Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 16:22

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-dans-la-region-de-kherson-moscou-evacue-des-civils-mais-ses-intentions-sont-floues_5429128.html

 

Guerre en Ukraine, dans la région de Kherson, Moscou évacue des civils, mais ses intentions sont floues

Les autorités d'occupation affirment avoir évacué quinze mille personnes en deux jours.

Le rendez-vous est fixé à la gare fluviale de Kherson, ville du sud de l'Ukraine occupée par la Russie. Des groupes de civils prennent la route de l'exil, à bord de navettes affrétées pour l'occasion. Cinquante kilos de bagages par personne sont autorisés, avec l'obligation d'y mettre une étiquette avec son nom. Pour traverser le Dniepr, la route n'est plus une option. Le pont Antonovsky, notamment, est ciblé par l'artillerie ukrainienne. Les ferries débarquent à Oleshky, à l'est, et à Hola Prystan, au sud. Des centres d'hébergement temporaires doivent y accueillir les évacués.

Avant d'embarquer, les habitants sont invités à s'inscrire par téléphone et à prendre le nécessaire avec eux, téléphonie, documents d'identité, vêtements et vivres. Ils doivent également couper l'électricité, l'eau et le gaz dans les appartements abandonnés. Certains d'entre eux avaient reçu des SMS leur demandant d'évacuer immédiatement, en raison de frappes ukrainiennes imminentes, rapporte l'agence russe TASS. Les autorités d'occupation ont affirmé Mercredi 19 Octobre 2022 avoir évacué quinze mille personnes, pour un objectif affiché de cinquante mille à soixante mille personnes en une semaine. La ville seule comptait deux cent quatre-vingt mille personnes avant la guerre, mais le nombre d'habitants est aujourd'hui inconnu.

Depuis deux jours, les médias russes diffusent des images des files d'attente devant l'embarcadère. En parallèle, il est désormais interdit pour les civils de se rendre sur la rive droite du Dniepr, à moins de présenter un laissez-passer, délivré par l'armée. Il est aussi prévu que l'administration civile régionale soit transférée sur la rive gauche, ont précisé les autorités d'occupation, mais les services municipaux resteront dans la ville.

Selon les autorités d'occupation, les personnes évacuées ont le choix de rester dans la région, ou bien de rejoindre la Crimée annexée ou les régions russes de Rostov, de Krasnodar et de Stavropol. Des bus assurent les liaisons plusieurs fois par jour. Le vice-premier ministre russe, Marat Khousnoulline, a dévoilé un projet de certificats de logement donnant droit à des aides de l’état russe pour acheter un nouvel appartement. C’est une simple annonce, pour le moment, car aucun décret n'a été publié.

Le sénateur Andreï Tourchak, secrétaire général du parti Russie Unie, a tenté de rassurer les habitants sur ce point, lors de la visite d'un centre de bénévoles installé sur la rive gauche, « ce certificat sera calculé en fonction du nombre de personnes dans la famille et vous pourrez choisir n'importe quelle région de Russie ». « Nous devons renforcer notre travail d'information, afin que les habitants se sentent rassurés », a-t-il toutefois convenu.

Quelles sont les motivations russes ? C’est difficile d'y voir clair. Le chef d'occupation régionale, Vladimir Saldo, avait d'abord annoncé les noms de quatre localités à évacuer en priorité, mais l'appel concerne à présent tous les candidats au départ, y compris à Kherson. L'objectif, selon lui, était de laisser la place à l'armée russe, occupée à établir une ligne défensive. Le général russe Serge Sourovikine, en charge des opérations en Ukraine, avait affirmé que l'armée russe allait assurer l'évacuation sécurisée de la population de la capitale régionale, alors que les forces ukrainiennes poursuivent leur contre-offensive.

Kiev, de son côté, accuse la Russie de se servir des civils comme d'un bouclier humain. Pour le secrétaire du conseil national ukrainien de sécurité et de défense, Oleksiy Danilov, « le Kremlin organise la préparation de la déportation massive de la population ukrainienne vers la Russie afin de modifier la composition ethnique des territoires occupés ».

« L'armée russe veut utiliser le peuple pacifique de Kherson comme un bouclier humain », a également écrit le gouverneur ukrainien de la région, Iaroslav Ianouchevitch, « nous exhortons les habitants de Kherson à ignorer ces appels des occupants ».

Un autre élément doit être considéré, le stratégique barrage hydroélectrique de Kakhovka. Vladimir Saldo accuse les forces ukrainiennes de vouloir détruire l'infrastructure, ce qui entraînerait des inondations dans toute la région. Le général Serge Sourovikine dénonce d'ailleurs des frappes de missiles Himars contre l'ouvrage. Une carte des dommages potentiels a été largement partagée sur les réseaux sociaux russes, affirmant que des flots de cinq mètres s'abattraient en deux heures sur la capitale régionale en cas de destruction.

Kiev accuse en retour les forces russes de préparer les esprits avant de détruire elles-mêmes le barrage et d'accuser l'Ukraine. « Une brèche pourrait couvrir le retrait russe sur la rive droite et empêcher, ou retarder, l'avancée des forces ukrainiennes à travers le fleuve », écrit l'Institute for the Study of War (ISW), « cette évacuation est aussi probablement destinée en partie à évacuer les responsables de l'occupation russe et leurs collaborateurs ».

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 16:02

 

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/budget-de-la-securite-sociale-la-premiere-ministre-elisabeth-borne-actionne-a-nouveau-l-article-49-3-pour-faire-passer-le-texte-sans-vote_5430034.html

 

Budget de la sécurité sociale, la première ministre, Elisabeth Borne, actionne à nouveau l'article quarante-neuf de la constitution pour faire passer le texte sans vote

La première ministre, Elisabeth Borne, avait engagé Mercredi 19 Octobre 2022 la responsabilité de son gouvernement pour faire adopter sans vote la première partie du budget de l’état.

La première ministre, Elisabeth Borne, a engagé de nouveau, Jeudi 20 Octobre 2022, à l'Assemblée Nationale, la responsabilité du gouvernement sur la partie des recettes du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) au moyen de l'article quarante-neuf de la constitution, qui permet l'adoption du texte sans vote, sauf motion de censure.

« Vous avez rejeté la première partie du texte. Surtout, vous avez dénaturé la deuxième partie », a dit la première ministre, privée de majorité absolue, « nous ne pouvons pas prendre le risque d'un nouveau rejet ou d'un texte, de nouveau, dénaturé ».

C'est la seconde fois en deux jours que le gouvernement d'Elisabeth Borne engage sa responsabilité. Le gouvernement avait engagé une première fois sa responsabilité, Mercredi 19 Octobre 2022, sur la première partie du projet de budget pour 2023. Les députés de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) ont déposé une nouvelle motion de censure contre le gouvernement après le déclenchement, Jeudi 20 Octobre 2022, de l’article quarante-neuf de la constitution pour faire passer la partie des recettes du budget de la sécurité sociale sans vote, a annoncé la présidente du groupe des députés du Mouvement de la France Insoumise (MFI), Mathilde Panot.

« Nous allons de nouveau déposer une motion de censure, comme Mercredi 19 Octobre 2022 après le recours à l’article quarante-neuf de la constitution sur le budget de l’état », a-t-elle déclaré devant la presse, « double article quarante-neuf égale double motion de censure ».

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 17:47

 

 

https://www.revolutionpermanente.fr/18-octobre-la-greve-ne-s-est-pas-generalisee-il-faut-construire-cette-perspective

 

La grève ne s’est pas généralisée, il faut construire cette perspective

Disons-le, la mobilisation du Mardi 18 Octobre 2022 était en demi-teinte, exprimant un réchauffement de la situation, tout en restant très en deçà des attentes et de l'enthousiasme suscité par la grève des raffineurs. Si la généralisation de la grève n'est pas pour tout de suite, cette perspective ne doit pas être enterrée trop vite, il faut la construire.

Mardi 18 Octobre 2022, une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle était appelée par l'intersyndicale de la Confédération Générale du Travail (CGT), la CGT Force Ouvrière, la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) et l'Union Syndicale Solidaire (USS).

Cette journée de mobilisation était une journée de mobilisation particulière, puisqu’elle était une conséquence directe du bras de fer entre les raffineurs d’Exxon Mobil et de Total et le gouvernement, appelée en réponse à l’indignation suscitée par les réquisitions.

La grève des raffineurs et l’atteinte insupportable du gouvernement au droit de grève était donc dans toutes les têtes tout au long de la journée du Mardi 18 Octobre 2022, dans les manifestations qui ont eu lieu partout en France, rassemblant autour de trois cent mille personnes selon la CGT. Il y avait quatre mille personnes à Clermont-Ferrand, sept mille personnes à Bordeaux, neuf mille personnes à Toulouse, dix mille personnes au Havre et soixante-dix mille personnes à Paris.

Alors que la mobilisation de la pétrochimie a par ailleurs replacé ces dernières semaines la question de l’augmentation des salaires au centre du débat, celle-ci était également omniprésente sur les piquets tenus devant les entreprises, comme à la centrale nucléaire de Gravelines, au centre technique de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) du Landy, dans les différents dépôts de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) d’Ile-de-France et dans les raffineries.

Des secteurs auxquels se sont ajoutés des symptômes intéressants, montrant une colère sur le terrain, à l’image du départ de grèves inédites depuis très longtemps dans certains secteurs comme chez Airbus, où une chaîne d’assemblage a débrayé, ou dans de plus petites entreprises du privé, souvent difficiles à observer, comme le Novotel de Saint-Avold.

Du côté de la jeunesse, il y a eu des premiers éléments de mobilisation, avec une centaine de lycées bloqués en France en soutien aux raffineurs, contre Parcoursup et contre la réforme du lycée professionnel, et il y a eu le retour d’assemblées générales dans différentes universités qui ont réuni jusqu’à quelques centaines d’étudiants. En conséquence, les cortèges de jeunesse étaient Mardi 18 Octobre 2022 largement plus fournis et dynamiques que lors de la manifestation du Jeudi 29 Septembre 2022.

Cependant, si la CGT revendique environ cinquante mille manifestants de plus que Jeudi 29 Septembre 2022 à l’échelle du pays, force est de constater que le compte n’y est pas. Malgré l’ambiance revivifiée par la grève dans les cortèges, le blocage de l’économie est resté très limité, y compris dans les transports.

Même s’il y a eu de nombreux grévistes, il y avait déjà un million de grévistes, Jeudi 29 Septembre 2022, la colère qui existe contre le gouvernement et sur le terrain des salaires ne s’est pas mue en mobilisation à la hauteur des attentes et de l’enthousiasme suscité par la lutte des raffineurs.

C’est un bilan mitigé, indissociable de l’absence d’une préparation sérieuse d’un combat tous ensemble du côté des directions syndicales. Celles-ci n’ont, une nouvelle fois, pas mis en œuvre les moyens pour construire à la base cette journée du Mardi 18 Octobre 2022. C’est une leçon pour les prochaines batailles. C’est seulement en cherchant à organiser, partout, des assemblées générales pour échanger entre collègues, en travaillant à faire converger la colère qui est présente dans différents secteurs, et en proposant un programme et une stratégie à la hauteur qu’il sera possible d’organiser des manifestations sérieuses dans la rue, loin de la routine syndicale, pour construire l’affrontement contre le gouvernement.

Pour autant, il serait faux d’enterrer trop vite la colère autour des salaires. Alors que l’inflation et la dégradation des conditions de vie vont continuer de s’aggraver dans les mois à venir, la lutte des raffineurs a montré comment l’entrée en lutte d’un seul secteur pouvait bouleverser rapidement la situation et, si la coagulation espérée n’a pas encore eu lieu, rien n’indique qu’elle ne pourrait pas se construire dans les semaines et les mois à venir.

Le gouvernement ne s’y trompe pas et un ministre confiait Mercredi 19 Octobre 2022 aux Echos, après la journée du Mardi 18 Octobre 2022, que le gouvernement restait extrêmement prudent et que la plus petite allumette pouvait mettre le feu. De ce point de vue, la grève des raffineurs vient certainement de signer la fin de la période de trêve qui courait depuis le début de la pandémie et qui avait interrompu les grands mouvements de grève de la classe ouvrière qui s’étaient succédé depuis 2016.

Avec cette lutte, le spectre d’un mouvement d’ensemble opposé au patronat et au gouvernement est en effet réapparu dans le paysage. Alors que, depuis deux ans, une vague de fond de grèves pour les salaires se déroulait de façon presque souterraine, celle-ci vient de déferler pour la première fois au grand jour et de montrer qu’une grève dans un secteur pouvait transformer à elle seule la situation politique.

A ce titre, en une semaine, la grève des raffineurs a obligé la CGT, engagée dans une politique de concertation avec le gouvernement sur les retraites et l’assurance-chômage, à rompre les négociations, au moins temporairement puisqu’elle appelle désormais à un Grenelle des salaires, et à poser une date de mobilisation. C’est un camouflet brutal pour la stratégie d’Emmanuel Macron afin d’imposer sa réforme des retraites.

En outre, alors que les grèves pour les salaires des derniers mois étaient restées isolées, de courte durée et centrées autour d’un programme limité, celle des raffineurs a remis sur le devant de la scène la grève reconductible, la possibilité de revendiquer des augmentations ambitieuses et la nécessité de l’extension. De même, elle a permis de poser la question de l’indexation des salaires sur les prix, mesure fondamentale jusqu’ici entièrement ignorée par la gauche et les directions syndicales.

Si les raffineurs ont ouvert une brèche pour un mouvement d’ensemble pour les salaires sans que celui-ci n’advienne, ils ont montré qu’une telle perspective impliquait de se doter d’un plan de bataille et qu’elle impliquait de se préparer à intervenir de façon audacieuse dans les tournants de la situation. De ce point de vue, l’ensemble des bilans de la dernière séquence devront être tirés pour préparer les prochaines batailles, qui ne manqueront pas de prendre des tournures de plus en plus radicales au fur et à mesure que la situation ira en s’aggravant.

Ces dernières semaines ont montré qu’un réveil ouvrier était possible et attendu par de nombreux travailleurs. Il faut s’atteler à construire cette perspective.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 17:21

 

 

https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/fin-de-greve-dans-plusieurs-raffineries-combien-de-temps-avant-un-retour-a-la-normale-a-la-pompe_AN-202210200050.html

 

Fin de la grève de plusieurs raffineries, combien de temps avant un retour à la normale à la pompe ?

Après plusieurs semaines de grève, plusieurs sites de Total Energies ont levé les piquets de grève, Mercredi 19 Octobre 2022. Avec la reprise de l'activité, un retour à la normale est prévu dans les stations-services dans les prochains jours. Cela ne devrait pas prendre beaucoup de temps.

La fin de la grève a été votée dans trois sites Total Energies, Mercredi 19 Octobre 2022. Après la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique, Mercredi 19 Octobre 2022 en milieu de journée, les salariés grévistes du site Flandres de Mardyck dans le Nord, près de Dunkerque, et de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, ont suspendu leur mouvement.

La grève a en revanche été reconduite à Gonfreville, en Seine-Maritime, et au dépôt de Feyzin, dans le Rhône.

Avec la fin de ces grèves, un retour à la normale est donc attendu. Il faut attendre au moins une semaine pour relancer une raffinerie mise à l'arrêt. Il faut attendre deux semaines, dit Esso, dans ses raffineries débloquées la semaine dernière.

« Mais le retour à la normale ne sera pas si long dans les stations-services car, dès qu'un piquet de grève est levé, du carburant en stock peut tout de même être expédié instantanément vers les dépôts, par les pipelines notamment », explique Francis Pousse, en charge de la branche des carburants du syndicat professionnel Mobilians, « c’est comme cela par exemple que nous remplissons des dépôts majeurs de la région parisienne. La façade Atlantique va retrouver un peu d’air si, effectivement, nous retrouvons tout le carburant disponible du dépôt de Donges ».

Le carburant repose ensuite dans vingt-deux dépôts où viennent se servir les camions citernes des stations-services. « Tout rentrera dans l'ordre rapidement après la fin du mouvement », dit Olivier Gantois, le président de l'Union Française des Industries Pétrolières (UFIP), l'un des lobbies des industries pétrolières, « dans un à deux jours, les clients s’apercevront qu’ils pourront faire leur plein, peut-être pas dans leur station habituelle, mais dans la station d’à côté. Donc les files d’attente, à ce moment-là, c’est terminé ».

Selon les professionnels, les camions citernes pourraient assurer toutes leurs livraisons habituelles avant Lundi 24 Octobre 2022.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 17:04

 

 

https://www.reuters.com/article/ukraine-crise-onu-drones-idFRKBN2RF096

 

La Russie reverra sa coopération avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) s'il inspecte les drones (Reuters)

La Russie a déclaré Mercredi 19 Octobre 2022 qu’elle reverrait sa coopération avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, si ce dernier envoyait des experts en Ukraine pour examiner des drones que les puissances occidentales présentent comme des drones de fabrication iranienne.

L’Ukraine a fait état ces dernières semaines d’une multiplication des attaques russes utilisant des drones Shahed.

S’exprimant à l’issue d’une réunion du conseil de sécurité de l’ONU, le vice-ambassadeur russe auprès de l’ONU, Dmitri Polianski, a appelé Antonio Guterres et ses représentants à s’abstenir de mener une enquête illégitime.

« Le cas échéant, il nous faudrait revoir notre collaboration avec eux, ce qui ne serait dans l’intérêt de personne. Nous ne le souhaitons pas, mais nous n’aurons pas d’autre choix », a-t-il déclaré à des journalistes sans toutefois fournir plus de détails.

Le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni Mercredi 19 Octobre 2022 à la demande de la France, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, afin d’évoquer l’utilisation de drones par la Russie sur le territoire ukrainien.

Selon ces pays, l’utilisation de drones iraniens par Moscou représente une violation de la résolution ayant entériné l’accord de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran.

Téhéran dément livrer des drones à Moscou. La Russie a de son côté réfuté les allégations selon lesquelles ses forces utilisaient des drones de fabrication iranienne lors d’attaques menées en Ukraine.

Aux termes de la résolution, un embargo sur les armes conventionnelles visant l’Iran devait rester en vigueur jusqu’au mois d’octobre 2020. Malgré les efforts entrepris par Washington du temps du président Donald Trump, qui a fait sortir les Etats-Unis de l’accord en 2018, le conseil de sécurité de l’ONU a refusé de prolonger cet embargo, autorisant l’Iran à reprendre ses exportations d’armes.

L’Ukraine et les puissances occidentales jugent toutefois que la résolution contient toujours des restrictions jusqu’au mois d’octobre 2023 sur les missiles et les technologies afférentes susceptibles de couvrir les exportations et les achats de systèmes militaires perfectionnés tels que des drones.

« L’Iran se doit de ne pas exporter de telles armes », a écrit le vice-ambassadeur britannique à l’ONU, James Kariuki, sur Twitter, après la réunion du conseil de sécurité de l’ONU, « en tant que membre de l’ONU, l’Iran a la responsabilité de ne pas apporter son soutien à la Russie dans sa guerre d’agression ».

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 16:49

 

 

https://www.reuters.com/article/gb-politique-truss-idFRKBN2RF16N

 

La première ministre britannique Liz Truss annonce sa démission (Reuters)

La première ministre britannique Liz Truss, affaiblie par les revirements politiques des derniers jours et des critiques de plus en plus explicites au sein de son propre parti, a annoncé sa démission Jeudi 20 Octobre 2022 après seulement quarante-quatre jours passés à la tête du gouvernement.

Arrivée au 10 Downing Street au début du mois de septembre 2022 pour succéder à Boris Johnson, emporté par le scandale du Partygate, Liz Truss a été contrainte de revenir sur une partie de ses promesses de campagne et de changer de ministre des finances après que le mini-budget présenté à la fin du mois de septembre 2022 ait déclenché une panique sur les marchés financiers.

« Je dois admettre que, au regard de la situation, je ne peux pas honorer le mandat sur lequel j’ai été élue par le parti conservateur. J’ai donc parlé au roi pour lui dire que je démissionnais de mon poste de leader du parti conservateur », a-t-elle dit.

Conséquence de sa démission, le parti conservateur organisera dans les prochains jours une élection interne pour désigner un nouveau dirigeant.

« J’ai rencontré dans la matinée du Jeudi 20 Octobre 2022 le président du Comité 1922, Graham Brady. Nous sommes tombés d’accord pour dire qu’il devrait y avoir une élection la semaine prochaine. Cela nous permettra de mettre en oeuvre nos projets budgétaires et de maintenir la stabilité économique et la sécurité nationale », a expliqué Liz Truss.

Le nouveau ministre des finances, Jeremy Hunt, ne sera pas candidat à sa succession, ont déjà rapporté plusieurs médias dont la British Broadcasting Corporation (BBC). Selon Sky News, Rishi Sunak et Penny Mordaunt, qui avaient échoué l’été dernier à remplacer Boris Johnson, pourraient tenter une nouvelle fois leur chance.

En poste depuis seulement six semaines, Liz Truss s’est résolue à abandonner la quasi-totalité de son programme budgétaire et fiscal, très controversé, afin de rassurer les marchés financiers, de restaurer sa crédibilité et de restaurer la crédibilité de son parti.

Quatrième première ministre britannique en six ans, Liz Truss ne pouvait se targuer que d’une base étroite au sein du parti conservateur, puisqu’elle n’a obtenu les suffrages que d’environ un tiers de ses membres. Elle avait bâti sa campagne sur la promesse d’importantes baisses d’impôts, de déréglementation et d’un virage à droite serré sur les questions culturelles et sociales.

Mais son programme a effrayé les marchés financiers, d’autant que l’économie britannique se dirige vers la récession, une première humiliation qui a coûté son poste à son ministre des finances, Kwasi Kwarteng, remplacé par Jeremy Hunt.

La position de Liz Truss était d’autant plus fragilisée depuis la démission, Mercredi 19 Octobre 2022 de la ministre de l’intérieur, Suella Braverman, qui a justifié son départ par une infraction technique qu’elle aurait commise en utilisant sa messagerie personnelle pour envoyer un document officiel.

Les sondages d’opinion montrant que les conservateurs risquent d’être balayés lors des prochaines élections, certains élus estimaient que Liz Truss devait céder sa place pour qu’ils soient en mesure de redorer leur image.

Alors que l’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis quarante ans, les scènes chaotiques au parlement, Mercredi 19 Octobre 2022, rapportées par la presse, risquent d’aggraver la colère des électeurs qui se préparent à un hiver difficile, marqué par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 18:16

 

 

https://fr.timesofisrael.com/iran-une-adolescente-tuee-pour-avoir-refuse-de-chanter-un-hymne-pro-khamenei/

 

Une adolescente tuée en Iran pour avoir refusé de chanter un hymne pour Ali Khamenei

Asra Panahi a été frappée par les forces de sécurité durant un raid lancé contre son lycée. Les femmes et les jeunes filles sont à l'avant-garde des manifestations dans le pays

Asra Panahi, une lycéenne âgée de seize ans, a été tuée après l'entrée des forces du régime iranien dans son lycée qui ont demandé aux élèves de chanter un hymne pour le régime, ce que la jeune fille a refusé avec d’autres élèves. Elle a été frappée, arrêtée et hospitalisée et elle a succombé à ses blessures.

Une adolescente aurait été tuée la semaine dernière après un raid des forces de sécurité du régime iranien dans son école. Les forces de sécurité avaient demandé aux élèves de chanter un hymne favorable au régime pour rendre hommage au guide suprême de la République Islamique, Ali Khamenei, frappant avec violence les jeunes filles qui avaient refusé d’obéir à cet ordre.

De nombreuses jeunes filles du lycée Shahed d’Ardabil, qui accueille uniquement des adolescentes, avaient été hospitalisées, dont Asra Panahi, âgée de seize ans, qui avait ensuite succombé à ses blessures, a fait savoir le Guardian, Mardi 18 Octobre 2022.

Les jeunes élèves iraniennes dans tout le pays ont été filmées dans des vidéos devenues virales en train d’enlever en public leur voile islamique, que la loi les oblige à porter, ou criant des slogans contre le régime. Cette rébellion a amené les forces de sécurité à lancer des opérations de répression dans les écoles et dans les universités, avec parfois des conséquences meurtrières.

Sur des images, les forces de sécurité apparaissent également en train de faire usage de gaz lacrymogènes dans les établissements scolaires ou en train d’embarquer des élèves placés en état d’arrestation dans des voitures.

Le syndicat des enseignants iranien a dénoncé ces raids brutaux et inhumains dans un communiqué diffusé Dimanche 16 Octobre 2022 et il a réclamé la démission du ministre iranien de l’éducation, Yousef Nouri.

Ce mouvement de protestation qui ébranle tout l’Iran a été entraîné par la mort de Mahsa Amini, vingt-deux ans, morte au mois de septembre 2022 suite à son arrestation par la police des mœurs qui lui reprochait des mèches de cheveux qui dépassaient de son voile. De son côté, le régime iranien nie toute responsabilité dans cette mort.

Un homme qui a affirmé être l’oncle d’Asra Panahi aurait déclaré devant les caméras de la chaîne de télévision publique que sa nièce n’était pas morte des suites des coups reçus, mais d’une maladie cardiaque congénitale.

La mort de l’adolescente aurait entraîné une nouvelle vague de manifestations. Une élève a confié au Guardian, sous couvert d’anonymat, que « je n’ai pas eu la permission d’aller à l’école parce que mes parents craignent pour ma vie. Mais cela ne change rien. Le régime continue à tuer et à arrêter des jeunes filles dans les établissements scolaires ».

« A quoi est-ce que je peux servir si je reste chez moi, seule avec mon indignation ? Moi et les autres élèves, dans tout le pays, nous avons décidé d’aller manifester dans les rues cette semaine et je vais le faire même si je dois le cacher à mes parents », a commenté pour sa part Naznin, âgée de seize ans.

Le Guardian a également cité les propos d’une autre manifestante, qui s’est présentée sous le nom de Nergis et qui a dit au journal que « je ne connais personne à Ardabil, mais avec cette répression brutale qui s’est abattue contre nos sœurs qui n’avaient que seize ans, c’est toute une nation qui s’est réveillée ».

Nergis a aussi évoqué la mort de Nika Shahkarami, âgée de dix-sept ans, et de Sarina Esmailzadeh, âgée de seize ans, deux autres adolescentes qui ont été tuées par les forces de sécurité, ces dernières semaines et qui, selon elle, ont encore renforcé et dynamisé le mouvement de protestation d’ores et déjà puissant qui traverse la nation.

« Jamais nous n’aurions pensé que nous étions aussi unis, dans toute la région du Balouchistan et dans les régions kurdes. Le monde a entendu les noms de Nika Shahkarami, de Sarina Esmailzadeh et d’Asra Panahi, mais il y a encore un si grand nombre d’autres enfants sans nom dont nous ne savons rien », a dit Nergis, « cela ne s’arrête pas à la mort d’Asra Panahi, la République Islamique tue notre peuple depuis quarante ans, mais nos voix n’étaient pas entendues. Il faut que le monde sache que ce qui se passe n’est plus une manifestation, c’est une révolution. Maintenant que vous tous entendez nos voix, nous ne nous arrêterons plus ».

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 17:56

 

 

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20221017IPR43706/le-peuple-ukrainien-recoit-le-prix-sakharov-2022-du-parlement-europeen

 

Le peuple ukrainien reçoit le prix Sakharov 2022 du parlement européen

Les députés ont décerné le prix Sakharov 2022 pour la liberté de l’esprit au courageux peuple d’Ukraine, représenté par son président, ses dirigeants élus et sa société civile.

La présidente du parlement européen, Roberta Metsola, a annoncé le lauréat 2022 dans l’hémicycle de Strasbourg, Mercredi 19 Octobre 2022, à la suite de la décision prise un peu plus tôt par la conférence des présidents, réunissant la présidente du parlement européen, Roberta Metsola, et les leaders des groupes politiques.

« Le prix Sakharov est dédié aux ukrainiens qui se battent sur le terrain, à ceux qui ont été obligés de fuir, à ceux qui ont perdu des proches et des amis et à tous ceux qui résistent et qui se battent pour leurs convictions. Je sais que le courageux peuple d’Ukraine ne cèdera pas et nous non plus », a déclaré la présidente du parlement européen, Roberta Metsola.

« La guerre d’agression russe en Ukraine inflige des coûts très importants au peuple ukrainien. Celui-ci ne se bat pas seulement pour protéger ses foyers, sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale, mais aussi pour défendre la liberté, la démocratie, l’état de droit et les valeurs européennes sur les champs de bataille, contre un régime brutal qui cherche à saper notre démocratie, à affaiblir et à diviser l’Union Européenne », déclarent les députés.

L’attribution du prix Sakharov salue les efforts du président ukrainien Volodymyr Zelensky, des citoyens, des initiatives de représentants de la société civile et des institutions étatiques ou publiques, notamment des services de secours de l’État, de Yuliia Paievska, fondatrice de l’unité médicale d’évacuation Angels of Tiara, d’Oleksandra Matviytchouk, défenseure des droits humains et présidente du Centre pour les Libertés Civiles, du Mouvement de Résistance Civile Ruban Jaune et d’Ivan Fedorov, maire de Melitopol, ville actuellement occupée par les forces russes.

La cérémonie de remise du prix se déroulera le 14 décembre 2022 à Strasbourg.

Le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit est décerné chaque année par le parlement européen. Il a été créé en 1988 pour rendre hommage à des personnes et à des organisations défendant les droits humains et les libertés fondamentales. Il doit son nom au physicien et dissident politique soviétique Andrei Sakharov. Le lauréat recevra un prix de cinquante mille euros.

En 2021, le prix Sakharov avait été attribué à l’homme politique russe d’opposition et militant contre la corruption Alexeï Navalny.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 17:42

 

 

https://www.bfmtv.com/politique/parlement/apres-le-vote-du-budget-par-49-3-la-nupes-degaine-sa-motion-de-censure_AN-202210190583.html#xtor=AL-68

 

Après le vote du budget par l’article quarante-neuf de la constitution, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) dépose une motion de censure contre le gouvernement

L'union de la gauche a déposé une motion de censure contre le gouvernement. Annoncée depuis plusieurs semaines, son adoption semble hautement improbable, mais cette manœuvre politique permet à la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale d'incarner l'opposition au gouvernement face au Rassemblement National.

Aller très vite pour être les premiers, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale a annoncé Mercredi 19 Octobre 2022 le dépôt d’une motion de censure quelques minutes à peine après l'annonce par le gouvernement du recours à l’article quarante-neuf de la constitution pour faire adopter le budget. Le tempo a toute son importance. Il permet de faire examiner par l'Assemblée Nationale ce texte, avant celui du Rassemblement National, qui va également se lancer dans la même démarche.

« La motion de censure contre le gouvernement est déjà prête et signée », avait dit Alexis Corbière, député du Mouvement de la France Insoumise (MFI), Dimanche 16 Octobre 2022, en marge de la marche contre la vie chère à Paris.

Ce dispositif, prévu par l’article quarante-neuf de la constitution, est le principal moyen pour les parlementaires de faire entendre leur désapprobation contre l'exécutif. Si deux cent quatre-vingt-neuf députés votent en sa faveur, soit la majorité absolue de l'Assemblée Nationale, elle provoque dans la foulée la démission de la première ministre et de son gouvernement.

Cette option semble cependant hautement improbable alors que la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ne dispose que de cent cinquante et un députés, mais le but symbolique de la manœuvre est de pouvoir se positionner comme la première force d'opposition à Emmanuel Macron en pleine semaine de grogne sociale, entre journée de mobilisation et blocage des raffineries, face à Marine Le Pen.

Le Rassemblement National devrait d'ailleurs déposer très prochainement sa propre motion de censure. Les députés du Rassemblement National ne voteront pas pour la motion de censure de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale.

« Nous en avons une nous-mêmes », a expliqué la présidente du groupe du Rassemblement National à l’Assemblée Nationale, Dimanche 16 Octobre 2022 sur BFM Télévision.

Du côté de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, les choses sont moins évidentes. Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF) a déjà prévenu Mardi 18 Octobre 2022 sur BFM Télévision qu’il ne voterait pas le texte déposé par le groupe de Marine Le Pen, mais le son de cloche est un peu différent sur les bancs du MFI.

« Il faut voir et il faut que nous en discutions, mais je pense que ce serait peu compréhensible que nous ne nous opposions pas par tous les moyens à la politique d’Elisabeth Borne », avait déclaré, à la fin du mois de septembre 2022, Clémence Guetté, la vice-présidente du groupe du MFI à l'Assemblée Nationale.

La motion de censure déposée par le MFI offre également l'avantage d'insister sur l'adoption du budget par l’article quarante-neuf de la constitution, un outil constitutionnel qui permet de faire passer un projet de loi sans vote, de quoi pouvoir dénoncer un passage en force, comme l'ont déjà fait à de nombreuses reprises les députés du MFI.

Ce n'est pas la première fois que le MFI utilise ce dispositif. En l'absence de vote de confiance à l'issue du discours de politique générale d'Élisabeth Borne au mois de juillet 2022, une motion de censure avait déjà été déposée par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. Seuls cent quarante-six députés avaient voté cette motion de censure.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 17:19

 

 

https://www.challenges.fr/top-news/poutine-decrete-la-loi-martiale-dans-quatre-regions-d-ukraine-annexees_832041

 

Vladimir Poutine décrète la loi martiale dans quatre régions d'Ukraine annexées (Reuters)

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé Mercredi 19 Octobre 2022 qu'il décrétait la loi martiale dans quatre régions d'Ukraine annexées par la Russie, les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. Ces annexions n'ont pas été reconnues par l'Ukraine ni par les pays occidentaux.

Vladimir Poutine a également demandé au gouvernement russe de mettre en place un conseil de coordination spécial sous la direction du premier ministre Mikhaïl Michoustine, afin de travailler avec les régions de Russie pour stimuler l'effort de guerre.

Ces mesures, prises près de huit mois après le début de la guerre, marquent la dernière escalade de Moscou pour contrer une série de revers militaires majeurs depuis le début du mois de septembre 2022 face aux forces ukrainiennes.

Le Kremlin a publié un décret ordonnant une mobilisation économique dans huit régions adjacentes à l'Ukraine, dont la Crimée, que la Russie a envahie et annexée en 2014, et a indiqué que les déplacements à l'intérieur et à l'extérieur des régions seraient limités.

Vladimir Poutine a ajouté qu'il conférait des pouvoirs supplémentaires aux dirigeants des quatre-vingt régions de Russie afin de protéger les installations essentielles, de maintenir l'ordre public et d'augmenter la production pour soutenir l’opération militaire spéciale de Moscou.

Selon le président russe, ces mesures devraient renforcer la stabilité de l'économie et de l'industrie et stimuler la production pour soutenir l'effort militaire.

« Nous nous efforçons de résoudre des tâches très complexes et de grande envergure pour assurer un avenir fiable à la Russie, l'avenir de notre peuple », a-t-il déclaré.

La Russie a par ailleurs appelé Mercredi 19 Octobre 2022 à l'évacuation de la région de Kherson en prévision de combats, alors que l'armée ukrainienne se rapproche de la ville.

Partager cet article
Repost0