemblement de citoyens devant la maison de la culture de la ville d’Ichmourzino. Ceux-ci protestaient contre les projets d’exploration géologique des alentours par la compagnie minière eurasiatique, qu’il accuse de vouloir ouvrir des mines d’or. Supposant que les travaux seraient effectués par des ouvriers migrants, il a appelé en substance les ressortissants caucasiens et centrasiatiques à rentrer chez eux.

C’est ainsi que le militant écologiste a finalement été condamné, Mercredi 17 Janvier 2024, pour incitation à la haine et atteinte à la dignité d’un groupe de personnes relativement à la race, la nationalité, la langue et l’origine. Il a été immédiatement placé en détention à l’issue du procès.

Selon Novyé Izvestia, les manifestants ont tenté d’arracher le condamné des mains des policiers qui l’emmenaient. Ils ont également adressé une plainte au directeur du comité d’enquête fédéral, Alexandre Bastrykine, exigeant l’ouverture d’une enquête impartiale, le militant étant innocent à leurs yeux. Une campagne de soutien à Faïl Alsynov a été organisée depuis le front ukrainien par des volontaires bachkirs qui ont enregistré une vidéo réclamant sa libération.

La condamnation pour incitation à la haine à l’égard de personnes étrangères indique que les autorités craignent un militantisme nationaliste ou régionaliste, toujours redouté dans la Fédération de Russie, multiethnique et pluriconfessionnelle. Les autorités religieuses musulmanes du Bachkortostan ont appelé les croyants au calme et elles les ont mis en garde contre le risque de céder à des provocations.

Selon Kommersant, le guide spirituel des soldats bachkirs participant à l’Opération Militaire Spéciale (OMS) en Ukraine, Khamza Khafizov, a déclaré à la presse que Faïl Alsynov se trouvait sous l’influence des fondamentalistes musulmans très surveillés en Russie.

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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 15:38

 

 

https://www.aljazeera.com/news/2024/1/16/qatar-announces-israel-hamas-deal-for-medicine-and-aid-to-enter-gaza

 

Le Qatar annonce un accord entre Israël et le Hamas pour l’entrée de médicaments et de l'aide humanitaire à Gaza

L'envoi d'aide aux palestiniens et de médicaments pour les captifs israéliens détenus par le Hamas doit quitter Doha, mercredi 17 janvier 2024, à destination de l'Égypte et doit être transporté à Gaza.

Israël et le Hamas ont conclu un accord autorisant la livraison de médicaments aux captifs israéliens détenus dans la bande de Gaza et le transport de l'aide aux résidents du territoire palestinien assiégé, a annoncé le Qatar.

L'accord prévoit l'acheminement d'une aide humanitaire aux civils dans les zones les plus touchées et les plus vulnérables de Gaza en échange de la livraison de médicaments aux prisonniers israéliens détenus par le Hamas, le groupe qui gouverne Gaza, a déclaré le ministère qatari des affaires étrangères dans un communiqué, mardi 16 janvier 2024.

Le porte-parole du ministère qatari des affaires étrangères, Majed al Ansari, a déclaré que les médicaments et l'aide quitteraient Doha, mercredi 17 janvier 2024, à destination de la ville égyptienne d’al Arish en vue de leur livraison dans la bande de Gaza.

Il a déclaré que l'accord avait été négocié par le Qatar en coopération avec la France.

Plus tôt, Philippe Lalliot, chef du centre de crise du ministère français des affaires étrangères, qui organise les efforts d’aide, a déclaré que les négociations duraient depuis des semaines et que l’idée initiale était venue des familles de certains des prisonniers israéliens.

Des colis médicaux spécifiques pour plusieurs mois, constitués en France, seront livrés à quarante-cinq captifs. Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) assurera la coordination sur le terrain.

Le Hamas a capturé environ deux cent quarante israéliens lors de son attaque dans le sud d'Israël du Samedi 7 octobre 2023, au cours de laquelle au moins mille cent trente-neuf israéliens ont été tués, selon des chiffres d’al Jazeera basés sur des statistiques officielles.

Israël a répondu à l'assaut par un bombardement dévastateur, un siège et une invasion terrestre de Gaza. Plus de vingt-quatre mille palestiniens ont été tués lors de l'attaque israélienne, selon les autorités palestiniennes.

Plus d’une centaine de captifs ont été libérés au cours d'une trêve d'une semaine à la fin du mois de novembre 2023 à la suite de longues négociations négociées par le Qatar et les États-Unis. En échange, Israël a libéré des centaines de prisonniers palestiniens.

Mardi 16 janvier 2024, la Maison Blanche a déclaré que l'envoyé américain pour le Moyen-Orient, Brett Mac Gurk, était à Doha ces derniers jours pour discuter d'un éventuel accord sur la libération des captifs.

Le porte-parole de la sécurité nationale des Etats Unis, John Kirby, a déclaré aux journalistes que Brett Mac Gurk était impliqué dans des discussions très sérieuses et intensives avec le Qatar au sujet d'un autre accord, « nous espérons que ces discussions porteront bientôt leurs fruits ».

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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 18:22

 

 

https://i.diem25.org/en/petitions/93

 

Suspendre Israël du sport international

L'offensive israélienne à Gaza a coûté la vie à plus de vingt-six mille civils, dont plus de onze mille nourrissons et enfants. Quatre-vingt-dix pour cent des palestiniens de Gaza sont déplacés à l’intérieur du pays et vivent dans des conditions inhumaines, sans électricité, sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans hôpitaux fonctionnels, sans mosquées, sans églises, sans bibliothèques, sans écoles, sans universités et sans boulangeries. À ce rythme, le brutal régime israélien va bientôt détruire tous les aspects de la vie à Gaza, y compris les sports.

À quelques exceptions notables près, nos gouvernements et nos représentants élus continuent de suivre la ligne officielle d’Israël, en augmentant même son soutien diplomatique, financier et militaire, malgré d’innombrables violations du droit international, du droit international humanitaire (DIH) et des résolutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le Comité International Olympique (CIO), la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), l'Union Européenne de Football Association (UEFA) la Fédération Internationale de Basket Ball et d'autres organisations sportives sont complices, car ils permettent une participation continue du régime d'apartheid occupant à leurs événements. Après une réponse rapide et une suspension immédiate de la Russie, il leur est désormais difficile de justifier de fermer les yeux sur les actions du gouvernement israélien.

Nous devons cependant nous inspirer de l’histoire et nous devons soutenir la libération de la Palestine, alors que des générations avant nous ont mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud. Cette lutte a pris toutes les dimensions possibles, l’une des premières étant la suspension des liens sportifs, qui a contribué à isoler pacifiquement le régime sud-africain, qui a démontré un rejet global de l’apartheid et qui a changé les perspectives intérieures du pays.

Cet acte doit maintenant être étendu à Israël, en raison de sa pratique du colonialisme de peuplement, de l’occupation militaire, du nettoyage ethnique, du génocide, de l’apartheid et de l’exploitation illégale des ressources naturelles des territoires occupés, et en raison de ses attaques brutales contre les cultures, contre les universités et contre les installations sportives de la société palestinienne.

Nous exigeons de toute urgence une suspension immédiate d'Israël de la participation à tous les sports internationaux, jusqu'à ce qu'il se conforme pleinement au droit international et aux réglementations sportives.

Nous exigeons que les instances dirigeantes du sport mondial et européen respectent immédiatement leurs obligations statutaires, en particulier leurs propres règles en matière de droits humains et de non-discrimination, compte tenu des précédents russes, sud-africains et autres. Cela comprendrait, entre autres, l’interdiction pour Israël de participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, à la Coupe du Monde de la FIFA et à la Ligue des Champions de l’UEFA.

Nous réitérons notre appel à la création d’un processus de paix parallèle sous les auspices de l’ONU pour une résolution juste des guerres à Gaza et en Ukraine.

Conformément aux principes internationalistes et humanistes du Mouvement pour la Démocratie en Europe de non-discrimination, d'égalité devant la loi, de diversité et de liberté de mouvement, nous pensons que le seul règlement à long terme exige que les progressistes des deux côtés, israéliens et palestiniens, travaillent ensemble pour un seul état démocratique laïc sur la terre de Palestine historique pour les juifs et pour les palestiniens.

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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 17:55

 

 

https://www.aa.com.tr/fr/monde/israël-la-police-de-tel-aviv-disperse-une-manifestation-contre-la-guerre-à-gaza/3111026

 

La police de Tel-Aviv disperse une manifestation contre la guerre à Gaza

Selon le quotidien Haaretz, la police israélienne a violemment interrompu la manifestation sous prétexte qu'elle heurte la sensibilité de la population

La police israélienne a dispersé, Mardi 16 Janvier 2024, à Tel Aviv, un rassemblement de protestation contre la guerre en cours à Gaza, rapportent les médias israéliens.

Affirmant que le rassemblement était illégal, les policiers ont confisqué une banderole portant l'inscription « stop au massacre à Gaza ».

Selon le site d'information Walla News, la police israélienne a également interdit à titre préventif un rassemblement contre la guerre qui devait avoir lieu à Haïfa, dans le nord du pays, Samedi 20 Janvier 2024.

Ce rassemblement était organisé par des groupes israéliens de défense des droits humains, dont le Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité, un groupe de défense des droits issu de la gauche, afin d'exiger un cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers, écrit Walla News.

Les appels à la fin de la guerre contre Gaza se sont multipliés ces dernières semaines en Israël, après trois mois de conflit sans qu'aucun des objectifs fixés n'ait été atteint, notamment la défaite du mouvement de résistance palestinien Hamas.

Israël inflige des frappes aériennes et des bombardements incessants à Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée par le Hamas, le Samedi 7 Octobre 2023, et qui, selon Tel-Aviv, a fait mille deux cent morts israéliens.

Depuis cette attaque, plus de vingt-quatre mille palestiniens ont été tués, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de soixante et un mille autres palestiniens ont été blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) estime à quatre-vingt-cinq pour cent le pourcentage des palestiniens de Gaza déplacés à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, et soixante pour cent des infrastructures de l'enclave ont été détruites partiellement ou totalement.

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